XXVII - Et sinon, rien à nous dire ?

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Léna

Je me réveille en douceur, contre le torse d'Alex. Celui-ci dort encore si j'en crois sa respiration lente et profonde. Les flashs de notre soirée et d'une partie de la nuit me reviennent, ainsi que ses paroles d'hier soir. Du coin de l'oeil, j'en profite pour observer un peu plus cette chambre, qui accueille, si je dois le croire, pour la première fois une femme dans son lit. Dois-je réellement le croire ? Est-il possible qu'il soit vraiment attiré par moi ? En tout cas, il s'est parfaitement bien appliqué à essayer de m'en convaincre. Je n'ai jamais autant senti les muscles de mon corps. TOUS mes muscles.

Je m'étire comme je peux, en tentant de ne pas réveiller l'homme qui se trouve à mes côtés. Mais c'est peine perdu lorsque je sens sa main caresser mon flanc et sa bouche envahir mon cou.

— Salut, ma belle, susurre-t-il contre ma peau.

— Salut.

— Sais-tu, quelle heure il est ? me demande-t-il en parsemant ma peau de baisers.

— Aucune idée, réponds-je en me collant un peu plus à lui.

Au moment où il tend le bras pour attraper son téléphone, celui-ci se met à sonner. Il se détache de moi, se retourne et décroche en frottant son visage d'une main. Moi, je viens me coller dans son dos, et passe mes mains contre ses pectoraux.

— Oui Sasha ?

— ...

— Merde ! J'avais oublié. Reporte la réunion à dix heures. J'arrive dès que je peux.

— ....

— Pas de remarque s'il te plait. A tout à l'heure.

Alex raccroche et jette son téléphone sur le lit, avant de se rallonger sur le dos. J'en profite pour me hisser sur son torse.

— Un souci ?

— J'ai oublié que j'avais une réunion maintenant, il est neuf heures.

— Tu n'as pas entendu ton réveil ?

— D'habitude je n'ai pas besoin de réveil, je suis toujours réveillé aux aurores.

Il se retourne, m'emportant avec lui, et se retrouve désormais au-dessus de mon corps, en appui sur ses avant-bras.

— Mais il semblerait que dormir dans tes bras, me soit bénéfique, puisque je peux enfin dormir d'un sommeil profond.

— C'est donc ma faute si tu dors si bien ?

— Non, c'est grâce à toi.

Il m'embrasse tendrement, comme il le fait si souvent depuis hier soir. Je ne peux m'empêcher d'onduler contre son érection qui me chatouille.

— Je préfèrerai de loin rester dans tes bras, ajoute-il en parsemant mon cou puis mon buste de baisers, mais je ne peux pas rater cette réunion, finit-il en prenant un de mes seins dans sa bouche.

— Hum... je comprends... je ne voudrais pas... te retarder, haleter-je sous ses coups de langues.

Sa tête descend vers ma féminité qui n'attend que d'être satisfaite une nouvelle fois de ses attentions.

— Alex, tu vas finir par être en retard, si tu prends ce chemin.

Arrivé à l'orée de mon mont de Vénus, il lève la tête et me regarde de ses yeux brûlants de désir.

— Alors, suis moi sous la douche, annonce-t-il en se redressant et en tendant une main.

Il m'embarque avec lui vers la pièce d'eau, non sans m'embrasser fiévreusement, avant de me glisser sous la douche. Je le vois ouvrir un tiroir avant de venir me rejoindre avec un carré argenté entre ses dents. Il ouvre les robinets et l'eau froide me surprend. Je crie sous l'assaut du jet. Bon sang, je suis bien réveillée maintenant. Rapidement, l'eau se met à chauffer ainsi que nos corps qui se meuvent l'un contre l'autre, sous nos caresses nettoyantes. Une fois nos corps lavés et rincés, Alex me retourne et plaque mes mains contre le mur carrelé. D'un geste du pied, il écarte un peu mes jambes, puis une main se glisse vers mon Sud, qu'il s'applique ensuite à cajoler.

Killer's eyesWhere stories live. Discover now