Massy rentre tout juste dans le monde adulte. Complexée par sa maladie de peau, il faut qu'elle apprenne à passer au dessus et a prendre confiance en soit pour pouvoir construire son avenir. Elle peut compter sur sa famille mais pas que, elle a l'un...
Je réponds au Snap de Shuayb sans calculer la pile électrique qui me sert de frère. Il a de la chance que je me sois dépêchée de terminer mes cours pour sa tête déjà alors qu'il calme ces coups de pressions. Je l'entends courir dans les escaliers et il rentre dans la pièce qui nous sert de squatte.
Jorām- Massy là !
Issam- Hé hé hé. Déjà que tu n'es pas autorisé à venir dans cette pièce, ne commence pas à prendre tes aises.
Je rigole doucement en voyant la tête du petit. Issam était assis tranquillement et il déteste au plus haut point qu'on le dérange dans ces moments là. Jorām fait sa tête de boudeur et sautille un moment sur place avant de s'arrêter net quand Nadjib relève aussi la tête.
Nadjib- Dernière fois que tu fais ça.
Issam- Vas-y attends dehors. Je t'autorise à jouer avec mon ballon.
Nadjib-étonné C'est vrai ?!
Issam- Non. -il commence a le supplier-
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Massy- De toute façon on va y aller. -je me lève- Mets ton manteau correctement.
Il le fait sans broncher et on sort de la maison rapidement. Il va dans le garage pour pouvoir prendre son vélo quand la porte s'ouvre à la volée. Ma mère regarde dans le jardin et s'arrête à nous en fronçant les sourcils.
Yemma- Vous allez où ?
Jorām-grand sourire- Au parc !
Yemma- Nan c'est l'heure de manger.
Jorām- Mais il n'est pas midi !
Yemma- Nan il est presque quinze heures et tu n'as rien dans le ventre. Donc tu poses ton vélo, tu enlèves ta veste et tes chaussures et tu rentres dans cette maison rapidement bébé.
Massy-rire- On ira après insha'Allah.
Yemma-en rentrant- Et enlève-moi ce survêtement de perdants.
Elle referme la porte derrière elle laissant le petit les larmes aux yeux. Je me retiens de rigoler, elle l'a arrêtée dans son rêve en deux secondes miskin. Je retourne dans la maison après lui en le rassurant du mieux que je peux sinon il va nous taper une crise ici.
Nessim-en descendant les escaliers- Déjà revenus ?
Nesma-rire- Est-ce que vous êtes partis même ?
Jorām- Tais-toi !
Nesma- Jorām tu prends beaucoup la boca en ce moment. Mais continues bébé, je vais te gifler ici tu ne vas rien comprendre.
