Imagine 39: Anonymat précaire

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Imagine Steve : (2140mots)

Steve t'avait rencontré durant la guerre, il était allé chercher Bucky avec ses compagnons du commandos Hurlant dont tu faisais partie et t'avait donc sauvé toi aussi par la même occasion.

Tu revenais vers le campement accompagnée de la foule qui entourait le nouveau Captain America et t'installas dans un coin isolé pour te soigner discrètement suite a l'emprisonnement que vous aviez subi et pour écrire à ta mère. Tu enlevas les vêtements qui te servait de treillis depuis plusieurs jours et te mis a désinfecter plusieurs égratignures dont une qui se trouvait à côté de ta poitrine, poitrine que ni les agents d'Hydra ni tes camarades n'avait étonnement et heureusement remarqué. Quand tu eus fini tu réenroulas le linge serré qui te permettait de la cacher autour de celle-ci et sortis un papier froissé et un stylo trouvé par terre pour écrire :

Chère mère,

Je vous écris car pour l'instant tout se passe bien.

Je sais avant même de vous entendre le dire ou l'écrire que vous désapprouvez ma décision de venir au front mais je ne pouvais pas rester en Amérique à regarder mon pays mourir sans au moins essayer de me rendre utile.

Ici je me nomme Jean, comme ton fils et personne n'a encore remarqué le subterfuge dont ils sont témoins. Malgré mes cheveux que j'ai raccourci avec des ciseaux avant mon arrivée au camp mon visage est malheureusement trop féminin pour faire l'illusion parfaite ;je dois donc porter un chapeau ou plutôt un béret dans lequel je rentre mes mèches et un foulard autour du cou, pour en cacher une partie et faire aller l'attention ailleurs. Je mets aussi du papier journal ou des vieilles lettres que je trouve dans mes chaussures parce que les soldats n'ont pas les pieds aussi fins que les miens et ça isole bien du froid durant les gardes de nuit dans la boue.

Pour ce qui est des petits désagréments du quotidien que je peux subir dû a ma « condition », la saleté et la sang sont tellement présents autour de nous que ce n'est pas un problème.

Je ne me suis presque pas attirée d'ennui et pour l'instant le nom de Jean est sauf. Prend soin de lui et dis lui ne pas mourir avant mon retour et de bien écouter le médecin pour que je puisse lui remettre les grades que j'aurais fièrement gagné en son nom.

Passe le bonjour à l'Agent Carter si tu as l'occasion de la voir, pas besoin d'en dire plus elle comprendra.

Je vous embrasse.

J.L

Quand tu eus fini de rédiger la lettre tu la plias soigneusement et te relevas en remettant ton fidèle chapeau avant de revenir près du camp où tu donnas la lettre à une des seules femmes présentes ici, qui ne venait qu'une fois par mois, donner et reprendre du courrier, ravitailler l'infirmerie et amuser les soldats.

Tu remarquas qu'un feu avait été allumer où de nombreuses personnes de ton 107e régiment discutait, semblant parler de la suite des opérations et de n'importe quoi d'autres que la guerre.

Tu t'assieds avec prudence contre un arbre non loin voulant distraitement écouter ce qu'ils disaient.

C'est alors que Steve sembla te remarquer puisqu'il s'arrêta de parler avec Bucky qui, après quelques secondes se retourna pour regarder ce que son ami regardait si attentivement.

« Ah lui c'est Jean ! Jean Lee de ce que je sais, un bon gars, qui parle pas beaucoup et un peu chétif mais quelqu'un de bien ! Il m'a sauvé la vie une ou deux fois. »

Tu relevas les yeux vers eux un instant, analysant le soldat modifié devant toi avant de te reconcentrer sur le briquet que tu avais sorti de ta grande poche.

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