Only journalist // MBAPPE

15.

SVP LISEZ LA FIN J'AI BESOIN DE VOTRE AVIS SVP

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Samedi, 10H40

Je me réveille d'une nuit paisible, j'ai très bien dormis. Une nuit sans insomnie, une réveil normal. Je me remémore la soirée d'hier et mes joues rougissent instantanément. Kylian et moi allions nous embrasser et je n'avais pas l'intention de le rejeter, bien au contraire. J'ai aimé sentir ses mains sur mes hanches et son regard dans le mien. Evidemment comme à son habitude, Neymar est sorti de nul part et nous a fait tout arrêter. Ce matin c'est repos pour tous les joueurs étant donné qu'ils ont match ce soir. J'allais envoyer un SMS à Kylian mais celui-ci me devance. 

|SMS|

Kylian: Netlfix ?

Moi: Mon ordinateur est prêt. Le code 0013

|FIN|

Je l'entends toquer et il rentre directement puisque je lui ai donné le code. Il arrive me sourit et vient s'installer sous la couette. Je place mon ordinateur sur ses genoux et il m'attirent contre lui jusqu'à ce que je me retrouve contre son torse et son bras vient se mettre autour de moi et il dépose sa main sur ma hanche dénudé puisque mon tee-shirt est légèrement remonté en bougeant. Nous passons ensuite l'après-midi à regarder notre série, je me sens bien et lui s'endort très rapidement contre moi. Quant à moi, je coupe Netlfix et décide d'écrire mon article sur l'ambiance. J'écris aussi un mail à mon patron.

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De manon.carner@gmail.com

A hernandez.director @gmail.com

Bonjour Monsieur Hernandez, 

Je suis actuellement en déplacement avec le club mais je ne peux attendre pour vous parler. Je sais bien que le rôle d'un journaliste est de savoir prendre du recul mais j'ai échoué. Le premier article que je vous ai envoyé je le regrette, il va faire souffrir les joueurs concernés et il ne parle pas sport alors je ne pense pas que le publier serait correcte. Nous ne sommes pas un journal people et je suis sur que vous êtes d'accord avec cela. C'est pourquoi l'article sur Kylian et Neymar n'est pas digne de notre journal. J'espère que vous comprendrez mon choix de le supprimer. Je pense et j'espère que mes autres articles seront tout de même à la hauteur de vos espérances.

Cordialement,

 Manon Carner.

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J'envoie mon mail et je sens comme un poids tomber de mon corps, comme si j'allais enfin arrêter de culpabiliser et peut être pouvoir me lâcher un peu plus. Une fois envoyé je reprends mon article sur l'ambiance. J'arrive étonnement à le finir alors que j'essaye, en vain, de l'écrire depuis déjà plusieurs jours. Puisque je l'ai fini, je remets Netflix et continue de regarder notre série, toujours contre Kylian qui dort paisiblement.

Stade de la Juventus de Turin, 20H35

Les joueurs reviennent aux vestiaires après s'être échauffer sur le stade. Je les regarde et je perçois dans chacun des regards de la concentration. Ils se concentrent sur les paroles du coach mais aussi du capitaine. Tous ont le visage fermé prêt à affronter l'équipe adverse qui n'est pas des moindre. Chacun enfile son maillot et rejoint le couloir menant au terrain. Pour la première fois je ressens comme une part de stresse, jamais je ne m'étais intéressée au football pour de multiples raisons. Mais aujourd'hui je veux encourager l'équipe, je veux qu'ils gagnent et leur apporter toute la fierté qu'ils donnent au public. Alors que les joueurs discutent dans les couloirs, je me dirige vers les bancs qui nous sont destinés. Je referme mon manteau lorsque je franchis la grande porte extérieur. Il ne fait pas si chaud en Italie finalement. Je sens une main m'agripper le bras et m'obligeant à me retourner.