Chapitre 5: L'humanité à la dérive

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Lama : Et c'est parti pour la suiiiiiite X) Ce chapitre n'a pas l'air important et pourtant... hé hé XD

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Début de l'apocalypse : 1 mois, 2 semaines et 5 jours

PDV de Thomas :

Je referme le capot de la voiture violemment dans un cri de colère. Pourquoi fallait –il que tout se lie contre moi ?! Je n'avais roulé qu'une dizaine de kilomètres avant qu'une épaisse fumée noire ne commence à s'échapper du moteur et que la voiture ne tombe en panne. Oui, j'avais finalement appris à conduire, non sans difficultés je l'avoue.

Je suis désormais en pleine campagne, au milieu de nulle part. Des nuages noirs commencent à se former à l'horizon, il ne va pas tarder à pleuvoir. Je passe mes mains dans mes cheveux, totalement abattue. En regardant la voiture, je vois Web qui essaie désespérément de monter sur le tableau de bord pour pouvoir me voir. Il est trop petit pour l'atteindre. Je lâche un petit rire de stress et je vais lui ouvrir la portière. Je me suis très vite pris d'affection pour cette petite bestiole qui ne me lâche plus d'une semelle. Il sort de la voiture et s'assoit aussitôt à mon pied.

Je regarde autour de moi et aperçois une ferme non loin. Avec un peu de chance on pourra y trouver un véhicule, de la nourriture et un bon lit pour la nuit. Il y a un petit chemin de terre bordé d'arbres pour y accéder. Je fais signe à Web de me suivre et commence à me diriger vers le bâtiment. Soudain un coup de feu retentit. Par instinct je me suis allongé sur le sol et tiens le chiot d'un bras. Je reste dans cette position quelques secondes afin de vérifier que tout danger est écarté.

Je me rends compte que le coup ne m'était pas destiné mais provient d'un endroit plutôt proche. J'ouvre mon sac à dos et y installe le petit chien avant de me relever et de courir me cacher derrière un arbre. J'entends des voix plutôt graves qui proviennent de la ferme. Ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu de voix humaines. Je veux dire de vraies voix, qui proviennent de vrais gens, pas les immondes grognements des infectés.

Je décide de m'approcher un peu plus de l'endroit en question. Toujours camouflé par la végétation, la scène que je vois me glace le sang. Cinq hommes, tous armés jusqu'aux dents qui ont en joue une sixième personne, un autre homme qui lève bien haut les bras en signe de soumission. Je ne comprends pas, il n'a pas l'air contaminé...

Un des hommes lui tire dans l'épaule ce qui me fait sursauter. Le pauvre est propulsé sur le sol boueux. Il se tord de douleur. Les autres individus se mettent à rire de la situation. L'un d'entre eux s'approche du blessé et lui donne de violents coups de pied dans les côtes jusqu'à ce que celui-ci se mette à cracher du sang. Un second vient le relever. Le blessé tient à peine debout. Son agresseur, le frappe de toutes ses forces au visage. De nouveau, le souffre-douleur se retrouve à terre. Il supplie ses agresseurs de le laisser en vie.

Je suis choqué de toute cette violence gratuite. L'homme qui semble être le chef de la bande s'approche de la victime et d'un signe de main, fait stopper toutes agressions.

- Donne-moi ton arme.

La personne s'exécute et lui tend, les mains tremblantes, une sorte de revolver. Il tient encore son épaule qui perd beaucoup de sang. Son assaillant prend le temps de regarder l'arme en détail puis il se met à fixer sa victime de manière impartial. L'autre ne bouge pas, certainement figé de terreur. Le leader lui crache dessus avant de retourner l'arme contre son propre propriétaire et tire une balle, droit entre les deux yeux. Je me retiens de pousser un cri de surprise.

L'odieux assassin lance l'arme à un de ses subalternes qui l'attrape au vol. Le groupe se remet en route et passe tout proche de ma cachette. Je réussis à entendre une partie de leur conversation.

- C'est nul, il était moins coriace que celui de la dernière fois.

- Tu parles de celui qui a buté Francis ? C'est vrai qu'il était pas mal celui-là. Il se débattait bien, c'était marrant.

- Au final il aura fini comme tous les autres, tout droit en enfer !

Le groupe s'éloigna en riant. Ce n'était donc pas la première fois qu'ils tuaient de sang-froid. Combien de personnes avaient bien pu succomber à leur folie ? Comment peut-on être aussi cruel ?! Les êtres humains pouvaient parfois être bien plus effrayants que n'importent quels monstres...

What Lies Ahead (Terraink) #terminéWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu