What Lies Ahead (Terraink) #terminé

Chapitre 7: Le retour d'un ami

Lama :  Bonne lecture ! :) *Part se cacher en courant*

Frisquette : Je suis la sœur du lama et je l'aide à trouver les idées pour la fanfiction (c'est moi qui trouve toutes les meilleures ;) ♥GOOD READING♥#F

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Début de l'apocalypse : 2 mois et 3 jours

PDV de Thomas

Mes mains tremblent, j'ai l'impression que ce n'est pas réel. Mon cœur bat vite, j'ai des frissons de bonheur tellement je suis ému. Lui, tient fermement son bras qui saigne un peu, il ne m'a pas encore reconnu, trop préoccupé par l'état de sa blessure.

- Maxime ?!

Je vois la surprise qui le traverse à l'entente de son prénom. Il redresse doucement la tête, signe que je ne me suis pas trompé. Ses yeux marron me fixent, ils commencent à briller lorsque leur propriétaire commence à parler.

- Putain... Thomas...c'est vraiment toi ?!

Le simple fait de revoir un visage familier est si incroyable et inimaginable que je crois rêver. J'ai l'impression d'être submergé par toutes ces émotions de bonheur. Les larmes me montent aux yeux. Soudain, l'anciennement surnommé Amixem parcourt la distance qui nous sépare et me prends dans ses bras. Geste inattendu qui fait instantanément grogner Web. Aussitôt il me lâche, un peu gêné par sa propre initiative.

- Je... désolé....c'est juste que ça fait tellement de temps que je n'ai vu personne de mon entourage....

- Je suis si heureux de te voir !

Et j'éclate en sanglots dans ses bras. Dans ce câlin, on se sert tellement fort que l'on a presque du mal à respirer. C'est une étreinte qui frôle une certaine peur de laisser l'autre partir. On tient nos corps aussi serrés qu'il est physiquement possible de le faire, en se pressant d'une telle manière que rien ou presque ne peut nous séparer. Jamais dans d'autres circonstances je n'aurais osé enlacer un de mes amis de cette manière mais le bonheur de ces retrouvailles est bien trop fort pour nous laisser indifférents.

J'ai beau faire le dur, celui qui s'est habitué à vivre seule, qui n'a plus peur de ces choses monstrueuses qui se baladent dans les rues, qui sait se débrouiller par lui-même et qui n'a plus besoin de personne, je me rends compte à quel point ça fait du bien de revoir un visage familier, un ami qui plus est.

On commence à s'éloigner l'un de l'autre, un sourire commun apparaît sur nos visages. Un vrai sourire de joie, un des rares et certainement le plus sincère depuis le début de la pandémie. J'essuie d'un revers de manche mes dernières larmes, il fait de même, tout aussi ému que moi. Mes yeux s'arrêtent sur les longs filés de sang qui coulent le long de son bras. Mes émotions avaient tellement pris le dessus que j'en avais oublié sa blessure. Je dépose mon sac à terre et fouille à l'intérieur à la recherche de bandages et de médocs. Il regarde ce que je fais, il m'interroge du regard qui brille encore d'émoi. Ma gorge me sert, j'ai du mal à m'exprimer.

- Tu peux...t'asseoir sur...euh...la chaise...là-bas ? Dis-je tout en indiquant la chaise d'un signe de tête.

Il ne comprend pas ce que je suis en train de faire. Sa voix est aussi cassée et incertaine que la mienne.

- Pourquoi ?

- Je vais te soigner... ça... Affirmais-je en pointant du doigt son bras blessé.

Il me regarde avec surprise avant de regarder sa blessure.

- Oh ne t'en fait pas... ce n'est pas si grave...