Chapitre 37: Une vérité inconcevable

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Lama : Je n'arrivais vraiment plus à écrire à la première personne, donc j'ai changé un peu mon style d'écriture. J'espère que ce changement ne vous gênera pas trop :) (Il arrivera certainement des fois où l'on repassera à la première personne.)

Pour le prénom du fils de Maxime, comme il y avait beaucoup trop de choix pour ma petite tête, j'ai laissé ma sœur le choisir parmi toutes vos propositions :p

Sur ce, bonne lecture ♥

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Début de l'apocalypse : 1 an, 2 mois et 2 jours

Les couloirs étaient longs et froids, ils semblaient interminables aux yeux de Maxime qui commençait à se demander s'ils trouveraient un jour une sortie. Il fixait d'un œil bienveillant son amant resté auprès de l'adolescent blessé, de peur qu'il ne se sente mal à nouveau. Celui-ci avait d'ailleurs retrouvé quelques couleurs et semblait aller mieux. Devant le petit groupe, avançait seul en-tête Damien, qui les avaient rejoint un peu plus tôt dans la soirée, peu de temps après que Thomas ne soit appelé d'urgence par un de ses collègues. Le brun affichait une mine fatiguée suite à sa longue journée de travail. Il portait d'ailleurs encore son uniforme de fonction, celui de policier, réservé ici aux personnes chargées de la protection des habitants à l'intérieur du camp.

Ensembles, ils avaient pris la décision de bouger un peu, s'ennuyant à mourir dans la petite salle de soin en attendant le retour du bouclé, qui mettait un temps considérable à revenir. Ils lui avaient laissé un mot, au cas où, mais espéraient tout de même le croisé au détour d'un couloir.

L'endroit était gigantesque et silencieux. Le lieu semblait désert à une heure aussi tardive que celle-ci. Il donnait des sueurs froides à Maxime, qui n'a jamais aimé l'ambiance de ce genre d'endroit, surtout la nuit approchant.

Il sembla que tout à coup, la vie revint subitement dans le bâtiment. Le groupe entendait des bruits, des sortes d'exclamations et des rires qui provenaient de l'un des blocs du service hospitalier. Inconsciemment, ils s'étaient dirigés dans cette direction, qui les mena jusqu'à l'endroit destiné aux arrivées des survivants.

Lorsqu'ils arrivèrent jusqu'à l'origine de tout ce brouhaha, ils tombèrent nez à nez avec Thomas, qui se tenait droit, immobile, les bras croisés contre son torse. Il s'était appuyé contre le mur blanc du couloir, l'air exténué. Le cœur de Damien, ainsi que celui de Maxime, ratèrent un battement lorsqu'ils aperçurent les immense taches de sang qui recouvraient ses vêtements de travail. Le plus grand fut le premier à réagir, et interpella son homme qui ne les a pas encore remarqués, trop absorbé par la scène qui se déroule non loin.

A l'entente de son nom, celui-ci se tourna et lâcha un sourire sincère à la vue de celui qui partageait sa vie. L'autre, inquiet de voir son mari dans cet état, l'observait des pieds à la tête, cherchant une quelconque trace de blessure chez le plus petit. Thomas remarqua l'agitation de Damien, et le rassura aussitôt, tout en le prenant dans ses bras durant quelques secondes. Il lui expliqua que ce n'était pas son sang, et qu'il allait bien.

Soudain, le bouclé posa son regard sur le reste du groupe, et lorsqu'il reconnut Maxime, son sourire disparu de son visage. Son expression changea radicalement lorsqu'il vit Cyril derrière lui. Il était inquiet, car il savait que la nouvelle qu'apprendrait bientôt son frère de cœur, risquait fortement de causer une dispute chez le couple.

Un toussotement se fit entendre. Il s'agissait de Lucas, qui venait à peine de retrouver sa famille. Il tenait dans ses bras sa fille, Lilou, âgé de 8 ans, qui, accroché à ses vêtements, ne voulait plus le quitter. A ses côtés se tenait Victoria, qui avait passé un bras dans le dos de son petit-ami, son fils toujours emmitouflé dans la couverture qu'elle serrait contre sa poitrine pour éviter qu'il ne prenne froid.

What Lies Ahead (Terraink) #terminéDonde viven las historias. Descúbrelo ahora