Chapitre 11: Une lueur d'espoir

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Lama : J'ai rien à dire donc juste bonne lecture ♥

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Début de l'apocalypse : 5 mois

PDV de Maxime

C'est quoi cette putain de pharmacie ?! Il n'y a presque plus rien, juste des choses inutiles ou bonnes à jeter à la poubelle ! Elle a dû être dévalisée, il y a déjà plusieurs mois vu l'état dans laquelle je l'ai trouvé, c'est-à-dire vide. Je sens un profond chagrin m'envahir. Sur le coup de la colère, je commence à casser les choses qui me tombent sous la main, à renverser les étalages. Pourquoi c'était si difficile d'aider les personnes que l'on aime ? Pourquoi ?!

J'entends un bruit familier qui me met en alerte. C'est le bruit d'une arme que l'on recharge. Je me retourne immédiatement vers la porte encore ouverte. J'étais si préoccupé que je n'avais pas remarqué le petit groupe de personnes qui venait d'entrer dans le commerce. Ils sont trois. C'est la première fois que je revois des humains normaux depuis que j'ai rencontré Thomas. Ils n'ont pas l'air très commode. Le premier est un homme d'une quarantaine d'année, il a les cheveux et la barbe grise. Le deuxième homme d'une vingtaine d'années à peine, porte ses cheveux brun court. Il est plutôt musclé, je n'ai pas intérêt à me confronter à lui au corps-à-corps, il est évident que je perdrai. La dernière personne est une fille de mon âge à peu près, une très belle femme métisse. Elle tient dans les mains l'arme que j'ai entendue, un fusil à pompe. Par réflexe je lève les mains en l'air. J'ai à ce moment d'avantage peur de ne pas arriver à temps au chevet de Thomas que de perde la vie. J'essaie de négocier avec les nouveaux venus.

- Je vous en prie, laissez-moi partir !

Le plus âgé me répond d'un ton sec.

- Qui nous dit que tu vas pas revenir avec des potes à toi pour nous flinguer ?

- Je vous en supplie, je dois partir rapidement !

- Et pourquoi donc ?!

Je tente le tout pour le tout, j'essaie de les amadouer pour qu'ils aient pitié de moi et me laisse partir même si au fond de moi, ce que je dis je le pense vraiment.

- Mon frère est malade, je dois l'aider ! Je ne veux pas le perde !

- Tu l'aides en cassant la pharmacie ?

- J'étais énervé de ne pas trouver d'antidouleur ! Par pitié laissez-moi partir !

La jeune femme baisse son arme à la grande surprise des deux autres et de moi-même. L'homme aux cheveux gris commence à lui crier dessus.

- Qu'est-ce que tu fais ?! Il est certainement dangereux !

- Il dit la vérité.

Elle lui avait répondu calmement et sûr d'elle. Il la fixa du regard quelques secondes avant de me regarder à mon tour avec ses yeux noirs pleins de haines et de rancunes.

- Comment tu peux en être aussi sûr ?!

- Il pleure.

Je suis moi-même étonné de sa réponse. Je passe rapidement ma main sous mes yeux et constate avec surprise qu'elle a raison. Je n'avais même pas remarqué. L'homme ne paraît pas convaincu.

- Et alors ?! C'est peut-être une tapette !

- Je crois avoir fait suffisamment d'année de psychologie pour savoir lorsqu'une personne pleur sincèrement ou non. Alors maintenant Frantz, tu vas lui foutre la paix !

A mon grand étonnement, l'homme ne dit plus rien, obéissant à la jeune femme brune. Elle me regarde avec sympathie.

- Quels symptômes ?

Je ne comprends pas immédiatement, il se passe trop de chances en trop peu de temps pour que mon cerveau arrive à suivre.

- Qu-Quoi ?

- Les symptômes de votre frère, j'ai fait des études de médecine, je pense que je peux vous aider.

Je suis étonné qu'elle me propose son aide, c'est la chance inespérée que j'attendais pour sauver Thomas. J'allais lui répondre mais cette fois-ci, ce fut le plus jeune qui nous interrompit.

- Mais t'es malade Claire ! Tu vas pas l'aider quand même ?!

- La ferme ! Tu vois pas que je suis un peu occupé là ?!

Elle a crié tellement fort que nous avons tous sursauté. Comme son ainé, l'homme n'essaie pas de riposter, se contentant de fixer ses chaussures. Elle se tourne de nouveau vers moi et m'indique d'un signe de tête que je peux parler.

- Tu peux parler.

- Il a de puissants maux de têtes, beaucoup de fièvre et saigne fortement du nez. Il est aussi très sensible aux sons.

- Il s'est fait mordre ?

- Non, bien sûr que non, je ne serai pas ici sinon...

- A-t-il mangé quelque chose de suspect ?

- Je ne pense pas, je mange toujours la même chose que lui.

- S'est-il blessé récemment ?

- Non vraiment je ne vois pas...

- Emmène-moi à lui.

J'ouvre grand les yeux, je ne m'attendais pas à cette réponse. Les deux hommes derrière elle réagirent au quart de tour et s'écrièrent en même temps :

- Quoi ?!

- Il vaut mieux que je l'oscule mais avant, voyons si l'on peut récupérer quelque chose d'utile ici.

L'homme brun tente de dire quelque chose mais elle lui coupe la parole.

- Mais Claire...

- C'est moi qui décide, tu n'as rien à dire.

Le plus âgé pose sa main sur l'épaule du jeune adulte pour qu'il n'insiste pas d'avantage, lui indiquant du regard qu'il doit se taire. La jeune femme passe à côté de moi sans un mot et se dirige dans l'arrière-boutique. Ses deux acolytes la suivent et le plus jeune me donne un violent coup d'épaule au passage. Je ne bouge pas, j'hésite entre m'enfuir ou les attendent. Elle a dit qu'elle allait m'aider mais je ne sais pas si je peux lui faire confiance pour autant...Elle revient rapidement avec 4 ou 5 boîtes de médocs. Comment avait-elle trouvé tout ça ?

- Vous n'aviez pas fouillé l'étagère consacrée aux femmes enceintes...

Bien sûr que non que je n'avais pas pensé à regarder d'avantage car je ne voyais pas comment je pouvais y trouver quoi que ce soit d'intéressant.

- Euh non...

- Utilisés séparément ces médicaments ne sont pas d'une grande utilité mais le mélange du tout peut donner un puissant antidouleur.

- Vraiment ?! Vous voulez dire que ça pourrait l'aider ?

- Exactement.

What Lies Ahead (Terraink) #terminéWhere stories live. Discover now