Chapitre 6

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__[...Voiture...]__

Nadjib- Tu dois acheter quoi ?

Massy-en lisant la liste- De quoi faire un mafé.

Nadjib- Azi on te dépose et on va au centre.

J'hoche la tête et Kayëm démarre vers le super marché le plus proche. Ils me déposent non pas devant un centre commercial réservé à l'alimentation mais un où il y a de quoi faire ces soldes. J'aurai mieux fait de venir avec Nesma dans ce cas là. Mais on va éviter de faire des réflexions. Je sors de la voiture en lâchant un merci rapide.

Nadjib- Attends tiens.

Je me retourne vers lui. Il fouille dans ces poches et me tend sa carte bancaire. Je lève les yeux au ciel et la prends sans rien dire. Il sait très bien que je ne vais pas l'utiliser mais bon.

Nadjib- Quand tu as fini tu prends le bus qui passe juste à côté tu vas voir l'arrêt. Tu t'arrètes à Lochères et tu prends le 133. Je viendrai te chercher à l'arrêt.

Massy- Mais ça met deux secondes à acheter les trucs hein.

Kayëm- Ouais mais on va faire heja en attendant. Azi fais-toi plaisir nous on décale.

Je le regarde en fronçant les sourcils puis hausse les épaules et me dirige vers l'entrée du centre commercial. Flemme de réfléchir à ce qu'ils vont faire. Je remplis mon djob et je pars moi. Je sais qu'il est assez intelligent pour éviter les trucs hram. Et puis je ne connais pas Kayëm mais ça m'étonnerait que ces parents le laissent aussi toucher à ça.



















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__[...16h00, Massy...]__

Je sors du centre commercial avec le gros sac de course et les joggings que j'ai acheté pour mes doubles. J'ai déjà mis le mien mais étant donné qu'on fait tout tous ensemble, je me suis sentie obligée d'en acheter pour eux aussi. Et je dis gros sac de course puisque ma mère a décidé de me rajouter des choses à acheter.

Hessoul tout ça pour dire que je galérais bien comme il faut quoi. Je me dirige, comme on m'a dit, vers l'arrêt de bus et regarde les horaires en espérant que le bus arrive rapidement. Le dernier était il y a cinq minutes punaise... Ça n'arrive qu'à moi ce genre de chose. J'espère sincèrement qu'il aime être en retard comme chez moi.

...- Mademoiselle ?

Je me retourne pour trouver quoi ? Le bus mdr. Le chauffeur me regarde puis me montre son numéro. Ah bah 133 c'est le mien. Je le remercie et monte en lui payant son tiquet hyper cher là. Foutent le seum ceux-là aussi.

Je vais m'asseoir tranquillement sous les regards des gens bien évidemment c'est plus drôle. Franchement à force je peux passer au dessus mais c'est toujours un peu frustrant. Comme le dit mon père, je ne suis pas un animal pour que l'on me dévisage ainsi.

Je soupire et attrape mes sacs en entendant l'annonce de l'arrêt auquel je dois descendre. Un groupe de jeune se prépare aussi à faire comme moi en s'amusant à se bousculer.

...- Oh tu es albinos ?!

Massy- Oui.

...-excitée- Je suis choquée de comment tu es belle masha'Allah ! Ne le prends pas mal hein mais ça m'étonne que tu sois albinos et... Je ne sais pas quel mot je peux utiliser sans que ça fasse méchant.

Massy, au-delà de ma maladieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant