23.

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KYLIAN.

Je suis vraiment con. Manon est partie en courant dans sa chambre je suppose, quant à moi je rejoins la salle de déjeuner mais je remarque Marco et Edinson juste à deux pas de moi. Je les rejoins et je peux vous assurer que je ne mène pas large car ils me fusillent du regard, bon et bien je crois que je vais me faire disputer. 

"Edinson: Je ne sais pas quoi te dire à part que tu es con. 

Marco: Et blessant. 

Edinson: Et méchant avec une fille qui ne mérite pas ça.

Moi: Mm je sais bien.

Edinson: Elle mérite du respect, vu sa réaction il ne se passait pas rien entre vous et toi tu couches avec une autre ? Enfin ressaisis toi !

Marco: On ne dit pas ça à sa copine ! Déjà que pour elle le sexe c'est quelque chose de sacré et toi tu lui balances que de toute maniere tu n'avais rien fait avec elle donc ce n'est pas grave ! Mais mec elle comprend que si elle ne couche pas avec toi tu vas aller ailleurs !

Edinson: C'est la meilleure manière pour lui faire perdre confiance en elle mec ! En plus avec Manon vous alliez si bien ensemble ! Tu fais chier Kylian.

Je suis actuellement en train de me faire engueuler par mes potes, génial. Je suis au courant que je l'ai blessé mais je n'ai pas réfléchis, j'ai dis ça sur la colère... Puis ça m'a rendu fou de la voir avec Edinson. 

Moi: Toi, dis-je en m'adressant à Edi, tu jouais à quoi avec elle aussi ? 

Mon ton est sec, il m'a gonflé à la faire rire aussi. Il y a en moi une part de jalousie, j'aurais aimé aller vers elle et la faire rire aussi. 

Edinson: Elle voulait te rendre jaloux, elle voulait te pardonner si ce n'était pas déjà fait..."

Merde. C'était évident maintenant que j'y pense ! Je fais demi tour et part en direction de la chambre de Manon pour m'excuser, sincèrement. Mais arrivé devant sa chambre, je toque en vain. J'essaye d'ouvrir la porte et tombe sur une femme de ménage. Je commence à lui parler mais je comprends qu'elle ne parle pas un seul mot français et comment vous dire que je ne suis pas bilingue moi.

"Moi: Euh... habia una chica aqui normalmente ! [Euh...il y avait une fille ici normalement.]

La femme: Si pero se fue ! [Oui mais elle est partie]"

Double merde. Je descends vite à l'accueil en espérant la voir, mais non. J'essaye de l'appeler mais elle ne répond pas. Je courre vers la salle de déjeuner et demande aux garçons si ils en savent davantage. Aucun ne me répond, signe de non ils ne savent pas. Mais le coach pose sa main sur mon épaule et m'annonce qu'elle est partie partie. Elle lui a dit que c'était une raison familiale mais je sais que non. Le coach m'annonce aussi que son vol est dans dix minutes, donc c'est mort. Je m'assis à côté de Neymar et je n'arrive pas à cacher ma tristesse, oui je suis triste. J'aurais aimé pouvoir lui parler une dernière fois avant de rentrer à Paris, m'excuser à nouveau. Je suis bon qu'à ça de toute manière. Le match est ce soir, j'ai la cheville en vrac et le moral aussi. Je ne pense pas jouer, je ne ferais rien de bien. 

**

Le match a commencé et mon équipe mène. Je suis sur le banc et pour une fois sans regret. Je n'ai pas la force de jouer. Je ne cesse de penser à elle, je veux me faire pardonner. Elle a tellement déjà souffert et moi j'en rajoute une couche. Je crois que je suis un monstre. Je ne voulais pas ça, elle est celle que je veux. Vendredi matin était l'un de mes plus beau réveil, l'avoir à côté de moi et pouvoir la prendre dans mes bras était une sensation unique. Puis la fille de samedi était vraiment pas terrible, elle n'en valait pas la peine. 

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