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chapitre 40 : Enola, maintenant

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- Celui-là je te le mets où ?

- Dans le fond, merci.

Pedro m'adressait un discret sourire avant de remonter le carton qu'il avait dans les bras, pour se diriger vers un coin de ma chambre. Il déposait mes vêtements au sol et se frottait les mains en regardant partout autour de lui.

Franchement, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans son aide précieuse pour m'aider à emménager dans mon nouvel appartement. Car ça y est, après cinq mois de cohabitation chez les Gonzalez, je finissais enfin par prendre mon envol et par vivre seule. Fernando n'avait fait que de se donner un genre en me faisant croire que je n'allais pas me manquer, j'avais bien vu son triste sourire au moment où les déménageurs étaient venus récupérer mes cartons.

Pas pour autant d'ailleurs qu'il avait voulu participer pour monter les cartons à mon appartement.

- C'est mignon, en vrai. avouait Pedro quand on rejoignait mon petit salon dont la vitre donnait directement sur le centre-ville de Barcelone.

- Ouais, suffisamment grand pour moi.

- Ton salon fait la taille de ta chambre à la maison.

Je pouffais de rire en le poussant de l'épaule, avant qu'il n'attrape mon bras et me tire à lui, m'embrassant alors férocement sur les lèvres. Surprise, je rougissais et me laissais aller au baiser qui me donnait des sueurs chaudes. J'étais vraiment dingue de ce type.

- Ça va faire bizarre la maison, sans toi. me murmurait-il contre les lèvres, son corps totalement écrasé contre le mien.

- T'as vécu dedans quatre ans avant que je n'arrive, tu n'es toujours pas habitué.

- Mais ça faisait presque trois mois qu'on dormait ensemble tous les soirs, j'ai pas envie d'avoir froid la nuit. grimaçait-il, attirant un sourire sur le coin de mes lèvres.

- Sérieusement, t'as quel âge Pedro ?

Ma question le fit grogner et je le payais carrément lorsqu'il me mordait la lèvre inférieure, dans un geste de vengeance. Pas le moins du monde enclin à déclarer une guerre entre nous, je riais simplement et le serrais un peu plus fort contre moi, le remerciant d'être venu me prêter main forte.

Au départ, j'avais eu peur qu'il m'en veuille et qu'il voit mon déménagement comme une envie de m'éloigner de lui. Mais au contraire, je prenais un peu plus d'indépendance et ça ne l'empêchait toujours pas de venir me rendre visite quelques soirs. Tous les soirs de la semaine même s'il voulait, je ne disais clairement pas non.

- T'as faim, tu veux commander quelque chose ? lui demandais-je quand on se laissait tomber sur le vieux canapé que sa mère m'avait donné.

- Non, j'ai plus envie de bouger, j'ai mal partout.

- Petite nature.

- Hé, c'est dur de monter et descendre avec tes cartons plus lourds les uns que les autres. Tu pouvais pas investir dans un appart' avec un ascenseur ?

- Non, c'était le seul qui était bien et qui rentrait dans mon budget. T'as vu le prix des autres, c'était du vol presque.

- Enola... Je t'avais dit que je pouvais te donner une petite avance.

- Et en quel honneur ? j'arquais un sourcil avant de tourner la tête vers Pedro qui me regardait déjà.

- En l'honneur du fait que tu sois ma petite-amie et pas une personne lambda dans ma vie, ça m'aurait fait plaisir.

𝘫𝘦 𝘱𝘳𝘦́𝘧𝘦́𝘳𝘢𝘪𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘵𝘰𝘪Where stories live. Discover now