XXXIX. Apo' : Sans scrupule et fière de l'être !

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Il apparait face à moi, ses cheveux blond volant autour de son visage avenant. Ses yeux bleus sont posés sur moi, semblant chercher la moindre faille.

Prometeos.

Laissant un immense sourire étirer mes lèvres je m'asseoit sur la pique, mes jambes pendant dans le vide, et j'apostrophe le seigneur de la lumière :

<< Par tous les mondes, Prometeos tu daignes enfin me rendre visite ? Jusque là je n'ai eut le droit qu'à quelques célestes et aux deux nouveaux jouets d'Avènement. Mais que fais-tu ici, je te croyais en train de discuter avec Arcadias de vos vieux souvenirs de famille.

Bien sûr que je suis au courent de leur sujet de discussion durant leur rencontre. Cependant rien n'explique sa venue ni même son air impossible et son silence olympique.

- Oh je sais ! Arcadias t'a dis à quelle point j'étais amusante et tu as eut envie de tester par toi même ? Tu t'es rendue compte qu'Ave' était d'un ennui mortel ?

- Loin de là, Apocalypse. Cependant il est venue le moment pour moi d'essayer de te freiner moi même.

- Tu m'étonnes ! Vu l'incapacité de tes sous-fifres, tu fais bien de t'en charger toi même.

Je saute de mon perchoir pour atterrir face à lui. Une dizaine de mètres nous séparent et nous nous toisons au milieu du champs de stalagmites noirs. Distance de sécurité. Les seigneurs sont puissants, presque autant que les cavaliers et même si cela me tue de devoir le dire, il pourrait très bien me freiner... rien de plus bien évidemment mais tout de même ! Je ne tolererai pas qu'on me mette des bâtons dans les roues.

- Crains tu pour ta vie Prometeos ?

- Pas forcément, vois-tu Avènement agirait avant qu'il ne soit trop tard, autant que tu le ferais pour mon frère.

Pas faux.

- Alors tu te reposes sur ton amante ? Ça n'est pas très viril tout ça...

- Cela fait des millénaires que tes cavaliers cherchent à me tuer et jusqu'à preuve du contraire je me tient devant toi.

Là maintenant, je pourrais le désintégrer, le réduire en poussière, l'écarteler pour son insolence. Je me fais violence pour garder mon calme.

- Je pourrais tout aussi bien céder à mes pulsions et te tuer.

Il sourit et secoue la tête :

- Tu n'en as pas le droit. Fais le et Avènement tue sur le champs Arcadias.

- J'ai tous les droits misérable volatile ! je ne peux m'empêcher de rugir sous le coup de la colère.
Pour l'insulte je repasserai.

- Sauf celui de me tuer. Tes cavaliers, ton seigneur et même les ténébreux en ont le droit. Mais si tu le faisais Avènement répliquerait immediatement avant que tu ne puisse faire quoique ce soit.

Il croise les bras l'air de me narguer. Je me parre d'un mielleux sourire et sussure :

- Fais attention mon agneau de lumière, je ne suis pas sûr que mon attirance pour ton frère soit plus forte que ma rage...

- Ton attirance peut être pas en effet, mais ton amour ?

Je ne cille pas. Si Prometeos cherche à me destabilisant avec cette histoire je ne peux m'empêcher de lui faire remarquer qu'il est exactement dans la même situation avec Avènement. Je rajoute même :

- Et contrairement à Ave' je ne rechigne pas à tuer un ennemi juste pour le plaisir de la voir souffrir. Elle ne lèverai la main sur Arcadias que si elle n'a pas le choix alors que moi...

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