Partie 17 - Paris c'est loin, d'ici

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Lorsqu'Ilias se gare devant la villa les lumières habituellement toutes allumées sont éteintes, ce qui annonce que nous sommes totalement seuls ce soir..., il descend de la voiture, en fais le tour et ouvre ma portière, m'éjectant presque en m'attrapant par le bras... lorsque l'on arrive dans la villa je n'ai pas le temps de réaliser qu'il me balaye au sol, dans ma chute ma tête heurte une des marches de l'escalier en marbre ce qui m'assomme presque ... Ilias s'approche de moi et commence à me passer à tabac, ses poings viennent me frapper au visage encore et encore, il me secoue à terre et se déchaîne sur moi, j'essaye de me recroqueviller, mon nez, mes lèvres saignent, je sent ce goût amer et salé, plein de fer. J'arrive à bafouiller quelques mots.

Moi : Pitié arrête...

Il stop son poing en l'air et me regarde étonné, comme si je devais savoir pourquoi il me faisais sa, il me lâche, se retourne, essuie ses poings en sang et sort son iPhone pour me montrer quelque chose dessus, quand il approche l'écran je suis ahurie, une vidéosurveillance défile devant mes yeux, sur cette vidéo, on peux me voir avec Aymen dans cette chambre quelques heures auparavant, sa bouche collée à la mienne et moi qui ne me défend pas, ses doigts dans mes cheveux, ses mains sur les hanches... Mon Dieu... Ilias me regarde plein de rage, je suis dans la merde.

Ilias : j'avais confiance en toi sale pute, je t'ai prévenu,  à plusieurs reprises , je t'ai prévenu ou pas ?

Moi : Ilias, je t'en supplie c'est pas ce que tu crois...

Ilias : Tu ose me supplier ?

Il jette son téléphone sur le canapé, me saisie par le bras et me fais monter les escalier à toute vitesse, je tiens difficilement debout, ma robe est maculé de sang, il ouvre la porte de la chambre et me jette sur le lit. Encore cette chambre que j'avais rêvé ne plus jamais revoir.

Ilias : Regarde moi !!!! J'ai eu confiance en toi !!! Tu est bien du sang Amoretti, une pute sans fierté.

Il enlève sa veste de costard et s'approche de moi, je suis au milieu du lit quand il me saisi par les pieds et me fais venir vers lui, rapidement tout s'enchaine, il essaye de soulever ma robe, il arrive à la déchirer, et je me débat.

Moi : Arrête , arrête !!!

Ilias : TAIS TOI, quand c'est Aymen tu kiff sa hein, regarde moi Valentina, quand il te fais sa, tu kiff non ?

Il déchire le haut de ma robe d'un seul coup et je me retrouve juste en sous vêtement devant lui, je pleure, j'essaye de me couvrir, de le repousser mais il reviens à la charge et me maintiens les bras, il se colle, j'ai envie de vomir, il colle sa tête dans mon cou en chuchotant.

Ilias : Cette nuit je vais te faire regretter d'avoir osé me trahir de cette façon, devant mes yeux, chez moi....

Moi : Tout mais pas ca... tout mais pas ca... j'suis vierge j'ten supplie à genoux laisse moi

Je sanglote, Ilias me regarde mais ne semble pas atteins, son expression est celle d'un taré. Il est avide de vengeance et je vais payer ce soir pour toute la haine qu'il porte à ma famille.

Il reprend son action et je me débat de toute mes forces, le griffe, il caresse mon ventre, arrache mon soutiens gorge sa main glisse sur ma poitrine, je hurle, il continue, il arrache ma culotte,  non... il ne fera pas sa, il me fera pas sa, il arrache sa chemise et déboutonne son pantalon, je suis humiliée, je pleure de tout mon être, il se colle toujours à moi et m'embrasse de force, il me fixe droit dans les yeux, je l'implore de me laisser, tout vas trop vite, il vas le faire... ... il le fais, je sent une brûlure envahir mon bas ventre, je hurle de douleur, il met sa main sur ma bouche pour me faire taire mais ne s'arrête pas pour autant ... il me regarde quand même avec étonnement mais ca ne dure qu'une seconde et il continue de s'enfoncer en moi, je veux mourir à l'instant,  la douleur est atroce, j'essaye de le repousser de toutes mes forces, je serres mes cuisses mais il me tiens et ne bouge pas... il continue de m'embrasser, je sent son souffle sur ma peau son parfum, ses muscles se contractent, il transpire contre moi et caresse mon visage, son contact est comme une décharge électrique, ça brûle ma peau, les minutes passent, je ne réagis plus, je ne sent plus que le vas et viens de plus en plus intense de son corps et ses mains qui bloquent me bloque toujours. Ma vie défile dans mes pensées, à quel moment j'ai tellement merdé pour en arriver la? Je le mérite vraiment ?

Au bout d'un long moment, je ne saurais pas dire combien de temps il se retire de moi, je suis inerte sur le lit, il se relève, s'habille et sort de la chambre, je ne parviens à bouger aucun membre, j'ai tellement mal, je vois les heures défiler, mon rythme cardiaque est revenu à la normal, la scène se repasse en boucle dans ma tête, je vois son visage, ses yeux, son expression, j'ai envie de vomir... il est 5h du matin quand j'essaye de me lever, je m'assoie sur le bord du lit et me relève, j'étouffe un cri de douleur, je titube jusqu'à la salle de bain, en allumant la lumière devant le miroir je me découvre couverte d'hématome, j'ai un coquard, ma lèvre est ouverte, j'ai une balafre ouverte sur le front, là ou la marche de l'escalier à tapé, sur mon cou des bleus au formes des doigts d'Ilias prennent places, pareil sur mes bras, mes cuisses... j'allume l'eau de la douche et me glisse dessous, je suis anéantie, l'eau brule ma peau meurtrie, je regarde à mes pieds, l'eau est rouge, je me refait la scène encore et encore et encore, je n'arrête pas de pleurer, il m'a tuée ce soir de la pire des manières... je ne l'imaginais pas capable de ça ... en sortant de la douche je met mon bas de survêtement, un sweat et enlève machinalement les draps tachés de sang et en remet des propres, le matelas est taché, je ne pleure plus, j'ai envie de vomir, je me sent sale, et reprend une douche en me décapant presque la peau, je retourne dans la chambre, le jour est levé, je ferme les stores automatique et me couche.

TOME 1. Valentina : Kidnappée, violée, les dessous d'une famille mafieuse Corse.Where stories live. Discover now