Massy, au-delà de ma maladie

Chapitre 35

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__[...21h00, Massy...]__

Je frappe Nessim qui ne fait que de se moquer de moi depuis tout à l'heure tout en gérant Jorām qui doit aller se coucher mais qui fait des caprices puisqu'il y a Shuayb.

Nesma- Hé Jorām va dormir punaise !

Jorām- Mais...

Nesma-gros yeux- Il n'y a pas de mais !

Il frappe du pied mais monte quand même dans sa chambre en pleurant je suppose. La porte d'entrée claque et Nadjib passe devant le salon pour aller dans sa chambre mais se stoppe en nous voyant tous ensemble.

Nadjib- As salam aleykoum.

Nous- Wa aleykoum salam.

Il nous fait un boussah à Nesma et moi et serre la main de mon frère avant de bloquer sur Shuayb qu'il finit quand même par saluer.

Nadjib- Massy mets tes pompes on sort un peu.

Massy- Euh... Il est tard un peu.

Nadjib- Mehlish tu es avec moi.

Je me lève en lançant un regard désolé à Shuayb qui comptait m'emmener voir un film. Il me fait un petit sourire en haussant rapidement les épaules. Je tchek tout le monde et vais mettre mes chaussures avant de sortir avec mon grand frère.

Massy- Où est-ce qu'on va ?

Nadjib- Manger vite fait. -j'acquiesce- Massy... T'es ma petite sœur.

Massy-rire- Oui je sais.

Nadjib- Nan mais tu m'as compris. Toute ma vie je serai là pour toi et tes jumeaux contre n'importe qui.

Massy- Merci.

Nadjib- Pour hier je suis désolé, vraiment.

Massy- Nadjib arrête de t'en vouloir au moindre truc. Ce n'est pas toi qui m'a lâché les mauvais mots c'est elle. Tu n'avais rien à dire ni à faire, je devrai pouvoir me défendre seule. Il faut juste que j'apprenne à répondre avec des mots et pas que avec mes poings.

Il hoche la tête sans quitter la route des yeux. Il n'a pas à se sentir obligé de me protéger contre tout et tout le monde, j'ai la majorité alors si je ne suis pas capable de prendre mes faiblesses en mains c'est mon problème à moi et seulement moi.

Nadjib- Azi viens.

Je sors de la voiture et le suis dans la ville plongée dans le noir bien sûr. On rentre dans un restaurant, il s'annonce et se dirige directement vers une table. Je fronce les sourcils en voyant la fille d'hier. Mon frère s'asseoit sans calculer son sourire et me fait signe de faire pareil.

...- Pourquoi tu l'as amené ?!

Nadjib- Juste ferme là. Le seule truc que tu as le droit de sortir se sont des excuses.

...- Pour ?

Nadjib- Écoute-moi bien Eva, ce que tu as dit hier n'aurait jamais dû sortir de ta bouche alors soit tu t'excuses soit on change la façon de faire.