Massy, au-delà de ma maladie

Chapitre 20

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_[...14h30, Massy...]__

Je sors de la voiture et récupère ma valise dans le coffre avant de faire le tour pour remercier Shuayb. Il est dégouté d'avoir été obligé de rentrer, il voulait rester encore un peu mais vas-y, j'ai mes cours et lui aussi.

Shuayb- On refera hein.

Massy- T'inquiètes. Merci encore Shuayb, ça m'a fait plaisir.

Shuayb- Tout le plaisir était pour moi. Tu passeras à la maison un de ces quatre ? Ma mère elle te demande.

Massy- Pas de soucis je te redis ça.

Je lui tape la bise et me dirige vers chez moi. Je rentre directement pour trouver la maison vide. Oui bah ouais ils sont tous en cours ou presque. Je monte ranger mes affaires puis redescends manger. Je remarque les chaussures de Nadjib dans son coin et décide d'aller le saluer.

Massy-je frappe à sa porte- Nadjib ?

Nadjib- Ouais ?

Massy-j'ouvre- Je suis rentrée.

Il lève la tête vers moi, me regarde de haut en bas avant de me fixer neutrement. Il a du croire que c'était Nesma, c'est pour ça qu'il a répondu. Il reste dans cette position au moins cinq secondes et je comprends que ça ne sert absolument à rien de rester là. Je recule de quelques pas et referme un peu la porte.

Nadjib- C'était bien ?

Prise de cours, je mets du temps à réaliser qu'il vient de me répondre mdr. J'ouvre à nouveau sa porte pour lui faire face.

Massy-j'hoche la tête- Hella on a fait pleins de trucs et tout.

Nadjib- Tranquille alors.

Massy- Tu as mangé ?

Nadjib- Ouais. -blanc-

Massy- Euh... -gênée- On va à la boxe après...?

Nadjib- Avec ton genoux ?

Massy- Nan mais moi je ne fais pas.

Nadjib-étonné- J'ai cours à vingt heure comme d'habitude. Si tu veux venir viens hein.

Je lui souris et referme sa porte avant de descendre les escaliers. Une fois en bas je souffle un bon coup. Le stresse punaise ! On aurait dit deux inconnus qui essaient de se rapprocher c'était pathétique.

Mais bon, on va essayer de recoller les morceaux petit à petit. Ça doit bien faire six bonnes années que je n'ai pas joué le rôle de la petite sœur avec lui, il va falloir un temps d'adaptation je pense. Autant de mon côté que du siens.

Nessim-en rentrant- Ça va le sang ?

Massy-sourire- Oui et toi ? C'était comment le weekend ?

Nessim- C'est à moi de te demander. Comment tu as du te la couler douce !

Massy- Mais pire. Un hôtel géant tu ne t'imagines même pas. Des décoration dorées de partout, de la moquette, des miroirs sur tous les murs...

Nessim- Il y avait de la moquette ?!

Massy-soupire- C'est pour ça que je ne t'aime pas Ness'. Ça change quoi la moquette ?