Imagines Marvel

Imagine 10 : Rencontre autour d'un Sprite

P.S : Pour cette imagine Pietro n'est pas mort dans l'Ere d'Ultron

Imagine 10 : Pietro (1646 mots)

Tu sors de chez toi en courant. C'est hors de question que tu y retournes tant qu'il y sera, ou du moins tant qu'il n'aura pas désaoulé. L'homme qui partageait tranquillement ta vie il y a encore quelques semaines était le genre de personne à devenir violent et méchant quand il buvait. Il t'avait déjà insulté en te menaçant, et tu lui avais déjà dit plusieurs fois que tu allais le quitter, mais il ne semblait pas te prendre au sérieux, et continuait à squatter chez toi, ramenant ses bières. Mais cette fois-ci, les choses étaient allées trop loin, tu t'étais pris une gifle, et vu la force de ton ex petit copain tu auras sûrement quelques dents qui bougent demain. Tu étais donc sortie de ton appartement, lui hurlant d'être parti quand tu serais rentrée, encore un peu sonnée. Tu t'étais mise à marcher dans les rues de New York, et tes pas t'avaient emmené jusqu'à un bar. Tu y entras et commandas un Sprite, dégoutée de l'alcool et de ses ravages pour les dix prochaines années. Tu t'installas à une table, seule, faisant défiler les pages des réseaux sociaux essayant tant bien que mal de te concentrer sur autre chose que ce qui venait de t'arriver. Tu étais une femme qui avait la faculté de rapidement faire confiance à tout le monde, mais cela t'avait souvent porté préjudice. Tu avais souvent été utilisée à cause de ta générosité et de ta timidité naturelle. Tu continuais ton petit manège sur ton téléphone, le bar commençant doucement à se vider quand tu vis une ombre devant toi. Tu relevas la tête et découvris un jeune homme, d'à peu près ton âge aux cheveux argentés qui venait de se poster devant toi un petit sourire sincère sur les lèvres :

- Bonjour, vous allez bien ? Vous avez l'air un peu déprimée ?

Tu regardas l'homme en fronçant les sourcils, qu'est-ce que cela pouvait lui faire ? Personne ne s'intéressait à toi d'habitude, encore moins quand tu avais une tête à faire fuir. Tu ne savais pas pourquoi, mais cet homme semblait gentil et tu te sentais étrangement en confiance, mettant ça sur le compte de ta naïveté tu préféras rester silencieusement en essayant de l'ignorer. L'homme sembla comprendre ton hésitation et rajouta rapidement, très rapidement :

-Je sais qu'on se connait pas, et que tu dois te demander ce que je te veux mais ne t'inquiètes pas, je viens juste discuter. Je m'appelle Pietro, je viens souvent ici ? Et je te trouvais un peu triste même si tu es très jolie et puis je me disais que...Je parle trop c'est ça ? demanda-t-il se stoppant dans sa lancée quand tu pouffas .

Il te regarda un petit moment rire, puis sourit lui aussi, ne pouvant s'empêcher de te trouver adorable. Quand tu te calmas enfin, tu répondis en continuant de sourire :

-Je m'appelle Y/N, non c'est la première fois que je viens ici, oui en ce moment ça ne va pas fort et j'avais besoin de respirer un peu. Merci pour le compliment, et non tu ne parles pas trop mais tu parles troooop vite. répondis-tu toi aussi d'une seule traite,légèrement moqueuse.
Pendant ce temps Pietro s'était installé en face de toi et t'écoutais attentivement.

La soirée passa à une vitesse folle, tu avais continué à parler avec Pietro qui passé son temps à faire des blagues, ne faisant pas attention à l'heure et vous furent même poussés vers la sortie par le patron du bar qui voulait fermer son établissement. Vous étiez maintenant en train de marcher dans les rues , comme tu l'avais fait quelques heures auparavant, bien plus sereine.

Tu avais décidé de tout lui raconter sachant maintenant qu'il était une oreille attentive, tu avais parler de ton ex violent, de tes problèmes pour lui faire accepter votre rupture et de son alcoolémie. Pietro t'avait écouté un peu crisper mais ne t'avait pas interrompu. Il t'avait lui ensuite parlé un peu de lui, de sa sœur jumelle avec qui il avait l'air d'avoir un sacré lien, de ses origines sokoviennes, pays dont tu ignorais jusqu'alors l'existence, et son amour pour le café, que tu partages d'ailleurs avec lui et grâce auquel tu comprenais maintenant son hyperactivité.