TOME 1. Valentina : Kidnappée, violée, les dessous d'une famille mafieuse Corse.

Partie 10 - I'm coming home tell the world

Quelques heuresplus tard l'avion se pose sur le tarmac, une ados boutonneuse m'a tenu le crachoir pratiquement durant tous le vol et j'ai bien faillit à 2 reprises demander à changer de siège mais j'ai finalement préféré me gaver d'antidouleur.

Il était temps que j'arrive, je réalise pas que je suis de retour chez moi, enfin « chez moi », j'entend l'agitation Parisienne, je jubile !

Je hèle un taxis et prenons la direction d'un hôtel au cœur de Paris, je règle rapidement ma chambre et lorsque je vois l'hotesse d'accueil me regarder avec insistance je comprend... mon magnifique tshirt "I ❤ CORSICA" est taché de sang, le Docteur m'avait bien dit de privilégier la position allongée et durant le vol c'était assez compliqué, la plaie à dû se réouvrir.... Je lui souris de toutes mes dents pour lui montrer que tout est ok et  monte à la hâte, j'utilise mon badge et accède -enfin- à ma chambre. Je m'affale sur le lit moelleux sans faire attention au sang.... J'observe le plafond et me laisse aller à des pensées sur ce que je vais pouvoir faire ici, loin de tous les problèmes que la Corse m'a apporté... 

4 mois passent.

Paris, France. 

16ème Arrondissement.

Mon téléphone bip en m'indiquant que mon chauffeur Uber est arrivé en bas. Je regarde l'heure... 10h46 merde je suis à la bourre ! J'attrape un dernier donuts, mon thermos de café, mon trench Burberry et sort en trombe de chez moi.

Une fois dans la voiture je respire un grand coup. 

Chauffeur : Encore en retard !

Je souris et le regarde dans le retroviseur.

Moi : A 2 doigts de me faire virer !

Il accélère en me faisant un clin d'oeil dans le retro. OUF. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais me faire engueuler. J'ai dégoté un job chez Cartier Place Vendôme peu de temps après mon arrivée, le directeur de la boutique était un ami proche de maman et quand il à eu vent de mon retour il m'a aidé à trouver un appart et m'a offert un travail. Je lui en suis très reconnaissante et c'est pour ça que je suis aussi embêtée d'arriver en retard presque chaque matin... la boutique ouvre pourtant ses portes à 11h mais je suis constamment en retard c'est incroyable... 

Cet après-midi la je suis seule en boutique quand j'apperçois encore ce scooter qui passe plusieurs une énième fois devant la boutique depuis ce matin. J'essaye d'analyser mais son conducteur est tout de noir vêtu, pareil pour son casque et sa visière.  

Je me décide à prévenir la sécurité d'ouvrir l'oeil, on ne sait jamais.

Ma journée finie je salut Esdras, mon patron, qui me félicite ironiquement d'être presque arrivée en avance ce matin.

Moi : 10h59 ! Fait moi penser à rattraper cette minute, je suis très fière d'être arrivée en avance voit tu.

Esdras : Et tu m'en voit ravi ! Peut être lundi 11h58, qui sait ? 

Moi : Il n'est pas interdit de rêvé ! 

Nous rigolons tous les 2 et il me rattrape avant que je ne sorte de la boutique.

Esdras : J'ai cru comprendre que tu sortait avec Shira ce soir ? Dort à la maison lorsque vous rentrerez ! On a prévu de bruncher demain au Georges V ! Joint toi à nous, ça nous fera très plaisir de t'avoir !

Moi : Avec plaisir ! Erev tov ! (bonne soirée).

Je m'engouffre dans le taxi en lancant un dernier signe de la main en direction d'Esdras. Je suis ravie de ma journée ! J'attrape une des bouteilles d'eau à disposition dans le taxi lorsque le nom de Shira apparaît sur l'écran de mon iPhone.

📲 Shira : Shalom la fille presque en avance

📱 Moi : Et oui, l'age de raison approche, j'arrive en avance... je part un peu plus tard...

📲 Shira : Ne t'épuise pas trop quand même ! Je passe te prendre à 22h ! Oh et descend ton Vuitton noir ça ira bien avec ma tenue !

📱 Moi : Je m'attèle à le retrouver dès que je suis rentrée ! A tout à l'heure !

Bip, bip, bip 🔇

En chemin vers l'appart je fait un rapide arrêt au Bon Marché pour prendre de quoi me faire un petit encas avant de rentrer. J'attrape 2 avocats, de la fêta, du pain de campagne et passe à la caisse. Je fouille dans mon Zadig pour trouver ma carte de crédit quand j'apperçois dehors ce même scooter qui est passé devant la boutique presque toute la journée... je phase un instant lorsque j'entend une vieille dame raler derrière moi.

Moi : C'est bon, c'est bon je me dépêche.

Je sort précipitement après avoir payé mes courses rentre dans le taxi.

Chauffeur : On peut y aller cette fois ? 

Je regarde un peu partout autour de moi, cherchant du regard le scooter. Il à disparu.

Moi : Oui... oui oui allons y. 

Lorsque Shira interphone je termine ma dernière tartine avocat-fêta. 

J'essuie mes mains et me regarde dans le miroir, j'ai revêtu une petite robe courte noir à sequins pailletés, lissé mes cheveux, un trait de liner sur mes yeux, une touche de gloss. J'attrape ma pochette Zadig jamais utilisée, mon iPhone, ma carte et let's goooo.