31 _ Si je t'ai toi, cela me suffit

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Mille excuses pour hier, je n'ai vraiment pas eu le temps de publier le chapitre! Cela ne m'arrive jamais d'habitude... Je ne voulais pas le bâcler pour le poster à tout prix.

Lisez la NDA à la fin, c'est important! (date du prochain chapitre)

Bonne lecture :*

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Fin prête pour me rendre au bureau, je déambule dans l'appartement à la recherche des clefs, enjambant Chester encore endormi par terre. Lorsque je mets la main dessus, je les récupère d'un geste vif. Toutefois, avant de quitter l'endroit, je fais un détour dans la chambre où Eliott somnole, allongé sur le ventre. La peau de son dos s'offre à moi. Il ouvre difficilement une paupière en m'entendant entrer. Je m'assois doucement à côté de lui.

— Je vais travailler, chuchoté-je. Tu nous rejoins pour dix heures, tu n'oublieras pas? Je t'ai laissé l'adresse dans la cuisine.

Il enfouit son visage dans son oreiller en soupirant avant de revenir vers moi.

— D'accord, souffle-t-il.

— Appelle-moi quand tu seras arrivé, je viendrai te chercher.

Mes doigts longent sa colonne vertébrale nue puis je dépose un baiser sur son front. Quant à lui, il ne bouge pas. Je sais qu'il est très stressé. Pour autant, il a conscience de l'importance de ce rendez-vous. Alors, il consent à se redresser pour m'embrasser rapidement.

— A tout à l'heure, affirme-t-il en retombant dans le matelas.

Je lui offre un sourire rassurant en remontant le drap jusqu'à ses épaules avant de quitter la pièce. Ce qu'il ne semble pas deviner, c'est que je me sens au moins aussi angoissée que lui. Ainsi, lorsque j'aperçois une grosse bête dans mon salon, je sursaute sans comprendre qu'il ne s'agit que de Chester. Ce dernier s'avance vers moi, réclamant ses caresses du matin. Je m'accroupis à sa hauteur :

— Tu prends soin de lui pendant que je ne suis pas là, d'accord? murmuré-je.

Bien évidemment, il ne me répond. Seulement, je sais qu'il le fera, comme toujours. Finalement, le temps que je rejoigne la porte d'entrée, j'entends Eliott grogner lorsque son chien saute sur le lit pour s'allonger à ses côtés. Il n'y a plus qu'à espérer que ma propriétaire ne rôde pas dans les parages, les animaux sont interdits dans la résidence...

* * *

Depuis ce matin, j'ai emménagé dans le bureau de Liv. Il m'est absolument impossible de me concentrer. Du coup, j'ai obtenu un bout de meuble où mes dossiers sont empilés. Nous restons silencieuses, même si elle m'a beaucoup réprimandé sur mon stress contagieux. Eliott ne devrait plus tarder. Adrien est en déplacement : un problème en moins!

Ça y est : un message me parvient.

— Il est là, je reviens ! m'exclamé-je en me levant d'un bond.

Je ne lui laisse pas le temps de réagir que je me précipite dans le couloir. Je le traverse en courant, évitant de justesse un collègue puis dévalant les escaliers. J'ouvre les portes vitrées du hall et découvre mon compagnon à quelques mètres de là, faisant les cent pas. Seul.

— Hey. Te voilà.

Les mains enfoncées dans ses poches. Les traits tirés. Les yeux fatigués.

— Salut.

J'entrelace nos doigts afin de les presser en espérant le rassurer, en vain. Il ne semblait pas aussi stressé pourtant, ce matin. Manifestement, il a eu le temps de ressasser ses interrogations.

MiroirHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin