« -Ne m'abandonne pas. »
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nous ne réagissons pas tous pareil aux chocs que l'on subi dans notre vie. certains tiennent le coup, d'autres arrêtent de manger, perdent le sommeil, se renferment dans l'alcool, la drogue, et parfois démissionnent de l...
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• point of view thalia bree •
« - Putain c'est froid gros connard ! »
Il pouffe en passant une main dans ses cheveux. Mais ai-je l'air de rigoler ? J'ai plutôt une envie de l'égorger jusqu'à ce que son dernier souffle ne soit rendu.
« -Arrête de rire enfoiré, et retire tes mains de la, merde. »
Il retire ses mains mais les dépose sur mes hanches et me fait entrer de force dans la piscine, mouillant tout mes vêtements avec. Et même si je me débats en grognant, rien ne sert de lutter contre ces muscles là, alors j'use des mots.
« - J'te promets que dans les trois prochaines secondes j'vais t'enculer tellement fort que t'arriveras plus à marcher.
- J'attends que ça, me sourit-t-il
- Connard.
- Arrête babe j'sais que t'en as autant envie que moi, me susurre-t-il tandis qu'il se rapproche de plus en plus de moi »
Une fois ses derniers mots sortis, son visage s'approche de moi. Tellement près que je sens son souffle s'échouer sur mon nez. Puis dangereusement, il pose ses lèvres sur les miennes et m'embrasse. Il y met toute sa force. Tellement que je dois me retenir au bord pour ne pas tomber.
Mais je le repousse, et sans le vouloir, ma main s'abat violement sur sa joue dans un bruit sourd avant que je ne sorte en vitesse de la piscine.
Je tente désespérément de retrouver Nash mais le trouve en train de se diriger vers les chambres suivi d'Amélia. Au moins deux qui s'amusent à cette soirée.
Je me dis qu'au lieu de me préoccuper de Cameron, j'aurai pu faire ça moi aussi. Une petite partie de jambe en l'air avec un inconnu que je n'aurai pas recroisé m'aurait sans doute fait un peu de bien. Ne penser à personne d'autre pendant un instant.
Je récupère un pull à capuche poser juste à côté de moi et retire mon tee-shirt sans un regard autour de moi. Je l'enfile pour avoir moins froid et balance mon haut dans le fond du couloir.
Une bouffée de chaleur m'envahit et une douce odeur de déodorant me submerge. Je l'adore déjà sans savoir à qui appartient ce pull très beau soit dit en passant. Je crois que je vais le garder celui là.
Et alors que je pars dans une chambre d'ami pour être à l'écart, je percute quelqu'un de plein fouet et mes fesses rencontrent le sol. N'étant pas de très bonne humeur je fronce les sourcils avant même de savoir qui c'est.
« - Regarde où tu vas connard ! hurle-je en me relevant
- Comme t'es aimable petit cœur. »
Putain.
« - Ta gueule là, tu me gonfles.
- C'est pas très gentil tout ça.
- T'es bourré ?
- J'ai pas pris beaucoup de verres maman. »
Je roule des yeux en l'entendant parler. C'est pas beau les gens bourrés. Dit celle qui l'était il n'y a pas si longtemps que ça..
« - J'ai une envie de faire des crêpes ! »
Il accompagne sa phrase d'un grand sourire et se dépêche de rejoindre la cuisine. Je soupire et entre dans la chambre. Je m'assois près de la fenêtre et allume ma cigarette.
Quand j'avale la fumée elle me fais un bien fou. Je m'évade dans mes pensées, recrachant le reste de la fumée par la fenêtre que je venais d'ouvrir plus tôt et reprends une bouffée.
Je la sens rentrer dans mes poumons, s'infiltrer dans mon sang et se propager dans tout mon organisme. Elle me détends petit à petit et j'oublie tout ce qui m'entoure.
Je regarde les horizons et constate que Cameron est déjà là, en train de proposer des crêpes aux filles qu'il voit. Est-ce une façon de les draguer ?
Ayant fini ma cigarette, je retourne à la fête et parcours la salle du regard en allant même à l'endroit où je l'ai vu il y a de cela moins de cinq minutes mais ne le trouve pas. Je le cherche pendant encore quelques temps mais fini par abandonner. De toute façon je ne sais même pas pour quoi je le cherche.
Je pars dans le jardin me trouver un coin tranquille car cette fête ne m'enchante pas plus que cela et je ne suis même pas foutue de trouver mes amis.
Verre en main et étendue par terre en étoile de mer, une personne se tient la, à sangloter.
« -Ça va ? »
La personne tourne la tête vers moi et, en m'apercevant, s'assoit par terre en secouant ses cheveux puis regarde dans le vide. Je crois qu'il est bourré.
Avec la faible lumière des lampadaires, j'aperçois quelques traits de son visage. C'est seulement quand son regard capte enfin le mien, que je me rends compte de qui il s'agit.
