Partie 8 - « Elle rêve d'une brève trêve, trêve »

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🏥 J'entend des bip, bip, bip, mais n'arrive pas à ouvrir les yeux, ma tête vas exploser, je n'arrive pas à bouger, c'est horrible cette sensation, ou est-ce que j'ai atteris ? Je me sent tellement mal... est-ce que je suis morte ?

(...)

J'ouvre doucement les yeux, mais la lumière des néons m'éblouit, ok, aparement je suis à l'hopital, mon dos me fais si mal, j'essaye de me relever un petit peu mais je suis incapable de bouger. J'éspère que je suis juste anesthésié et pas paralysée... j'apperçois près de moi une femme en blouse blanche. Elle attrape son téléphone.

Femme : La jeune femme de la chambre 204 est réveillé docteur, oui, je vous attend. Mademoiselle ? Mademoiselle ? Vous êtes au Centre Hospitalier Notre Dame de la Miséricorde, vous avez été admise il y a 5 jours pour une plaie par balle, je sais que vous ne pouvez pour le moment pas parler mais rassurez-vous, vous avez été prise en charge rapidement et êtes hors de danger.

J'intègre dans mon cerveau ce qu'elle est en train de raconter quand la porte s'ouvre derrière nous.

Homme : Bonjour, s'il vous plait allez prévenir sa famille qu'elle est réveillé et revenez au plus vite pour faire un bilan. Je prend la relève.

Soraya : Oui docteur, je reviens dans un instant.

Docteur : Bonjour Mademoiselle Armoretti, je vais vous demander une extrême concentration, je suis ici pour essayer de vous faire émerger de votre sommeil en douceur, alors, pour commencer je vais vous poser quelques questions simples auxquelles vous essaierez de répondre, je commence, est-ce que vous avez mal ? Contentez vous de répondre oui ou non pour le moment... 

Moi : ...

Docteur : Détentez-vous, je sais que vous êtes faible mais plus vite vous sortirez du sommeil moins vous risquerez d'avoir des séquelles, alors reprenons, est ce que vous avez mal ?

Je me dit putain vas demander à ta mère si ca vas bien moi j'ai mal connard !!!!!

Moi : Conn..rd

Il me regarde choqué, et moi aussi j'suis choqué par ce que j'viens de dire, sans le vouloir en plus...

Docteur : Hm, bon, c'est mieux que rien je suppose ah ah, alors, continuons..

Je vous passe la, on a fait sa pendant 1 heure et j'ai fini par replonger, mais l'infirmière m'a remise une poche de morphine en perfusion alors c'est pas vraiment ma faute.

Quand je me réveille mon ventre me fait un mal de chien, et rien à voir avec mon hospitalisation c'est juste que je meurt de faim ! Je me redresse doucement, j'ai ce truc dans le nez pour respirer, je vais pas faire ma folle et je vais appeler quelqu'un, sur le coté de mon lit j'appuis sur la sonnette, un homme arrive 10 minutes plus tard.

Homme : Bonjour, je suis le docteur Labbé, vous vous souvenez de moi ? Hier soir on a essayé de vous faire émerger, je suis le « connard » pour  employer votre terme !

Je suis tentée de rigoler mais à la place je préfère m'excuser.

Moi : Excusez moi...

Je me sent encore vaseuse mais beaucoup mieux qu'hier, j'ai plein de question en tête, ce qu'il s'est passé, qui m'a amené ici..

Docteur : J'ai appelé une infirmière pour qu'elle vous apporte un plateau repas j'imagine que vous avez faim.

Moi : Attendez... j'ai du mal à rassembler mes souvenirs... qu'est ce qu'il s'est passé exactement ?

Il s'approche et s'assoit doucement sur un petit coin de matela au bout de mon lit.

Docteur : Vous avez été admise il y a 6 jours maintenant pour une blessure par balle, j'étais de garde, c'est moi qui me sui occupé de vous, vous avez été prise en salle d'opération immédiatement, la balle est entré dans votre dos, est passée entre deux cotes, à légérement frolée votre poumon droit et est ressorti, nous vous avons plongé dans un coma artificielle afin de surveiller au mieux les points de sutures que nous avons effectué sur votre poumon, mais ne vous inquiétez pas, la moelle osseuse n'a pas été touché, c'est votre cousin monsieur Rayan Amoretti qui s'est présenté aux urgences avec un ami, vous étiez déjà inconsciente depuis un moment, il nous a expliqué que quelqu'un été venu chez vous pour cambrioler et vous avais tiré dessus, il semblerait que votre cousin rentrait à ce moment la, ce qui a surpris le cambrioleur qui as pris la fuite, vous avez eue beaucoup de chance, s'il n'étais pas arrivé vous seriez surement morte à l'heure qu'il est !

Je manque de m'évanouir en entendant ce récit absurde tout droit sorti d'un scénario inventé par le cerveau en décomposition de mon cher abruti de cousin. Les mots me manquent et je phase un instant.

Moi : ...

Docteur : Ah ! Voilà votre plateau repas ! Je vous laisse vous reposer, je repasserais dans la journée vous voir, à tous à l'heure et reposez vous surtout !!

Je vois s'avancer vers moi un plateau rempli de bonnes choses, j'hume l'odeur délicate du thé à la menthe, j'ai de quoi me faire un vrais festin, du raisin, de la pomme... un jus d'oranges pressées, des croissants... du beurre... je commence à m'empriffrer en oubliant pas de remercier Dieu d'être toujours en vie lorsque la porte s'ouvre dans un fracas. 

Aymen : Ca vas toi, grosse bagra ! 

Je le regard du coin de l'oeil, un morceau de croissant dans la bouche, deux options s'offrent a moi. Lui jeter ma tasse de thé bouillante au visage ou crier suffisament fort pour rameuter toute la sécurité de l'hôpital qui se chargera de foutre dehors ce grossier personnage. J'hésite une seconde avant d'appercevoir du coin de l'oeil la petite télécommande d'urgence pour appeler une infirmière.

Moi : Dégage d'ici sale pd avant que je hurle.

D'un geste que je crois furtif j'essaye d'attraper la télécommande mais mes réflexes et ma rapidité en ont pris un coup avec cette balle entre mes omoplates. Aymen se trouve être plus rapide et me l'arrache des mains.

Aymen : Ah tu continue ? T'a pas envie de repartir sur des bonnes bases ?

Moi : T'a pas vraiment dit ça ? Rappelle moi, à cause de qui je suis ici ?

Aymen : C'est pas moi qui à tiré je te signal ! Alors calme toi

Moi : Et tu ose essayer de te dédouaner ? Qui lui à raconté de la merde ? QUI ? Mh... laisse moi réfléchir ! Attend une seconde... toi ! Sale connard !

Il me regarde d'un air mi choqué mi coupable et je me me retourne de l'autre coté du lit de façon à ne plus le voir. 

Aymen : J'repasserait plus tard...

Et il sort en claquant la porte, je suis sincérement peinée par la situation quand j'apperçois sur la petite table de nuit mon iPhone, je l'allume, il me reste 13% de batterie, j'ouvre safari et regarde les billets d'avions pour Paris, il est absolument hors de question que je remette ne serai-ce qu'un doigt de pied à la villa, désolée pour mon oncle mais là je ne peux pas, j'veux juste me casser de cette ile et retrouver ma capitale, il y a un vol demain à 11h pour Paris RCDG depuis Bastia, niquel, je reserve, je regarde l'heure, il est 14h, ouf, ça me laisse quand même un peu de temps pour me reposer tranquillement... je finis mon déjeuner, j'éspère que Rayan vas pas se pointer, a 17h le docteur repasse comme prévu.

Docteur : Je voit que vous avez l'air d'aller mieux ! Vous avez bien déjeuné ?

Moi : Oui, merci beaucoup pour tous ce que vous avez fait pour moi, vous m'avez sauvé la vie, je vous en suis entierement reconnaissante, cependant je ne peux pas rester plus longtemps ici, j'ai un avion demain pour Paris, donnez moi les papiers à signer pour ma sortie et mes prescriptions..

Docteur : Oula oula, doucement, vous ne songez pas sérieusement à partir ? Vous avez été blessée par balle, c'est loin d'être anodins, et nos bilans pour votre poumon ne sont pas arrivés, il est absolument hors de questions que vous quittiez cet hopital, meme en signant une décharge, vous avez été agressé mademoiselle...

Moi : Vous ne comprenez pas, je doit...

Docteur : Non, c'est vous qui ne comprenez pas mademoiselle, vous n'êtes pas en droit de demander la sortie, votre état de santé n'est pas stable et vous êtes sous ma responsabilité, s'il vous arrive quoique se soit en dehors de cet hopital alors que vous ne deviez pas sortir, je risque d'être radié de l'ordre des chirurgien, sans parler de votre état de santé, vous êtes encore sous oxygène, vous ne tiendriez pas deux heures dehors... Vous comprenez ?

Je l'inspecte un instant, clairement il ne vas pas plier, je me range donc de son coté.

Moi : Biensur, la morphine à du me tourner la tête, je vais me reposer encore un peu... Merci pour tout docteur, à demain.

Docteur : A demain mademoiselle, et passez une bonne nuit !

TOME 1. Valentina : Kidnappée, violée, les dessous d'une famille mafieuse Corse.Where stories live. Discover now