« -Ne m'abandonne pas. »
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nous ne réagissons pas tous pareil aux chocs que l'on subi dans notre vie. certains tiennent le coup, d'autres arrêtent de manger, perdent le sommeil, se renferment dans l'alcool, la drogue, et parfois démissionnent de l...
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•thalia's appart chino hills•
Je n'ai jamais été aussi énervée en me levant le matin qu'aujourd'hui. J'ai l'impression d'avoir la tête en feu à force de me ressasser les événement d'hier. D'abord j'ai appris que celui que je considérais comme mon père, n'était enfaite pas le vrai, puis ensuite ma mère qui nous abandonne, car oui j'ai pris cela comme de l'abandon de sa part, et d'un certain côté je lui en veux. Et enfin Nash qui est retrouvé en pleurs dans l'appartement. Je peux vous dire qu'il y a de quoi être énervée. Cependant je ne préfère rien dire, autant garder ce mal-être pour moi plutôt que de le faire subir aux autres.
C'est avec les points serrés que je prends une rapide douche et enfile un pull oversize avec un jean. Je prends ma paire d'écouteur et sors en vitesse de l'appartement, ne souhaitant pas croiser mes colocataires.
Cependant j'arrive à apercevoir Nash dans la cuisine. A ma venue il vient vers moi et m'enlace gentillement. Je ne réponds pas vraiment à son accolade et il se détache de moi en me regardant surpris, d'habitude je ne rate pas une occasion pour lui faire des câlins, mais pas cette fois ci, je ne suis pas d'humeur et il le remarque très vite, me demandant si je vais bien. Je me contente seulement d'hocher la tête.
Une personne entre dans la pièce et je devine clairement Cameron, venant tout juste de sortir de la chambre d'amis.
Mon regard se pose alors sur lui et je m'attarde sans vraiment le vouloir sur son torse dépourvu de vêtements. Son regard croise le mien et en une fraction de seconde, je sens une tension s'installer. Je me dépêche de prendre mes affaires et de sortir d'ici pour me diriger je ne sais où. J'ai juste besoin de marcher, prendre l'air.
J'aperçois très vite un groupe d'amis discutant dans un parc après environ quinze minutes de marche. En passant devant eux je me sens dévisager, plusieurs sifflements arrivent à mes oreilles bien que j'essaie de monter le son dans mes écouteurs plus fort. Je roule des yeux, stupides ados en manque.
J'enfonce mes mains dans les poches de mon jeans et avance un peu plus vite, voyant que je suis suivie.
Un papier effleure ma peau. Surprise, je le sors de ma poche et découvre le bout de papier que le docteur m'a donné hier, celui de ma mère. Je commence à trembler. Des émotions que j'ai voulu enfouir depuis hier refont surfaces, elles resurgissent et les larmes que j'ai essayé de contrôler glissent le long de mes joues, comme ci elles me disaient qu'elles étaient plus forte que tout, qu'elles allaient revenir quoi qu'il advienne.
Je sens qu'on m'agrippe gentiment l'épaule, je soupire en reniflant, essuie mes larmes avec le revers de ma manche et me retourne en enlevant un écouteur.
J'ai l'agréable surprise de découvrir un garçon de mon lycée, Scott, il fait parti de l'équipe de football mais étant en deuxième année seulement, il n'est pas souvent sur le terrain au plus grand malheur de toutes les filles de sa génération. Il faut dire que c'est un beau garçon, des atouts la où il faut, assez mûre pour son âge et la peau hâlé. Ce garçon à vraiment tout pour lui.
