What Lies Ahead (Terraink) #terminé

Chapitre 47: Un malheur ne vient jamais seul

Lama: Plus que 3 chapitres et cette fic sera terminé *^* Et j'ai beaucoup d'autre projets dont j'aimerais tellement vous parler ! C'est horrible de devoir attendre ! >w<

Sur ce, bonne lecture <3

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Début de l'apocalypse: 1 an, 2 mois, 1 semaine et 1 jour

PDV de Maxime

Il marchait d'un pas lent, de façon à ce que Cyril puisse suivre avec le moins de difficulté possible. Le roux s'accrochait de toutes ses forces à lui, laissant malgré lui échapper un gémissement de douleur à chaque fois qu'il s'appuyait sur ses jambes. Maxime s'inquiétait un peu plus à chaque nouvelle minute qui passait, ayant parfaitement remarqué les nombreuses contusions qui couvraient le corps tremblant et faible de son amant.

En plus de cela, une question ne cessait de le hanter depuis qu'il avait retrouvé Cyril. Il hésitait à la poser à son petit ami de peur d'avoir à faire face à une énième mauvaise nouvelle. Il laissa son regard s'égarer sur le macadam devant lui, essayant de mettre de l'ordre parmi le déferlement de pensées qui s'abattait sur lui. Finalement, sa curiosité l'emporta. Ne pouvant plus tenir, il tourna son visage en direction de celui de Cyril. Il le regarda un instant, avant de s'arrêter brusquement. Son compagnon lui jeta un regard interrogateur, ne comprenant pas son intention.

Maxime: Cyril... Je suis désolé de te demander ça mais...j'ai besoin de savoir...Où est Jonathan ?

L'expression du visage de son bien-aimé s'assombrit sur-le-champ. Il détourna le regard, fuyant les yeux inquiets de Maxime. Il se mordit la lèvre inférieure, fixant ses pieds. Une larme vint lentement glisser le long de sa joue pâle avant de venir s'écraser sur le sol. Le plus vieux sembla aussitôt comprendre. Il redressa lentement la tête, bouche-bée. Il pouvait entendre les sanglots saccadés de son homme, qui tentait désespérément de les étouffer au creux de sa main.

La vision du brun se brouilla et devint brusquement flou. Il pleurait lui aussi, laissant les gouttes d'eau salé s'écouler le long de son visage fatigué. Il pouvait sentir sa mâchoire tremblait d'émotion, et la main de Cyril s'accrochait avec force à son T-shirt. Il avait mal, affreusement mal. C'était comme si cette nouvelle l'avait frappé en plein cœur, le déchirant en deux. Il prit une grande inspiration et sans un mot, il recommença à marcher.

Alexis, qu'il tenait d'un bras, c'était endormi contre lui depuis que Thomas le lui avait confié. Le jeune adulte essayait de faire le moins de mouvements brusques pour éviter de le réveiller, mais il ne pouvait s'empêchait de trembler, se sentant angoissé, oppressé par la situation et les sentiments douloureux qui le rongeaient depuis peu. Il ignorait ce qu'il devait faire, et où aller. Il s'en voulait terriblement de ne pas avoir pu suivre Thomas pour l'aider à traverser cette éprouvante épreuve, mais il devait à tout prix mettre Cyril et le nourrisson en sécurité.

Il décida finalement de se rendre dans l'allée principale du camp. Elle représentait pour lui le meilleur espoir de croiser d'autres survivants, et peut être même un médecin qui pourrait soigner son ami, qui commençait cruellement à manquer de force et à perdre l'équilibre. L'un comme l'autre, ils tentaient de refouler leur tristesse au fond d'eux-mêmes, d'arrêter de verser tant de larmes.

Les deux hommes, après une marche difficile de plusieurs longues minutes, parvinrent jusqu'au centre de la base militaire. Ils furent surpris d'y trouver tout un groupe de soldats, ainsi qu'un nombre impressionnant de personnes appartenant au corps médical et qui s'acharnaient au travail. Ceux-ci avaient déjà installé des sortes de tentes pour pouvoir prendre en charge les différents survivants qui se présentaient au poste de soin. Les militaires formaient un périmètre de sécurité tout autour de celui-ci, ne laissant passer que les individus qui subissaient le fameux test avec l'étrange machine, et recevaient une étiquette identique à celle que portait Maxime. Dès que l'appareil se mettait à clignoter vert, la personne était emmenée à l'écart, caché aux yeux de tous, ce qui intrigua fortement le jeune homme brun.