What Lies Ahead (Terraink) #terminé

Chapitre 6: Un espoir devenu réalité

Lama : Mais c'est un nouveau chapitre que je vois là ;) A la base c'était un chapitre beaucoup plus long mais je me suis dit qu'il serait mieux en deux parties :) Enfin bref, bonne lecture !!!

(Ps : Web est une femelle, donc le « elle » est normale)

____________________________________________________________

Début de l'apocalypse : 2 mois et 3 jours

PDV de Thomas

La nuit commence à tomber, restant le plus discret possible, je cours dans les rues de cette ville fantôme. La nature commence à reprendre ses droits, la végétation a déjà recouvert certains véhicules et quelques parties de la route et des bâtiments. Il m'arrive même parfois de croiser des animaux sauvages dans ce qui avait été autrefois de grandes rues très fréquentées.

Il fait froid, j'essaie de garder mes mains au chaud dans les poches de mon manteau et rabaisse un peu plus la capuche par-dessus mon bonnet pour m'abriter du vent. Web, qui marche non loin de moi, pousse un petit aboiement pas très audible, signe qu'elle a vu quelque chose. Je regarde dans la même direction qu'elle et vois deux infectés au loin. Je me contente de faire un détour par une rue adjacente pour les éviter. Ces choses sont bien trop lentes pour me rattraper.

Je me suis en quelque sorte habitué à devoir vivre au jour le jour, à être sur mes gardes en permanence. J'ai appris à garder mon sang-froid face aux infectés, même après avoir utilisé toutes les munitions de l'arme automatique que je garde sur moi dans l'espoir d'en trouver de nouvelles. J'utilise désormais un couteau de chasse et un pistolet semi-automatique trouvé sur le cadavre d'un gendarme.

Je commence à fatiguer, voilà deux jours que je n'ai ni mangé ni dormi, j'ai l'impression de croiser de plus en plus d'infectés ces derniers temps. Les environs en sont envahis. J'aimerais trouver rapidement un endroit calme et sécurisé pour m'abriter cette nuit.

Je m'arrête net quand je vois un supermarché et décide d'y entrer. Je juge bon d'utiliser le couteau, je préférerais ne pas utiliser toutes mes balles tout de suite. Je parcours les rayons, mettant de temps à autre quelques provisions dans mon sac à dos. Web est devant moi et vérifie que la voie est libre. Elle a bien grandi depuis que je l'ai trouvé, je pense que dans peu de temps elle aura atteint sa taille adulte.

Une odeur nauséabonde me fait sortir de mes pensées. Je suis en plein milieu du rayon fruit et légume qui ne sont plus de premières fraicheurs. Je me hâte d'en sortir avant de vomir. Après être passé deux fois dans chaque allée et vérifié qu'il n'y avait aucune brèche permettant aux infectés d'entrer, je monte à l'étage, dans les bureaux. J'ai pour idée de m'y installer pour la nuit, voir pour plusieurs jours.

Arrivé dans un long couloir, je me mets à ouvrir de force les portes une à une pour vérifier que rien ne se trouve à l'intérieur. Je suis devenue méfiant après avoir croisé le groupe qui a tué ce pauvre innocent.

La première, la deuxième, la troisième et la dernière pièce, rien à signaler. Je m'apprête à retourner dans le couloir. Le premier bureau semble le plus adapté pour s'y installer quelque temps, je vais donc y déposer mes affaires.

Tout à coup, je sens le contact froid du métal sur ma nuque. Un individu se trouve derrière moi et pointe ce que je devine être le canon d'une arme derrière ma tête. Web commença à aboyer sur cette personne. Je ne sais pas comment il a fait pour que ni moi ni Web ne le remarque, il n'y a pas d'endroit où se cacher...

- Calme ton chien ou je serai obligé de le tuer.

J'ordonne au chien de ne pas bouger. Je ne voudrais pas perde mon unique compagnon. Elle s'assoit mais continue cependant d'aboyer légèrement et montre les dents.

- Dépose tes armes au sol et lève les mains en l'air.

La voix de l'homme est calme. Je m'exécute sans rechigner, la situation est beaucoup trop dangereuse pour tenter quoi que ce soit. Je jette sur le sol les deux armes à feu et le couteau. Le son de leur chute résonne dans la pièce. Ce mec est calme, beaucoup trop calme, c'est bizarre... J'entends l'individu s'approcher de moi, il commence à me fouiller.

Web, à la vue de l'homme s'approchant un peu trop de moi, croit qu'il est en train de m'attaquer et se jette sur lui. Aussitôt l'homme tire pour empêcher le chien de l'atteindre mais ne parvient pas à le toucher. Je n'ai pas le choix, c'est maintenant ou jamais. Je ramasse rapidement mon pistolet et me tourne rapidement, prêt à tirer. Il pousse un cri de douleur, le chien l'a agrippé au niveau de son avant-bras. Bien que sa morsure ne fasse pas encore trop de dégâts, cela suffit à faire lâcher à l'homme son arme.

J'essaie d'analyser la situation. Plus grand que moi d'une dizaine de centimètres, il porte une veste par-dessus un sweat qui avait été autrefois blanc avec un pantalon marron ainsi que des chaussures de marche. Lui aussi a passé un sac par-dessus son épaule mais également une arme automatique qu'il porte en bandoulière. Au moment où mon regard s'arrête sur son visage, j'ouvre grand les yeux, je laisse échapper un hoquet de surprise tellement je suis stupéfait de voir cette personne devant moi. J'avais instinctivement baissé mon arme et rappeler mon chien en le reconnaissant. Jamais je n'aurais cru le revoir un jour...