Nous sommes fin septembre et les jours se rafraichissent de plus en plus, le soleil de plomb laisse place à la grisaille et aux feuilles mortes...
Depuis le soir ou Rayan à tué Ilias beaucoup de choses ont déjà changés, certains endroits sont à éviter et on se sent en sécurité nulle part, le meurtre d'Ilias à réveillé une guerre froide qui c'étais pendant longtemps endormis, Narciso à tenté de m'expliquer qu'il y a plusieurs années son père et un haut membre de la mafia marseillaise avaient passé une sorte de "pacte", consistant à ne pas vendre et acheter chacun sur le territoire de l'autre, jusqu'ici le pacte n'avais pas été rompus, mais apparemment il avais déjà été fragilisé le jour ou Ilias, son fils, était monté en prison, et encore plus le jour de mon enlèvement, les tensions étaient remontés à la surface...
Depuis 2 semaines les meurtres sont devenus quotidiens, à Ajaccio un homme en scooter abat un autre homme dans la rue, 2 jours plus tard ça recommence, 3 morts dont 1 victime collatérale, une femme qui rentrait du travail et allait à sa voiture, dans les quartiers nord de Marseille deux hommes sont retrouvés mort dans une voiture une balle dans la tête chacun, le lendemain c'est un couple retrouvé mort ligoté dans un appartement, chaque jours apporte son lot de fusillade, de meurtre, de torture.
Nous sommes dans un café (chose rare mais qui arrive de temps en temps) avec Rayan et Narciso.
Narciso: Je vais décaler sur Saint Ouen la semaine prochaine
Rayan lui répond en trempant son croissant dans sa tasse de café.
Rayan: Tu vas faire quoi là-bas.
Narciso: Y a des gars la-bas qui commencent à se mêler d'nos histoires avec Marseille, faut aller apaiser tout ça pour pas remuer encore plus de merde.
Rayan: Putain.
Il y a un petit silence et ils reprennent une discussion.
Rayan: Tu ramène combien de litron du Maroc la semaine prochaine prochaine ?
Narciso: J'sais pas pour le moment faut qu'on voit c'qui vas passer par bateau et par la voie terrestre.. au fait et tu t'souviens de Leila?
Rayan: Ouais vaguement, elle m'a sucé une fois
Je lève les yeux au ciel, imaginer mes cousins entrain de... beurk... ça me dégoute.
Narciso: Jure
Rayan: Sur ma vie pourquoi
Narciso: La pute elle m'a dit qu'elle venait d'arriver ici qu'elle connaissait personne
Rayan: En soit... elle me connait pas vraiment elle connait juste ma queue!
Non là c'est trop déguelasse, ils se mettent à rigoler tous les 2 sur la blague de Rayan et je décide d'aller à l'intérieur du petit libraire me trouver un magasine afin d'éviter cette conversation on ne peut plus gênante.
Mes yeux parcours les présentoirs, Le Figaro, Le Time, Le Monde... Le Time. Je reviens en arrière et prend le magasine dans mes mains, non. Sa tête, en couverture, j'hallucine la, j'reste bloquée plusieurs seconde. Influent au point d'apparaître dans le Time ???
Je tourne rapidement les pages en yeutant si le libraire ne me regarde pas, il y a carrément un article COMPLET, je lit quelques lignes, oh non... Je suis choquée. Je paye en tremblotant et me dépêche de ressortir, je jette le magasine sur la table renversant le reste du café de Rayan.
Rayan: Ehh !!! C'est malin ! Vas m'en chercher un autre !
Moi : Regarde !
Il prend le magasine et fronce les sourcils en lisant l'article.
Rayan : Ouais, et ?
Il tend le magasine à Narciso qui n'a pas l'air plus choqué que ça non plus.
Moi: C'est clairement écris qu'ils nous soupçonnent !
Rayan: « L'implication d'une famille respecté de Solenzara en Corse qui trempe elle aussi depuis plusieurs génération dans le trafic de drogue à grande échelle ne fait pratiquement aucun doute dans cette affaires... »
Narciso: Ca veux rien dire c'est que du blabla.
Rayan: C'est un journal, ils publient de la merde tous les jours tout l'monde s'en fou d'savoir qui l'a tué.
Narciso : T'inquiète pas pour ça, c'est pas la première fois qu'ils nous mentionnent dans un journal, et regarde, libres comme l'air ! Ils ont jamais rien contre nous on est trop puissant
Moi : Ok Superman
Il rigole et reprend sa conversation avec Rayan qui essaye de nettoyer le café sur la table.
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TOME 1. Valentina : Kidnappée, violée, les dessous d'une famille mafieuse Corse.
General FictionQuand à la mort de ma mère j'ai accepté d'aller vivre chez mes cousins en Corse j'imaginais pas que mon voyage depuis Paris me conduirais à une tentative de meurtre, de la violence, un kidnapping, un viol, un amour impossible... Toute reproduction i...