TOME 1. Valentina : Kidnappée, violée, les dessous d'une famille mafieuse Corse.

Partie 4. Confessions ?

Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal.

Je repense à mes péchés quand Rayan m'interpelle, me tirant ainsi de mes pensées.

Rayan : C'est fini vient on s'en vas, tu pensais à quoi ?

Moi : Rien, ça fais longtemps que je me suis pas confesser mais sa pourra attendre la semaine prochaine.

Ma réponse semble le perturber et il me lance un regard mauvais avant de m'attraper le bras et me faire monter en voiture.

Rayan : T'as tant de choses honteuse à te faire pardonner ?

Moi : Carrément pas, rien d'important.

Le trajet de retour se fait en silence, je sent que mon histoire de confession n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, lorsque nous arrivons je m'apprête à descendre de la voiture quand il me saisis de nouveau par le bras.

Rayan : Que je ne découvre rien sur toi qui pourrais porter la honte sur ma famille Valentina parce que te confesser sera le dernier de tes soucis après ce que je te ferait, tu as compris ?

Il me regarde sérieusement, son visage est dur, je fait un signe d'acquiescement et sort de la voiture.

Je pose un pied dans la villa et voit deux femmes en train de nettoyer le salon, j'imagine que se sont des femmes de ménages, je prend la direction de la cuisine pour aller me chercher une bouteille d'eau et tombe nez à nez avec trois filles attablées au comptoir avec deux garçons en face, l'une des filles me dévisage tandis que les deux autres sont encore trop dans le mal pour se rendre compte que je viens d'entrer dans la cuisine, deux blondasses et une brunes, plutôt jolies mais tellement maquillé, j'ignore la brune qui me fixe avec insistance, les deux garçons sont torses nue en maillot, j'imagine qu'ils vont aller se baigner, moi qui comptais en profiter aujourd'hui...

Homme 1 : Selem

Moi : Salut, -je marque une pause et l'observe un peu plus- alors difficile l'alcool ?

Homme 1  : Tu te souviens de moi ?

Il me regarde interrogateur.

Moi : J'étais pas sur que se soit toi

Homme 1 : J'suis Aymen, c'est pas bien de boire tu sais

Je rigole légèrement et poliement.

Moi : C'est toi qui dit ça ?

Aymen : Ça veux dire que c'est pas la première fois que tu bois alors ....

Moi : Je ne bois que tu vin, et uniquement en dîner figure toi.

Aymen : Oh, excuse nous alors.

Moi : Je t'excuse ne t'inquiète pas pour ça.

Il ne répond pas et part activer la Nespresso dont découle un café qui embaume instantanément toute la piece, je le regarde discrètement, il est grand, beaucoup plus grand que moi, assez musclé je dois dire, petite coupe courte sur le coté et long sur le dessus, des yeux étonnament bleus, matte de peau et sourire colgate qui te fait tomber à la renverse (oui je sais, ultra cliché mais on est toute les mêmes non ?). Je divague dans mes pensées avant de réaliser que la blondasse me regarde avec insistance, ça devient gânant et je me tourne vers elle pour comprendre ce qu'elle veut.

Blondasse 1 : Tu croit que je te voit pas en train de matter ?

Moi : Tu parles à qui comme ça ?

Je n'attend pas de réponse de sa part et préfère tourner les talons et regagner ma chambre, il fait beaucoup trop chaud pour se prendre la tête avec ce genre de fille.

Blondasse 1 : T'a entendu ça bébé ? Pour qui elle se prend cette conne. Rayan, mon pauvre, je sais pas comment tu supporte ça sous ton toit.

Une fois dans ma chambre j'ouvre directement la baie vitrée en grand, les rideaux virevoltes doucement dans les airs en faisant pénétrer l'air marin dans la pièce, j'adore ces moments.