Chapitre 41: Un jour de pluie

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Lama: C'est enfin les vacances !!! (≧∇≦)Je vais donc pouvoir poster les chapitres beaucoup plus rapidement ;p

Sur ce, bonne lecture ♥

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Début de l'apocalypse : 1 an, 2 mois, 1 semaine et 1 jour

PDV de Cyril

Il pleuvait de plus en plus fort, le tonnerre grondait au loin. L'eau glacée était soulevée violemment par les bourrasques de vent. Il semblait faire déjà nuit en cette fin d'après-midi tant le paysage était sombre...

Cyril : Jonathan, donne-moi les jumelles...

Le plus jeune lui tendit l'objet en question, prenant soin de bien rester cacher derrière le petit parapet de terre qui commençait fortement à disparaître avec l'averse, se transformant peu à peu en bourbier. Le roux, déjà trempé jusqu'aux os, ignora la boue salissante et s'allongea sur le sol, commençant son observation. Sa vision était obstruée par la pluie dense, ainsi que par les nombreuses branches d'arbres qui ne cessaient de s'agiter, continuellement battues par le souffle puissant de la tempête.

Il réussit toutefois à apercevoir l'endroit souhaité. Une fois de plus aujourd'hui, un visage cadavérique apparu devant lui grâce au zoom puissant des jumelles. Puis ce fut un deuxième, un troisième, un quatrième et un groupe infiniment plus grand. Froissé de la vue que lui offrirent les alentours du camp, il tapa de son poing la terre à côté de lui, ajoutant de nouvelles éclaboussures sur la manche de son manteau déjà bien abîmé. Il se força néanmoins à continuer ses recherches à travers les lentilles de verre, persuadé qu'il finirait par trouver une solution à cette arrivée massive et imprévue d'infectés.

Jonathan : Tu as trouvé un moyen d'entrer ?

Cyril : Non, mais essaie-toi.

Il lui redonna l'objet et celui-ci prit sa place. Son visage se crispa en une moue de dégoût quand sa vision croisa un cadavre particulièrement écœurant, dans un état de décomposition plutôt avancé et recouvert de moisissures en tous genre. Rapidement il scruta la zone envahie, essayant de deviner le nombre de mètres qui séparaient les habitants de ces monstres cruels. Moins de 300 pour sûr...

Jonathan : Ils sont de plus en plus nombreux on dirait...

Cyril : Et les autres ne se doutent même pas de ce qui se prépare...

La base militaire était bordée d'un côté par un bois d'une taille considérable, derrière lequel s'était amassé au fil des jours les morts ambulants. De plus, depuis quelque temps, une épaisse brume, visible depuis la hauteur où les deux hommes se trouvaient, devait empêcher les gardes et les patrouilles de voir la menace approcher.

Jonathan : Il faut qu'on les prévienne...

Cyril : Dès que l'on a une ouverture, on fonce.

Jonathan : Et si l'occasion ne se présente jamais ?

Le plus grand se sentit tout à coup désemparé, pesant l'importance de chaque mot dans la phrase de Jonathan. Il réalisa alors la gravité de la situation, qui risquait rapidement, dans un futur très proche, d'empirer.

Cyril : T'as raison, ça sert à rien d'attendre, on y va.

Il se redressa sous le regard réprobateur du brun, tentant comme il pouvait de maintenir sa capuche en place, puis finalement abandonna cette idée, ce rendant compte de sa totale inutilité face à l'intempérie. Il sortit son arme à feu qu'il avait mis auparavant à l'abri dans son sac à dos, pour venir l'accrocher à sa ceinture, avant de remettre son encombrant bagage sur ses épaules.

What Lies Ahead (Terraink) #terminéWhere stories live. Discover now