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chapitre 18 : Enola, avant

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- Ça va, ça ne fait pas de trop ?

- Mais non Méline, t'es parfaite !

Souriant grandement, je prenais mon amie dans les bras en lui murmurant que son corps était sublime. Je savais que ses quelques kilos en trop la dérangeaient et j'avais beau lui jurer qu'ils ne changeaient en rien à sa beauté, la blonde persistait à y croire.

On était devenues grandes copines depuis pratiquement six mois, elle était venue me voir lors d'un cours d'art plastique pour qu'on se mette en binôme et je n'avais pas refusé. Luis s'étant mis avec un pote à lui, il m'avait lâchement abandonné et je m'étais retrouvée seule. Depuis, j'avais appris à connaître Méline et je m'étais rendue compte qu'elle était potentiellement l'une des seules filles du collège avec qui je pourrais bien m'entendre.

Il fallait croire qu'elle avait tiré son épingle du jeu.

- Il y aura qui ?

- Mon frère, un de ses amis, mes voisins, quelques garçons de la bande et c'est tout. énumérais-je alors que l'on descendait toutes les deux les escaliers de ma maison, vêtues de nos maillots de bain resplendissants. T'en fais pas, ce sont sûrement des andouilles mais ils sont adorables. Et si y en a un qui t'emmerde, tu m'appelles et je le noie.

- Merci Enola.

J'adressais un clin d'œil complice à Méline tandis qu'elle ricanait, avant que l'on ne mette les pieds sur le gazon chaud de chez moi. Cet après-midi, les hautes températures m'avaient poussées à demander à mon père qu'il ouvre la piscine du jardin et Danny en avait profité pour rameuter tout le quartier.

Heureusement pour moi, il s'était limité à un court paramètre, soit les Gonzalez et leur clique, ainsi qu'un ami à lui. Honnêtement, j'aurais préféré profiter seule de la piscine avec Méline mais c'était toujours drôle quand les abrutis étaient là, ils mettaient quand même un peu d'ambiance.

- Et avec Pedro, ça avance ? chuchotait d'ailleurs la brune avant que l'on ne rejoigne les garçons qui étaient déjà dans l'eau.

- Pas vraiment, on reste amis pour le moment et on s'embrasse de temps en temps. Mais vis-à-vis de Sergio, Pedro a du mal à se positionner.

- Hmm, ça doit pas être évident. je haussais des épaules. Toi t'en as envie ?

- Envie de quoi ?

- De sortir avec Pedro.

Simplement, j'opinais à nouveau du chef, n'arrivant pas à dire clairement ce que je voulais. Oui c'était sûr, j'adorerais marcher au collège avec le bras de Pedro autour du mien, ne pas me sentir épiée par mon ex à chaque fois que j'apparaissais dans son champ de vision. Je savais que Sergio essayait de revenir vers moi, ayant dépassé la phase du déni de notre rupture mais, malheureusement pour lui, j'avais déjà atteint la phase de guérison.

Je ne ressentais plus rien pour lui, je n'avais plus envie de me pavaner à ses côtés, je ne voulais plus que mon prénom soit associé au sien.

Mais à celui de Pedro.

- Ouh, Enola a sorti le deux pièces !

- Ferme-la Fernando. crachait mon frère en donnant une tape sur l'arrière de la tête de notre voisin, avant de nous regarder à nouveau. Salut Méline.

𝘫𝘦 𝘱𝘳𝘦́𝘧𝘦́𝘳𝘢𝘪𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘵𝘰𝘪Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum