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SVP LISEZ LA NOTE A LA FIN
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Kylian

Elle ne me regarde presque plus, m'évite et semble pour autant heureuse. J'en ai coeur le serré de subir cette situation. Je suis si malheureux sans elle, je ne peux pas imaginer qu'elle puisse être heureuse sans moi, sans un nous.

J'ai fait la plus grosse connerie et quand enfin elle me pardonne il faut que le pire arrive. La meuf tombe enceinte, moi je voulais juste coucher, rien de plus. Je suis con, mettre une capote ce n'est que deux secondes de perdues et maintenant c'est la femme de ma vie que je suis en train de perdre. Il y a sans doute pire dans la vie, mais je n'arrive pas à penser à autre chose. Même les entraînements ne me font pas changer d'idée. Je veux qu'elle me pardonne une fois pour toute mais j'ai l'impression d'avoir utiliser toutes mes cartes, de ne plus pouvoir faire quelque chose. Je dois juste subir la situation.

A l'entrainement, elle s'amuse, travaille et profite pour passer du bon temps avec les autres. Ils ont l'air de l'apprécier et elle semble combler. Heureuse. Je suis spectateur de son bonheur, sans aucun pouvoir.

"Didier: Kylian bouge toi merde ! Tu comptes revenir parmi nous ou tu vas rester planter là ?

Et en plus je n'arrive pas à me concentrer. Je fais mine d'être fatiguer et rentre au château.

Moi: Je vais aller me reposer, j'ai des vertiges."

Le coach ne semble pas convaincu du tout mais me laisse tout de même partir. J'ai senti le regard insistant de Manon mais qu'importe, je dois me reconcentrer, j'ai une coupe du monde à jouer et à gagner ! Elle s'éloigne de moi et je dois en faire autant, pour mon bien et pour ma concentration.

Je change d'avis sans cesse, je veux la voir et lui parler mais quelques minutes suffisent pour m'en dissuader. Je me pose sur mon lit et reste allongé, pensif. Je crois que je fais une déprime.

TOC TOC

Je dormais, merde.

"Moi: Je dors !

Antoine: Kylian ouvre nous.

Je suis presque déçu que ce ne soit pas Manon, au fond, j'espérais que ce soit elle, qu'elle vienne et qu'on se réconcilie comme si il n'y avait jamais eu de disputes... C'est beau de rêver.

Antoine: Grouille toi mec !

Moi: Je dors !

Paul: Dans trois secondes je pète ta porte !

Je tiens un minimum à ma porte donc je me lève, difficilement, et leur ouvre la porte. Les deux fauves entrent en trombe dans ma chambre et s'installent sur ma chaise de bureau pour Paul et Antoine s'allonge sur mon lit, le mien pas le sien, mais aucune gêne se lit sur son visage, j'imagine qu'il se sent comme chez lui.

Antoine: Fatigué ?

Paul: Ou plutôt mytho ?

Je ne réponds pas, je ramasse quelques trucs qui traîne en attendant ce qu'ils ont à dire.

Antoine: Tu ne nous la fait pas à nous, on ne te pas cru une seule seconde. Tu aurais sans doute été moins fatigué si tu avais joué au lieu de regarder Manon.

Paul: Passe à autre chose, tu as été trop loin pour espérer une dernière chance.

Moi: Vous êtes de vrais bons potes.

Je le dis en ironisant. Je n'apprécie que très peu leur présence, si c'est pour me sermonner, ils auraient mieux fait de s'abstenir.

Antoine: Un mec ferait ça à ma soeur, je le tue.

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