What Lies Ahead (Terraink) #terminé

Chapitre 24: La punition de l'innocent

Lama: En voyant le numéro du chapitre je me suis dit "Ah ouais, quand même O-O',  elle est vraiment super longue cette fic" XD Et le pire ? C'est que j'ai encore plein d'idées ! Sur ce, bonne lecture ♥

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Début de l'apocalypse : 7 mois et 3 jours

PDV de Maxime

Je me réveille difficilement, ma tête est lourde. Je mets plusieurs minutes avant d'immerger totalement. Il me faut encore plus de temps pour que ma vision s'adapte et que j'arrive enfin à distinguer les objets qui m'entourent. Je me trouve au centre d'une pièce sombre que je ne connais pas. En voulant regarder derrière moi, je me rends compte que je ne peux pas bouger. Je suis attaché à une chaise avec des cordes.

Je fais un mouvement un peu plus brusque que les autres, une douleur me transperce de part en part en partant de mon pied droit. D'un coup, le souvenir de la traque et du piège me revient en mémoire. Je me penche un maximum vers l'avant pour voir dans quel état est ma jambe. Il y a une flaque de sang sur le sol en béton. J'ai toujours ma chaussure, trouée de chaque côté par de larges trous laissant entrevoir la chair ouverte. La partie inférieure de la jambe droite de mon pantalon est déchirée, jusqu'à mon genou. Quelqu'un s'en est servi pour me faire un garrot au niveau de ma cuisse. Je peux donc voir qu'un hématome s'est formé jusque très haut sur mon mollet. J'ai quelques fourmillements dans la jambe mais ce n'est rien comparé à la douleur que je ressens.

Un courant d'air me fait frissonner. Il fait froid et humide, comme si j'étais dans une cave. Je n'en suis pas exactement sûr mais il n'y a aucune fenêtre donnant sur l'extérieur ce qui me pousse à penser que ma théorie est correcte. J'essaie une nouvelle fois de me libérer de mes liens, au point de m'entailler les poignets. Malgré la meilleure volonté du monde, je n'y parviens pas. Ils ne m'ont pas attaché les jambes mais de toute façon je ne peux pas me lever. Je tente donc de casser la chaise. Je prends appui sur ma jambe valide et me balance de droite à gauche, de plus en plus fort, de plus en plus rapidement. Les pieds de la chaise claquent sur le sol bruyamment, le bruit résonne dans toute la pièce.

Je stoppe ma tentative d'évasion lorsque j'entends un verrou s'ouvrir et une porte en fer. La luminosité de la pièce change aussitôt, signe que c'est une porte qui se trouve dans mon dos. Une ombre apparaît sur le mur face à moi. Quelqu'un entre dans la pièce, des bruits de pas se rapprochent de moi. Un homme de taille moyenne, cheveux noirs mi- longs avec la lettre D tatouée sur l'arcade se place devant la chaise. A la vue de la lettre je comprends aussitôt qu'il y a un lien entre lui et la voiture qui nous a pris en chasse. L'homme marche lentement, il n'arrête pas de tourner tout autour de moi. Il joue avec le couteau qu'il tient dans les mains, fait mine de me le lancer plusieurs fois. Je ne bouge pas, le fixant du regard.

D'un coup, il s'arrête devant moi, pose une de ses mains sur le dossier de la chaise et approche son visage du mien. Je ne vacille pas, gardant la tête droite. Il a un sourire dérangeant qui me met terriblement mal à l'aise mais j'essaie de rien laisser paraître.

Homme : Alors c'est toi le fils de pute qui a tué mes potes...

Je ne comprends pas de quoi il parle. L'homme fronce les sourcils et secoue la chaise fortement, faisant augmenter la douleur de ma blessure.

Homme : Répond !!

Maxime : Je ne vois pas de quoi vous parlez...

L'homme se met à rire nerveusement. Sa voix grave me donne des frissons de peur. Il se redresse, marche un peu devant moi, passe sa main dans ses cheveux avant de se retourner rapidement vers moi et me donner un violent coup à la tête. Je suis sonné, je mets quelques secondes à réaliser ce qu'il vient de se passer. En relevant la tête, je sens un liquide couler le long de mon menton. Je comprends que je saigne du nez, j'ai un goût de fer dans la bouche.