PROLOGUE

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  Ivan et Sofia Oborine sont dans leur chambre sur le point d'aller se coucher. Leur fille Léna, âgée de 5 ans, vient les voir pour leur faire un câlin.

— Bonne nuit maman ! Bonne nuit papa !

— Bonne nuit ma chérie, fais de beaux rêves, lui dit sa mère en la serrant dans ses bras.

A ce moment-là, ils entendent du bruit en bas dans la maison.

— Léna, va te cacher dans le placard, lui dit son père.

— On t'aime très fort ma princesse, lui dit sa mère en l'embrassant.

— Maman, je ne veux pas me cacher.

— Tu dois le faire ma belle. Tu ne dois pas sortir d'ici tant que le calme n'est pas revenu. Promets le moi ?

— Maman, pourquoi ? Je veux rester avec vous !

— Promets le moi, ma princesse ?

— Je te le promets maman, lui dit Léna en pleurs.

— Chut, cache-toi maintenant.

Léna avec l'aide de sa mère, va se cacher dans le placard de ses parents. Ils y ont installé une cachette de façon à ne pas être vu même en ouvrant le placard. Une fois à l'intérieur, Léna est invisible pour l'extérieur. Ses parents sont sur leur lit, comme résignés devant ce qui va se produire. Léna peut voir ses parents assis sur leur lit attendant les personnes qui se sont introduites chez eux. Elle pleure en silence, voulant tellement aller retrouver ses parents. Tout à coup, elle entend des personnes rentrer dans la chambre. Ivan et Sofia regardent cet homme qui est devant eux. Il est grand, le regard sombre, une arme à la main pointée vers eux.

— Je t'avais prévenu Ivan ! Il est impossible de me fuir. Tu as voulu partir du clan pour vivre ta vie avec ta femme, mais je t'ai retrouvé. Et maintenant il est l'heure de payer pour ce que tu as fait.

— On peut peut-être trouver un arrangement. Laisse partir ma femme, elle n'y est pour rien.

— Mais elle est ici, donc tu sais que cela n'est pas possible. Pas de témoins. Il ne fallait pas partir il y a cinq ans en emmenant ma comptabilité. Tu savais les risques que tu prenais.

— La police sera bientôt là, tu ne t'en sortiras pas non plus.

— Ne t'en fais pas pour moi. Il est temps d'en finir.

L'homme prend son arme et tire sur le couple sans états d'âme. Un homme arrive derrière le tueur.

— On a un problème chef, il semble qu'il y a un enfant dans la maison.

— Trouvez- le et tuez-le. Aucun témoin.

— Et cherchez partout les livres de comptes, il doit forcément les avoir gardés avec lui. Retournez-moi la maison s'il le faut, mais je veux ces livres !

Les différents hommes de main du tueur partent dans la maison pour chercher l'enfant et les livres. L'homme qui a abattu le couple, ouvre le placard, pensant trouver l'enfant à l'intérieur. Mais il ne voit rien. Léna reste silencieuse, les larmes coulant sur ses joues après avoir assisté au meurtre de ses parents. Mais comme sa mère lui a dit, elle ne doit faire aucun bruit. Alors elle regarde à travers une petite fente, l'homme qui vient de les tuer. Elle ne voit qu'une chose à part son regard noir, son tatouage dans le cou. Elle se promet de ne jamais l'oublier. Après une bonne heure de recherche et après avoir retourné toute la maison, un homme revient près de celui qui a abattu le couple.

— On n'a rien trouvé dans la maison et on entend les sirènes de la police. Il faut partir.

— Très bien, on se disperse. Allez tout le monde dehors !

Killer's eyesWhere stories live. Discover now