Chapitre 9

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__[...15h45, Massy...]__

Massy- Mais oui arrête de t'inquiéter.

Issam- Ta gueule je fais ce que je veux.

Massy- Je t'envoie un message dès que je passe la porte de la maison.

Issam- Quoi ?! T'es folle toi, tu m'envoies un message toutes les une heure et demi. Plus un quand tu es arrivée. Nan je sais, tu vas chez Jîhen. Son homme et ces enfants sont partis donc tu peux squatter. Il y aura même Jîmal puisque sa femme a fait pareil.

Massy- Ah nan c'est mort !

Issam- Tu vas c'est tout. Au moins pour ce soir.

Massy-souffle- Ok c'est bon. Je peux y aller maintenant ?

Issam- Tchiiiiip. Fais attention.

Massy- Mais oui je t'ai dit !

Issam- Baisse d'un ton imbécile.

__[... Fin d'appel...]__






Je souris et range mon téléphone dans ma poche arrière. Je fais un gros bisous à Jorām qui ne voulais pas me laisser partir et à tonton Djibril qui me fait la tête mdr. Lui aussi il pensait que je resterais plus longtemps.

Mes parents me donnent encore quelques indications avant de me laisser partir. Je salam mes jum's et Nadjib et rentre dans la voiture. Je leur ai demandé de dire au revoir à tout le monde de ma part, c'est ma famille mais en fin de compte je n'arrive pas à m'y faire.

Nadjib-il ferme ma portière- Tu pourras passer voir mon pote turc pour lui donner les feuilles sur mon bureau ?

Massy- Euh...

Nadjib-il lève les yeux au ciel- Donne à Jîmal il le fera.

J'hoche la tête et Ranya remonte ma vitre ce qui fait sursauter mon frère. Elle en profite pour bien se moquer de lui tendis qu'il la menace. Elle vérifie les derniers détails pour sa voiture et claxonne avant de démarrer pour rentrer. Je fais un signe de main à mon petit frère qui bougeait son bras dans tous les sens puis attends qu'on soit hors de vue pour baisser mon siège au maximum. Je compte bien dormir moi.

Ranya- Donne la vraie raison pour laquelle tu voulais partir maintenant.

Massy- La vérité il faut vraiment que je me concentre sur les études. Après j'avoue que j'étais un peu mal à l'aise quand même. Je crois que je vais m'en tenir à ceux qui sont à Angers pour l'instant.

Ranya- Je ne te comprends pas.

Massy-je ferme les yeux- Il n'y a rien à comprendre Ranya, j'ai plus de mal à m'intégrer et à m'adapter c'est tout. C'est un handicap en vrai mais j'ai toujours appris à me protéger.

Ranya- Mais c'est notre famille !

Massy- Ouais... Sauf que je n'ai pas vécu avec eux moi. Regarde avec vous ça va, eux ce ne sont pas la même. Mohim je n'ai pas envie de polémiquer là-dessus avec toi.

Ranya- Tfouuu.

Elle se reconcentre à cent pourcent sur la route et me laisse somnoler de mon côté. Ça ne lui a pas plu mais on ne peut pas être toujours en accord. La famille s'est aussi important pour elle que pour moi mais dans une moindre mesure et surtout moins d'entourage.

Massy, au-delà de ma maladieWhere stories live. Discover now