XXVI - Tu veux toujours de la banane pour le dessert ?

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Alexander

Après une douche revigorante, j'ai passé un jean noir et un pull beige avant de descendre à la cuisine. Léna n'est pas encore arrivée, et j'espère qu'elle ne va pas tarder. Son corps me manque déjà. Quand je repense à ce que nous venons de faire tout à l'heure, je me sens durcir de nouveau. Si son ventre n'avait pas réclamé qu'on le nourrisse, nous serions sûrement dans mon lit afin de découvrir de nouvelles sensations entre nous. De plus, j'ai découvert une facette de la belle blonde que j'étais loin d'imaginer. Bordel, la pipe dont elle m'a gratifiée sur le bord de la piscine était une des meilleures de ma vie. Sa langue et sa bouche font des merveilles sur moi.

Je prépare la table en attendant l'arrivée de ma belle et ouvre le frigo afin de voir ce que nous pourrions manger ce midi. J'attrape un reste de lasagne au saumon et aux épinards que je pose ensuite sur le comptoir. Quand je me tourne, Léna est dans l'encadrement de la porte, habillée d'un pantalon beige et d'un chemisier rose poudré. Elle est magnifique, comme toujours. Je m'approche doucement de ma proie sans la quitter des yeux, puis passe mon bras droit autour de sa taille pour la coller contre moi. Ma main gauche caresse sa joue, avant d'agripper une mèche blonde que j'entortille autour d'un doigt.

— Toujours faim ? demandé-je.

— Je meurs de faim ! Je n'ai bu qu'un café ce matin, avant que l'appel d'Irina ne m'interrompe.

— C'est vrai, elle a coupé notre petit-déjeuner, souris-je en repensant au baiser que je voulais lui offrir. D'ailleurs je lui en ai beaucoup voulu.

— Elle s'en ai voulu aussi... quand elle a su ce qu'elle a interrompu, ajoute-elle malicieuse.

— Parce que tu lui as dit que j'allais t'embrasser ?

— Il semblerait.

— Et alors, quels étaient ces pronostics ? demandé-je en me collant un peu plus à elle.

— Deux semaines.

— On dirait qu'elle avait vu juste, ainsi que Nicky.

Je lève son menton de mon index et pose mes lèvres sur les siennes. Je savoure de pouvoir les goûter une nouvelle fois. Je m'enivre de leur douceur. Je glisse ma langue dans sa bouche pour venir caresser la sienne. J'ai embrassé un grand nombre de femmes, mais aucun baiser ne m'a donné ce sentiment irrésistible d'avoir trouvé la bouche que je souhaitais embrasser toute ma vie. C'est donc ça qu'on ressenti mes potes quand ils ont rencontré leurs femmes ?

— Et si on mangeait, dis-je après ce baiser des plus tendres.

— Avec plaisir.

Léna part s'installer sur un tabouret pendant que je m'occupe de chauffer notre plat, puis nous commençons à déjeuner dans le calme. Enfin, un calme seulement d'apparence. Parce qu'à l'intérieur de mon corps, c'est une tornade. Je la bouffe du regard. J'épie chaque geste qu'elle fait. Je m'embrase à chacun de ses rires. Cette perle est ici, chez moi, et a semble-t-il accepté de commencer une relation avec moi. J'ai l'impression d'être un gosse dans un magasin de bonbons, à qui on vient de donner un crédit illimité.

Léna se lève, débarrasse nos assiettes que je n'ai même pas vu se vider, avant de revenir avec la corbeille de fruits et les quelques cookies qui restent. Quand elle passe à mes côtés, je ne peux m'empêcher de l'attraper par la taille et la coincer entre mes jambes. Mon envie de me fondre en elle est trop forte, je n'attendrais pas la fin du repas. Je plonge ma tête dans son cou et commence à la dévorer. J'aspire la peau fine proche de son oreille, avant de la lêcher et de remonter vers son lobe que je savoure aussi. Les bras de Léna ne sont pas en reste, puisqu'ils ont glissé sous mon pull et laissent une traînée de poudre prête à entrer en combustion sur leurs passages.

Killer's eyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant