Quand à la mort de ma mère j'ai accepté d'aller vivre chez mes cousins en Corse j'imaginais pas que mon voyage depuis Paris me conduirais à une tentative de meurtre, de la violence, un kidnapping, un viol, un amour impossible...
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Je suis avec Aymen, il est au bord du lit et caresse mes cheveux, on se regarde mais il ne dit rien, il est magnifique, il me sourit doucement, s'allonge à côté de moi et me serre contre lui.... je suis tellement apaisée à ce moment, je ferme les yeux en respirant son parfum.
Je réouvre les yeux et sent toujours une main qui caresse mes cheveux, je pense que je suis encore dans mon rêve mais lorsque je lève la tête c'est Rayan qui est la, il est assis au bord du lit, je réalise qu'Aymen n'était qu'un rêve, les larmes commencent à me monter aux yeux, Rayan me regarde tristement il s'allonge et me prend dans ses bras.
Après un long moment il se décide à me parler.
Rayan: Tu sais pas comment j'suis content d'être avec toi et que tu aille bien
Moi: Moi aussi...
Il resserre son étreinte autour de moi.
Rayan: Tu vas bien ?
Moi: Oui ça vas
Rayan: Tu ment toujours aussi mal...
Moi: J'essaye de m'améliorer pourtant.
Rayan: C'est pas simple tout sa hein.
Moi: Ouais, c'est pas simple.
Rayan: J'doit savoir c'qui c'est passé avec Ilias.
J'essaye de me dégager de son étreinte pour lui faire comprendre que je n'ai pas envie d'aborder ce sujet avec lui mais il me rattrape en me regardant tristement.
Rayan: S'il te plait.
Moi: Après qu'il a ... tué Aymen... j'ai réussi à m'enfuir de mon coté mais il m'a rattrapé... il m 'a fait payer d'avoir voulu partir et avoir embrassé Aymen presque devant ses yeux.
Rayan: t'a embrassé Aymen??
Moi: Y a vraiment que sa qui t'intéresse??
Rayan: Non... bien sur que non....je suis désolé j'imaginais pas... qu'il en viendrait à être aussi violent.
Je baisse les yeux et ma respiration se calme d'avoir pu passer cette discussion difficile.
Rayan: J'veux que tu reste vivre ici, moi j'vais m'occuper d'Ilias mais toi jure moi à l'instant que tu vas essayer d'oublier tout sa et me laisser m'en occuper ! JURE LE.
Moi: Je te le jure
Je baisse les yeux et fait mon possible pour paraître la plus sincère possible, Mord toi la langue Valentina, avec de l'aplomb il y croira.
Rayan: Je suis vraiment, vraiment désolé, pour tout Valentina
Je m'apprête à lui répondre mais il m'interrompt.
Rayan : Laisse moi parler... depuis le début j'ai été horrible avec toi, je me suis trompé sur ton compte, je te prenais pour une petite pétasse parisienne qui se croit supérieure à tous le monde et qui n'a rien vécu de sa vie. Je me trompais. T'es plus forte que n'importe qui dans cette maison... t'a jamais... baissé les bras.. et par dessus tout, tu me laisse t'approcher même après la façon dont je t'ai traité tout ce temps. Ca en dit long sur la pureté de ton coeur.
J'observe son visage plein de remords et de regrets, la douce lumière du soleil éclaire ses traits, il à l'air... éprouvé. Je pose ma main sur la sienne.
Moi: Rien ne sert de vivre dans le passé, tu est ma famille Rayan, tout ce que je souhaite au plus profond de moi, c'est qu'on s'en sorte, ensemble.
Le lendemain.
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Il est environs 10h lorsque je descent après une nuit à discuter avec Rayan sur la terasse. Mon oncle vient visiblement d'arriver, et je suis absolument ravie de le revoir ! Il fume une cigarette avec Narciso lorsque j'arrive à sa hauteur.
Jacques: Un vrais plaisir de te revoir Valentina, j'éspère que tu vas bien !
Moi: Oui, je vais bien!
Je lui sort mon sourire le plus sincère pour ne pas l'inquièter. Narciso s'adresse à moi en me servant une tasse de thé dans un service flambant neuf Hermès. Je prend la tasse avec grande précaution par peur de la casser.
Narciso : Salut bambina
Jacques: Je suis heureux de vous avoir tous à la maison... même si j'imagine que je suis loin de savoir tout ce qu'il se passe en mon absence....
Moi: Oui, enfin tous réunis, en famille !
Mon oncle me regarde et me tend son verre de jus d'orange servis dans un verre à pied afin que nous trinquions ensemble.
Jacques : A Salute ! (santé !)
Je trinque avec lui et Armanda nous apporte le petit déjeuner, croissants, pains au chocolat, bagel et toutes sortes d'assortiments, crême, saumon, avocat, oeuf dur... Je me remplis le ventre sans me rendre compte, je n'ai pas mangé de vrais appetit depuis si longtemps, la douleur de la perte d'Aymen me brule le coeur mais je me sent libérée d'un poid de n'être plus seule au moins. J'observe la tablée, les visages sont adoucis, dans un autre contexte personne ne pourrait imaginer que c'est une famille de mafieux, apart peut être mon oncle, avec sa longue balafre tout le long de son visage... ça doit faire si mal... d'ailleurs... je me demande ce qu'il fait exactement ? Etonnement je ne me suis jamais posée la question, il faut dire aussi que je n'ai pas vraiment eu le temps dû aux récents événements... après tout... mieux vaut peut être que je ne sache pas ?
