Chapitre 31

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__[...21h00, Massy...]__

Massy- Comment ça ? Il est là ?

Adonis- Au téléphone.

Mon père demande le téléphone qu'il lui donne. Il sort ensuite de la chambre avec, sans aucunes pression, mais j'avoue que ça m'aide, je n'avais pas vraiment envie de lui parler là maintenant. Adonis en profite pour s'installer à côté de moi en m'informant de ce qu'il s'est passé durant ma séance de malaise.

Massy- Je l'aurai tué cette fille s'il avait plut

Adonis- En plus je t'avais prévenu.

Massy- Oui bah je sais. Ils sont où mes frères et sœurs ?

Adonis- Dehors. Tu ressors demain il paraît. Moi je vais bouger.

Massy- Hmm. Excuse hein ce n'était pas censé se passer comme ça.

Adonis-rire- Tranquille ça confirme ce que je disais, t'es trop nulle à la boxe et je te tue moi.

Massy- Ouais ouais c'est ça.

Il rigole puis se lève pour me tcheker avant de sortir de la chambre tendis que je le remercie encore. Tous mes frères et sœurs rentrent en trombe. Jorām monte directement sur mon lit et s'installe sous la couette sans pression. Issam me met une tape derrière la tête comme si j'étais sa petite... Façon de parler.

Nessim- Chaud pour toi.

Nesma- Bien fait. -elle se prend une tape- Mais quoi ?! Qui lui a demandé d'aller cuire au soleil même ?

Massy-je tchip- Toujours tu parles pour rien.

Nadjib- Taisez-vous un peu.

On a fermé nos bouches hein. Il a l'air un petit peu sur les nerfs et Issam aussi alors on ne va pas chercher qui que se soit ce soir. Ness' finit par se poser sur une chaise obligeant ma sœur à s'installer à même le sol.

Issam- Demain quand tu sors tu ne bouges plus de la maison.

Massy- Tu ne vas pas t'y mettre. C'est bon il me faut un peu de repos pour que mon corps reprenne du poil de la bête et khlass.

Issam- Khlass ? Massy ça aurait pu être plus dangereux que ça putain ! -je fais les gros yeux face à son haussement de ton- La vérité tu casses les couilles à toujours être passive comme ça ! Toute notre vie c'est être derrière ton dos pour que tu penses à ta gueule !

Nessim- Issam doucement...

Issam- Continue ! Continue de jouer comme ça avec ta santé Massy ! Si je te revois dans cet état, c'est moi même qui t'amène sur un lit d'hôpital avec mes poings ! Sale conne va.

Il baisse son bras et son doigt qu'il avait pointé sur moi et s'appuie contre le mur en tournant la tête vers la fenêtre. Je n'ai pas compris son saut d'humeur là. Je peux très bien m'occuper de moi toute seule et il le sait un minimum. Il n'a pas toujours à passer derrière moi pour savoir si j'ai prit tel ou tel médicament ou si j'ai mit telle ou telle pommade.

Nadjib- Je viens te chercher demain matin vers dix heures ok ? -j'hoche la tête- Dors bien oukthy.

Massy, au-delà de ma maladieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant