TOME 1. Valentina : Kidnappée, violée, les dessous d'une famille mafieuse Corse.

Partie 16 - Plan B

Je balaye la foule du regard en me déplaçant vers les toilettes mais au loin un couloir attire mon attention, comme un instinct.

J'y aperçois Ilias, je m'apprête à partir le rejoindre pour lui faire part de mon envie "d'aller aux toilettes" quand je vois son air fou de rage et son regard fixé sur son iPhone...

J'essaye de comprendre ce qu'il ce passe quand un de ses homme se décale, juste derrière... entouré de deux hommes je vois Aymen, son visage est en sang, il est méconnaissable, Ilias le frappe avec une force monumentale, Aymen se tourne vers moi, il me fixe un instant, j'ai l'impression que le temps s'est arrêté, qu'est ce qu'il se passe... j'avance d'un pas et Aymen me fais un signe de tête pour que je parte, les larmes me montent, mon coeur se brise... Les hommes sont armés, un pas de plus vers eux et ils nous descendront tous les 2....

Je le contemple une dernière fois, tourne les talons et me dirige vers une alarme incendie, je réussi à l'enclencher par je ne sais quel miracle pour faire diversion et essayer de  lui sauver la vie, je part ensuite en courant, je traverse la salle de réception, l'alarme provoque une énorme bousculade, tout le monde à peur, je bouscule les gens sur mon passage, avant d'atteindre la sortie et malgré la sonnerie de l'alarme j'entend une détonation, je me retourne mais ne vois rien mise apars une foule, je cours entre les voitures garées sans m'arrêter, j'arrive sur un boulevard, il y a de la circulation et je prie intérieurement pour qu'aucune de ces voitures ne soit à Ilias. Est-ce qu'Aymen vas bien ? Je commence à pleurer, je cours, ma robe balaye le sol dans tous les sens... En arrivant à un croisement je me retrouve au vieux port, il n'y a pas beaucoup de gens a cette heure et les rues sont désertes mais les quelques personnes présentes se retournent sur mon passage,  je suis à bout de souffle, mon cœur vas exploser, je décide de m'arrêter dans un petit commerce de nuit pour demander un peu d'aide, sans argent je ne m'en sortirais pas seule, je dois trouver quelqu'un de confiance.

Monsieur : hé... ca vas ?

Moi : S'il vous plait j'ai besoin de savoir comment me rendre à l'aéroport le plus proche

Monsieur : Tu a l'air perturbé viens derrière avec moi

C'est un vieil homme d'une soixantaine d'année, il m'inspire confiance, je le suis et il me fais asseoir sur un banc avant de m'apporter du pain et des fruits, je reprend des forces, je me sent en sécurité, au moins ici il ne me trouvera pas.

Monsieur : comment tu t'appelle ?

Moi : Je m'appelle Valentina, et...

Son téléphone se met à sonner, il s'excuse et sort de la pièce, lorsqu'il reviens 2 minutes plus tard il me fais un sourire forcé, je suis gênée et me demande si c'étais vraiment une bonne idée de venir ici, on entend la porte de la boutique qui sonne annonçant l'entrée d'un client, il se lève, me regarde et sort de l'arrière boutique, à peine le temps d'une minute et j'entend ses pas revenir, je l'entend parler doucement, presque chuchoter ... « elle est la.. » qu'est ce que.. la porte s'ouvre et un Ilias hors de lui fait irruption dans la pièce, je n'ai pas le temps de comprendre qu'il m'attrape par les cheveux et me plaque une fois de plus au mur, il m'étrangle, son regard est plein de dégout.

Ilias : toi...

L'homme de la boutique n'ose pas me regarder et mes yeux s'emplissent de larme, je n'ai plus personne sur qui compter, toujours en me tenant par les cheveux Ilias me sort de la boutique et, avant de monter dans le 4x4, tres théâtralement il se tourne vers le vieil homme.

Ilias : Ta dette est effacée.

Le vieil homme me jette un dernier regard empli de désolation avant qu'Ilias ne me fasse monter de force dans le véhicule. La voiture démarre et le trajet se fais à vive allure, Ilias roule si vite... ses mains sont crispés sur le volant et j'aperçois sa mâchoire se contracter lorsque j'ose enfin tourner la tête ... je ne sais pas quoi faire, je suis plus mal que jamais, je pleure en silence redoutant l'arrivée et ce qui m'attend.