CHAPITRE 57

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POINT DE VUE: HAYDEN

Je suis dans mon bureau, encore et toujours, lunettes sur le nez, j'épluche toutes les informations du dossier que j'ai sur Bradley, le chef des Blood Politicians. Tommy dit que je vais finir par l'apprendre par cœur mais ce qu'il ne sait pas, c'est que c'est justement ce que je chercher. 

Ce mec a une fille mais je n'ai absolument aucune information sur elle. Il avait aussi une femme mais ils ont divorcé quand elle a apprit dans quoi baignait son mari, elle ne voulait pas être assimilée aux armes et à la drogue. 

Son gang est composé principalement d'anciens détenus. Il les a tous repêcher à leur sortie de prison en leur vendant tous les bénéfices d'être dans son gang. En revanche, il ne fonctionne pas comme nous. Tous son gang est dans une seule et même ville, ce qui fait énormément d'hommes près de lui comparé au miens ou à celui d'Alec. En ce qui nous concerne, nous avons placés une poignée d'hommes dans chaque recoins du continent. 

Je sais que Marc en a aussi en France mais ils se font très discrets. 

 Je suis interrompu par la sonnerie de mon téléphone et en regardant le nom qui s'affiche, je n'ai vraiment pas envie de répondre à cet appel mais ça serait du suicide alors.... 

-Oui papa? Je lance après avoir décroché, retirant mes lunettes. 

-Qu'est-ce que tu fais fils? 

-Je travail. 

-Du nouveau sur les infos que je t'ai demandé? 

Les infos sur Logan et Ava. 

-Non, Ava est fermée comme une huître. 

En fait, je n'ai même essayé de lui demander, je sais déjà la majorité de l'histoire. Je n'ai tout simplement pas envie de lui en faire part parce que je sais d'avance qu'il va mettre des hommes 24h sur 24h prêt d'Ava et il y a moyen que celle-ci s'en rende compte et pète un câble. Mon père s'est donné le rôle, depuis la mort de Marc, de surveiller Ava comme si c'était sa propre fille en la mémoire de son ancien ennemi. 

Quelle idée! 

 Il soupire au bout du fil, agacé de ne toujours pas avoir de réponse. A force il se videra bien de son air puisque je ne suis pas prêt de lui apporté quoi que ce soit. 

-Moi aussi je suis heureux de t'avoir au téléphone papa, ça fait un bien fou d'entendre ta voix! Je m'exclame sarcastiquement. 

Mine de rien, même s'il m'agace énormément, notre relation d'avant que nous soyons en froid me manque même si nous n'avions jamais été proche au point de se prendre dans les bras pendant quatre heures. 

-Ferme-là petit con, je me serais mieux porté si cet appel n'avait pas eu lieu dans ma journée. Dit-il avec une pointe d'amusement dans sa voix. 

C'est ça mon père et moi, il me dit l'inverse de ce qu'il pense et moi je le soûle en sortant des phrases plus cul cul les unes que les autres. 

-Je te signale que c'est toi qui a appelé ton adorable fils que tu chéris tant. 

-Pour qu'il me donne des informations importantes mais étant donné que ma progéniture est incompétente... Je vais devoir m'en occuper tous seul. 

-Grand bien te fasse cher père, d'autres questions à me poser avant que ton prince ne raccroche? 

-Non et mon prince, lui, a-t-il des questions? Dit-il en rentrant dans mon jeu. 

DEUX OPPOSÉS - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant