51. A simple plan

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Hello les filles ! Un p'tit chapitre aujourd'hui et mes excuses pour le manque de suivi... je suis dans la réécriture des derniers chapitres de Sain d'Esprit, et le grand écart cérébral est vraiment très compliqué... Je devrais terminer ce week-end, du coup je serai à 100% sur les Héros de Rien dès le week-end prochain et les choses devraient s'accélérer 💪

***

Lorsqu'Hector entra dans les douches, après un court périple dans les couloirs endormis, les lumières se déclenchèrent automatiquement pour l'accueillir. Assise sur un tabouret en plastique, immobile, Leo s'y trouvait déjà et lui adressa un signe. Il se demanda comment elle avait fait pour ne pas déclencher l'illumination, mais ne posa pas la question. Peut-être fallait-il mesurer une taille respectable. Il ne voulait pas la vexer.

— Alors quel est le plan ? demanda la jeune femme, bras croisés, coupant court aux salutations d'usage.

— On entre, on les retrouve, on les libère, on détruit tout, on sort.

— Oui, alors, merci monsieur le grand stratège, mais ce plan-là, j'aurais pu le pondre sans toi.

— On va profiter du gala de ce soir. Tu vas nous trouver un sauf-conduit. Des... cartes d'identification, comme vous dites.

La dryade écarquilla des yeux stupéfaits.

— Rien que ça.

— Nina disait que tu avais des contacts. Je n'ai pas oublié.

— Mes contacts sont tout autour de nous, Hector. Et je ne suis pas certaine qu'ils aient validé cette rencontre dans les sanitaires.

— Oh.

— Je suis d'ailleurs surprise qu'ils t'aient laissé sortir.

— J'ai été sage. Poli. Obéissant. Apparemment, une attitude servile est valorisée, à votre époque. On la pense issue du respect et non de la peur.

Leo gloussa.

— Bon, mais ça risque de ne pas marcher chez Miles. Je suppose que tu n'as pas l'intention de te présenter la bouche en coeur, déterminé à reprendre ta place dans la boucherie.

— Ça aurait été une solution, surgir face à cette foule rassemblée, sous les caméras de la retransmission en direct... mais de ce que j'ai compris, les chances que je sois abattu sans sommation sont élevées. Je n'ai pas encore atteint ce stade de désespoir.

Leo hocha la tête.

— Mon idée est de profiter du gala pour nous introduire en toute tranquillité dans leur forteresse. En nous faisant passer pour des journalistes.

Son interlocutrice demeura muette, cligna des yeux.

— Des journalistes ? finit-elle par demander.

— Je comptais faire comme ce héros de votre temps. Mettre un costume. Des lunettes.

— Quoi ?

— L'homme super.

Leo le dévisagea, les yeux exorbités, puis explosa de rire.

— Tu crois qu'avec un costume et des lunettes, Miles ne te reconnaîtrait pas ?

— Il me croit mort, non ? Et j'ai perdu en carrure, mine de rien. Je peux me raser, aussi. Y compris les sourcils.

Il les palpa du doigt, la dryade secoua la tête.

— Hector, c'est de la fiction, ça.

— Je suis de la fiction, moi aussi.

Les Héros de Rien (en cours)Where stories live. Discover now