Chapitre 2: La mort aux trousses

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Lama : Je kiffe tellement écrire cette fanfic ! 😆Je me demande quels youtubeurs je pourrais bien faire intervenir dans les prochains chapitres. 🤔 Des idées ?

Sur ce bonne lecture mes p'tits lamas ! (On se retrouve jeudi pour la suite.)

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Début de l'apocalypse: 0 jours

PDV de Thomas

Dehors il fait froid, le vent est si glacial qu'il me brûle la peau. Il fait encore sombre, il n'est que 4 heures du matin. Dans la rue, il y a des gens qui courent un peu partout en criant, des enfants qui pleurent, des personnes qui en profitent pour piller des magasins. Certains véhicules sont en feu. C'est la panique générale. Je n'ose même pas bouger d'un centimètre. C'est une scène terrifiante digne des meilleurs films d'horreurs.

Soudain, un homme tombe à mes pieds. Sa chute est violente et me fait sortir de mes pensées. Il a l'air plutôt âgé et ne parvient pas à se remettre debout avec tous ces gens qui le bousculent. Alors que j'essaie de l'aider à se relever, il tourne sa tête vers moi. Ce que je vois me glace le sang. Il a le limbe des yeux jaunes, du sang dégouline de ses yeux et de sa bouche, il a une sorte de morsure sur la joue et l'on peut voir l'os de sa mâchoire et les tissus musculaires déchirés. C'est-ce que le gouvernement appel dans un de ses messages d'alerte un « infecté ». C'est exactement ce que je voulais éviter à tout prix. Cette vision d'horreur pousse mon instinct de survie à se manifester. Je repousse l'homme de toutes mes forces et commence à courir, le plus vite possible. Je n'ai jamais couru aussi vite de toute ma vie.

Les gens se bousculent, ils s'enfuient tous, essayant d'échapper à ces sortes de « morts-vivants ». J'arrive à une intersection assez importante et en traversant la route, une voiture manque de peu de me renverser. Les gens à bord de celle-ci semblent aussi paniqués que moi. Je continue ma route. J'essaie de faire ce que Damien m'a dit et tente de trouver une voiture mais je remarque rapidement que la plupart des accès sont bloqués par d'immenses bouchons qui doivent s'étendre sur des kilomètres. Je ne suis pas le seul à essayer de sortir de la ville pour sauver ma peau...

Je sais que l'endroit où je dois retrouver Damien se trouve à une vingtaine de kilomètres en dehors de la ville. Je ne suis pas très sportif mais je dois pouvoir y arriver à pied. Il faut que j'y parvienne absolument même. Je dois le faire!

A force de courir aussi vite, un point de côté ne tarde pas à apparaître au niveau de mes côtes mais je décide tout de même de continuer à la même allure. J'entends mon cœur battre la chamade dans ma poitrine et je ressens ma circulation sanguine. J'ai l'impression que chaque pas est plus douloureux que le précèdent. Mon sac commence à peser lourd sur mes épaules. Je sens les larmes couler sur mes joues. J'ai froid, j'ai mal mais ce n'est rien comparé à la peur qui m'envahit.

Je réussis à rejoindre la route principale, je me faufile parmi les voitures et les véhicules de transports de marchandises qui empêchent toute circulation. Pratiquement tous les véhicules sont laissés à l'abandon mais je ne suis pas le seul à courir sur cette route pour m'enfuir. Il a d'autres personnes, comme moi, qui fuient pour sauver leur vie. Un jeune homme, qui court à un mètre à peine de moi, sur ma gauche, se fait attraper la jambe par ce qui est sans aucun doute une de ces abominations de la nature. Cette saloperie s'était cachée sous une voiture pour mieux le surprendre.

Je veux l'aider à s'en débarrasser avant qu'il ne se fasse mordre mais en me tournant vers lui, je vois ces horribles choses qui se rapprochent de nous. Ils sont beaucoup. J'entends l'homme me supplier de l'aider. J'ai peur, j'ai trop peur et il y a ces monstres qui arrivent droit sur nous. Je n'aurais jamais le temps de le sortir de là...

- Pardon...je suis désolé...pardon...

Alors je me tourne et recommence à courir. Des cris de douleur se font entendre. Je comprends qu'il s'est fait mordre. En jetant un coup œil par-dessus mon épaule, je vois que la plupart des « infectés » se sont arrêtés à son niveau. Ils sont en train de le dévorer ! Les hurlements de la victime déchirent le ciel, des cris horribles synonymes de souffrances et d'une mort des plus horribles. Je sens une lourde culpabilité m'envahir. Je me murmure à moi-même, à moitié essoufflé.

- Pardon...pardon...pardon...pardon...

*

Ce n'est qu'environs 3 heures plus tard que j'arrive enfin dans la rue où se trouve la salle de sport où je dois retrouver mon ami. Lorsque je vois le nom de l'enseigne, je recommence à pleurer de plus belle même si en réalité je ne me suis jamais vraiment arrêté depuis ce matin.

En m'approchant je remarque que les portes sont ouvertes. Je m'engouffre à l'intérieur et m'enferme rapidement. Je dépose, pour ne pas dire balancer, mon sac et le couteau sur le sol et me laisse glisser le long de la porte. Je suis là, sur le parquet, à moitié mort de fatigue et de soif, en train d'essayer de reprendre mon souffle. J'en profite pour essayer d'analyser l'endroit. Il est désert, il n'y a plus que quelques lampes qui fonctionnent, tout est resté à sa place. Il y a encore des bouteilles d'eau sur le sol et des serviettes sur certaines machines. On dirait que l'endroit est resté figé dans le temps. C'est assez perturbant... Il y a un tel contraste entre le calme qui règne ici et l'enfer que j'ai vécu avant d'arriver...

J'essaie de comprendre ce qu'il se passe, de savoir pourquoi et comment on en est arrivé là. Depuis quand ces choses existent elles ? Comment sont-elles apparues ? Pourquoi on n'a pas été mis au courant avant que les « infectés » ne se trouvent dans Paris ? Pourquoi l'armée n'essaie-t-elle pas de les arrêtés ? Existe-t-il au moins un moyen de stopper leur propagation ? Est-il possible de les éliminer ? Pourquoi est-ce qu'il a fallu que je sacrifie un innocent pour pouvoir m'enfuir ??

Toutes mes questions restent bien évidemment sans réponse. Personne ne sait, personne ne le saura certainement jamais. Qui aurait pu prévoir qu'en l'espace d'une seule nuit, la race humaine serrait au bord de son extinction ? Moi-même la veille je réalisais un live avec Damien pour notre chaîne youtube, loin de me douter que le lendemain je serais en train d'essayer de sauver ma vie.

Désormais, je n'attends plus qu'une seule chose. Je chuchote, mes paroles sonnent un peu comme une prière.

- Je vous en prie, faites que Damien me rejoigne rapidement...

What Lies Ahead (Terraink) #terminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant