PROLOGUE

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FLASH BACK

Ava : 7 ans

- Bah alors princesse, tu es toute seule ? Où est ta petite bande de mauviette ?

Toute sa bande se marre comme des idiots. Hayden Wallace, mon pire ennemi, la personne que je hais de tout mon être et qui se prend pour le roi de l'école. Papa m'avait pourtant prévenu, il m'avait dit que ce n'était qu'un « petit con » et qu'il valait mieux que je m'en éloigne, mais étant donné que je n'en fait qu'à ma tête, je ne l'ai pas écouté et j'ai quand même essayé de devenir son ami, à ma façon.

Mais comme vous pouvez le constater, ce ne fut pas un grand succès. C'est maman qui m'a incité à aller lui parler pour apaiser les tensions, alors j'y suis allé, parce qu'il y a bien une personne que j'écoute à la lettre,  c'est bien maman. 

Mais je crois que cette fois-ci j'aurais mieux fait d'écouter papa, je suis seule dans un coin de la cours, entourée de sa bande. Ma bande et mon frère m'ont dit qu'ils allaient me rejoindre à la récréation, mais personne n'est venu.

- Tu as perdu ta langue ? Me demande son ami Tyron.

Alors ce mec, c'est vraiment celui que je peux me voir le moins après Hayden. C'est ce qu'on appelle un mouton, il suit Hayden comme un petit toutou et je n'ai qu'une envie, c'est de lui mettre un coup de genoux dans les couilles, mais maman m'a dit que ce n'était pas bien alors je ne fais rien et me contente de le regarder de la façon la plus menaçante possible.

Hayden approche sa main de mon visage et mes réflexes me reviennent tout à coup, mais j'avoue ne pas avoir pensé aux conséquences de mes actes. Il faut savoir que Hayden est quelqu'un de très violent, il a déjà été viré trois fois parce qu'il s'était bagarré dans l'école.

Je lui attrape violemment le poignet pour l'empêcher d'aller plus loin, mais j'avais oublié qu'un être humain possédait deux bras, il m'attrape donc les cheveux de l'autre main et les tire.

- EH ! LÂCHE MA SŒUR AVANT QUE JE NE TE BROIE LES BRAS CONNARD ! Cri mon frère en avançant vers nous d'un pas rapide.

Hayden me lâche et se retourne vers mon grand frère (Alec de son prénom) un sourire insolent au visage.

- Qu'est-ce que tu as Meyer, tu veux qu'on se batte ? Demande Hayden en mettant ses mains dans ses poches.

Ma bande arrive derrière Alec.

Enfin, ce n'est que maintenant qu'ils arrivent ceux-là, j'aurais pu mourir quatre fois que personne ne serait venu m'aider.

Les deux bandes s'affrontent du regard, on se croirait dans un film, cependant, ce moment est de courte durée puisque la surveillante arrive en courant pour stopper tout ça avant que ça n'aille plus loin.

Elle a l'habitude parce qu'en temps normal elle n'arrive pas à temps et tout le monde se tape dessus comme des abrutis. Moi, dans ces moments-là, je me mets à l'écart et j'attends en pleurant, papa m'a promis de m'entraîner pour que je réussisse à me battre comme lui et mon frère, mais ma mère n'est pas trop d'accord avec cette idée.

De toute façon, il y a bien un moment où je vais devoir apprendre et je vais commencer à en parler à maman et à papa dès ce soir. Je n'ai certes que sept ans, mais Alec, lui, à commencer à s'entraîner à six ans et maintenant, il défonce tout le monde sans problème alors je veux être comme lui et pouvoir me venger d'Hayden par la même occasion. Voilà maintenant bien trop longtemps qu'il me fait la misère sans que je ne puisse rétorquer, car je manque de puissance !

Mais c'est décidé, cette époque est révolue et je vais détruire Hayden Wallace en poussière, il ne mérite que ça, moi qui pensais qu'on pouvait devenir amis, j'étais bien trop naïve.


Hayden : 7ans

- PLUS VITE HAYDEN TU ES BEAUCOUP TROP MOU BORDEL ! Cri Roberto.

Roberto est mon entraîneur, mais aussi l'ami et l'allié de mon père. Papa est le chef d'un des plus gros gangs d'Amérique et plus tard, ce sera à mon tour de reprendre le business. C'est pour ça que je m'entraîne aussi souvent.

J'aime Roberto comme un deuxième père, mais pendant les entraînements, ce n'est plus le même et moi non plus, nos affinités doivent être mises de côté durant ces moments-là.

Je cours le plus vite possible, mais avec mes jambes de gamin de sept ans, ce n'est pas si facile que ça. Je suis épuisé, ça fait trois heures que je m'entraîne sans pause, j'en peux plus. Je tombe au sol à bout de forces, ne pouvant pas courir plus.

Je n'arrive plus à reprendre ma respiration, je vois du coin de l'œil, Roberto s'approcher de moi. Mes larmes commencent à monter, mais je les retiens, je n'ai pas envie qu'il soit déçu et papa que va-t-il me dire ? Il va m'en vouloir de ne pas avoir fini ce fichu entraînement.

Roberto arrive à ma hauteur et m'aide à me redresser pour que je puisse m'asseoir contre le mur. Je tente de reprendre ma respiration, tandis qu'il se positionne face à moi en plantant son regard dans le mien. Un sourire apparaît sur son visage, mais je sais qu'il est déçu de moi, j'en suis sûr. Je n'ai pas envie qu'il soit déçu.

- On... reprend... Dis-je avec difficulté en essayant de me relever.

Mais la main ferme de Roberto se pose sur mon épaule, m'incitant à rester assis.

- Non. On reprendra demain, on en a assez fait pour aujourd'hui, je suis fier de toi mon garçon. Me dit-il en se relevant.

- Mais et papa...

Il me coupe avant que je ne puisse finir ma phrase.

- Je dirais à ton père que tu as fait du bon boulot parce que c'est le cas. Fils, tu as 7 ans et tu t'es tapé trois heures d'entraînement sans te plaindre, alors c'est fini pour aujourd'hui, je suis fier de toi.

Je fixe le sol. Je suis content qu'il soit fier de moi, mais moi, je ne le suis pas pour autant. Je n'ai pas fini ce que je devais faire, alors demain, je ferais une heure de plus que d'habitude et cette fois je ferais encore mieux. Comme ça, je deviendrais un bon chef pour mon gang quand je serais plus grand.

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Voici le prologue qui vous aide à vous mettre un peu dans le contexte et l'enfance des persos. 

J'espère que vous l'avez aimé et je vous laisse avec la suite de l'histoire... 

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DEUX OPPOSÉS - TOME 1Where stories live. Discover now