Chapitre 61 - Capitulation

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Il est face à moi. Je prend le temps d'observer sa carrure, sa silhouette, je l'ai toujours trouvé beau garçon mais son état d'esprit, sa mentalité, pourrit tout.

Moi : Ilias...

Ilias : Toi. J'aurais du te redresser y'a bien longtemps c'est pas ton batard de cousin qui l'aurait fait correctement.

Moi : Comment tu oses encore donner des leçons après tout le mal que tu as fait !

Il me dévisage et je voit dans son regard, je reconnaît ce regard noir du bord de la falaise...

Il saisi mon visage au niveau de ma machoire, ce qui me provoque une douleur lancinante dans toute la bouche.

Ilias: Je te conseil de pas crier si tu veux que ça se passe bien. J'ai été trop patient, je t'ai trop respecté pour le peu de considération que tu me portes. Maintenant j'attend plus.

Il caresse mon visage et tourne autour de moi ...

Je l'implore une dernière fois.

Moi : Il faut que tu me laisse partir tu sait que tout ça finira très mal.

Il colle son visage au miens

Ilias : Jamais...

Et il m'embrasse... je reste immobile, il embrasse mon cou, tiens ma taille.... Sa main passe dans mon dos et il commence a faire glisser la fermeture éclair de ma robe....

Je suis pétrifié je hurle intérieurement j'aimerais partir en courant me débattre mais je peux pas... je sent son odeur, l'alcool, son parfum... Je fait un saut dans le temps et revit exactement la même scène qu'il y a plusieurs mois.

Il se colle de plus en plus et je sent littéralement que son envie monte de plus en plus... sa respiration s'accélère et mon cerveau embrouillé réfléchis à 100 à l'heure à la façon dont je pourrais m'en sortir.

Est ce qu'un jour on doit céder ? Pour aller mieux ? Pour rester en vie ? Est ce qu'un jour on a plus le choix ? Plus de porte de sortie ? A quel moment on rend les armes quand toutes les portes sont fermées ?

Ma robe tombe a mes pieds et Ilias se détache de moi, il enlève son t-shirt, je garde la tête baissé toujours pétrifiée, ne sachant pas quoi faire ... fuir... pour aller ou ... ils sont si nombreux .. quand bien même je sortirais de cette pièce ce ne sera pas plus réjouissant en bas... sans compter que cette fois ilias n'hésitera surement pas à me tuer.. et même si c'est pas lui, d'autres s'en chargeront... je ne veux pas mourir ... je veux ressentir la liberté et pouvoir reconstruire ma vie ... alors si pour ça je dois capituler, si je dois accepter, "plier"... je le ferais... peut être que finalement, parfois, c'est la seule solution...

Il m'entraîne vers le lit et m'allonge.. j'essaye de me couvrir mais il tire les draps.. il descend son pantalon.

Moi : Ilias s'il te plaît , s'il te plaît

J'attrape son visage entre mes mains pour le résonner, il plante son regard dans le miens, dans d'autres circonstances j'aurait pu tomber amoureuse de lui, je pense à Salah, je pense au bébé, à mon mariage à tout... si Ilias me retouche de cette façon je pourrait plus jamais revenir, je serait perdue à jamais...

Ilias : chhhh ça vas aller regarde moi

Je le repousse avec ma main sur son torse mais il attrape mon poignet et le coince derrière moi. Il tiens mon visage et me regarde en détail.. mon sang bouillis dans mes veines.

Ilias : Il faut que tu apprenne a accepter ce qu'il se passe parce que tu ne partira jamais d'ici... je dit ça pour ton bien...

En disant ça il m'embrasse encore et je le sent s'enfoncer en moi... j'étouffe un cri de douleur... il bouge son bassin et se colle contre moi, il me regarde et je sent qu'il est tellement content de ce qu'il se passe .... Pour moi c'est irréel j'essaye de fermer mon esprit j'essaye de ne surtout pas penser à ce qui est entrain de se passer, il respire fort, j'ai l'impression que je suis sortie de mon corps et que je regarde la scène sans rien faire sans rien dire...

Ilias : c'est bien ... tu voit...

En disant ça il me regarde droit dans les yeux et accélère son mouvement .. il termine dans un long soupire après ce qui me paraît être une éternité... je pleure en silence...

Il remet le drap sur moi et se rhabille, je me tourne de façon à ne plus le voir et je l'entend frotter son jean.

Ilias : Tu saigne , finalement tu as pas pratiqué tant que ça alors. Tu vas t'habituer, après ça viendra tout seul.

Moi : Jamais.

Je m'étonne d'avoir encore assez de force pour parler. Il s'arrête, me regarde et soupire.

Ilias : Un jour tu me suppliera de te baiser

Je ferme les yeux ... il a pas dit ça... il a pas dit ça...

Je l'entend sortir de la chambre.

Je sort du lit lorsqu'il referme la porte et m'empresse de me rhabiller, je cours a notre chambre à Alia et moi, lorsque j'ouvre la porte elle n'est pas là... je roule ma robe en boule et je prend une douche bouillante, comme si ça me purifiait, comme si ça pouvait effacer.... J'enfile un legging et un long sweat et me réfugie sous ma couette, je pleure un long moment, ça a recommencé, comment c'est possible comment c'est possible.... Je m'endort et suis réveillée tard dans la nuit par Alia, elle est en pleure de l'autre côté de la chambre.. assise par terre ... je m'approche d'elle...

Moi : Alia... qu'est ce qu'il s'est passé

Alia : je peux pas ... je ...

Elle sanglote et je la serre dans mes bras, quand je vois l'état de sa robe je comprend... elle a passé la même soirée que moi...

TOME 1. Valentina : Kidnappée, violée, les dessous d'une famille mafieuse Corse.Where stories live. Discover now