Chapitre 15

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__[...17h00, Massy...]__

Sac sur le dos je sors du bâtiment en soufflant un bon coup. Il faut que j'aille chercher Jorām puis Issam qui a eu l'intelligence d'aller à son travail à pied mais qui n'assume plus, bien évidemment. Je mets mon sac à l'arrière et monte dans la voiture pour commencer par le petit.

Je me gare sur le parking de l'école qui se trouve intelligemment à cinq minutes de l'école au moins. Bon j'abuse un peu mais il faut marcher quoi. Je récupère mon petit frère qui m'attendait sagement sur un banc à regarder ces cartes Pokémon je crois.

Jorām- Massy ! Regard j'en ai gagné deux nouvelles !

Massy- Tu mettras dans ta collection c'est bien. Allez an naa tara. (Allons-y.)

Jorām- So ? (Maison ?)

Massy- Nan au travail d'Issam.

Jorām- Pour faire quoi ? -il lâche ma main d'un coup- Un chien loup !

Jorām- Pour faire quoi ? -il lâche ma main d'un coup- Un chien loup !

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Il s'arrête bien comme il faut pour avoir la possibilité de le caresser. Je le laisse faire, il croit que c'est son doudou miskine. Au bout de cinq minutes il en a marre et le relâche. Je sors des lingettes de mon sac et les lui donne, hors de question qu'il me touche après l'avoir caresser.

Massy- Allez monte vite.

Je lui fais mettre sa ceinture et tout avant de redémarrer vers l'immeuble où travail mon frère. Je le bip une fois en bas mais il n'a pas l'air d'avoir envie de descendre ou quoi. Je laisse donc Jorām dans la voiture pour monter à son étage. Lorsque je l'aperçois je souris malicieusement. Il est en charmante compagnie. Je reste quand même à une distance très raisonnable d'eux.

Massy- Issam ! -il se tourne et fait les gros yeux- Désolée de te déranger mais nous sommes prêts à partir et la pluie ne va pas tarder. J'ai mit du temps à repasser ma tenue donc si tu pouvais avoir l'amabilité de venir ça serait magnifique.

Issam-rire- Gamine.

Massy-sourire- Nan serieusement. Je te laisse encore ou tu rentres ?

Issam- Né bé naa. -il me regarde alors que je ne bouge pas- I tara boé ça Massy ! (J'arrive. Dégage Massy !)

Massy-rire- Pas besoin d'être agressif.

Je fais demi-tour vers la sortie et l'attends dans la voiture en souriant. Jorām est trop à fond dans ces cartes pour se poser quelconques questions. Cinq minutes plus tard Issam monte côté passager, il tchek le petit et m'embrasse rapidement le front. Je le regarde s'attacher et tout ça.

Massy, au-delà de ma maladieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant