« -Ne m'abandonne pas. »
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nous ne réagissons pas tous pareil aux chocs que l'on subi dans notre vie. certains tiennent le coup, d'autres arrêtent de manger, perdent le sommeil, se renferment dans l'alcool, la drogue, et parfois démissionnent de l...
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•thalia'sapartment chino hills•
« -Dallas ?
- Oh petit coeur, pouffe-t-il, je pensais justement à toi.
- En pleurant ? souris-je
- Je ne pleurs pas, dit-il doucement »
Je le regarde de haut. Ce que je vois me fais plus de mal que ce que je n'aurai pu penser. Et, même si je ne le laisse pas paraître, je n'aime pas être là cause des pleures d'une personne. Je ne suis pas si égoïste que ça.
« -Le mensonge est un péché Dallas.
- De toute façon si je pleure, en quoi ça te concernes ?
- Eh bien, si j'en suis là cause ça change toute la donne. Mais..étant donné que tu ne veux pas trop me parler je vais retourner m'amuser pendant que toi, tu pleures dans ton coin, dis-je en me retournant pour partir »
Je me retourne lentement, très lentement, priant pour qu'il me retienne. Rien à faire, il ne prononce aucun mot.
Mais quand je pensais que toutes mes chances étaient anéanties, il se racle la gorge avant de parler,
« - Ma soeur est morte hier, je viens de l'apprendre, règlement de compte. »
Je me retourne de nouveau vers lui, les yeux ronds. Je ne pensais pas qu'il allait autant se confier à moi. Je me frotte les mains entre-elles essayant de me réchauffer dans ce froid glacial, puis décide de m'asseoir à côté de lui, à une distance résonnable. Mon regard se perd dans le sol, à la recherche de n'importe quoi pour changer de sujet.
« -Règlement de compte ? demande-je»
Super changement de sujet !
Curieuse dans l'âme, cette phrase m'a échappé. Mais maintenant qu'elle est dite, autant rester sur ma lancée.
« -Elle baignait dans des trafiques pas très légaux alors, je ne suis pas plus choqué que ça, il s'arrête un moment en secouant la tête puis reprend, c'est juste que, j'ai fais les quatres cents coups avec elle, elle était ma raison de vivre, il se pince les lèvres, j'aurai dû être là pour elle putain !
- Tu ne pouvais rien faire, elle y était forcément préparée ce n'était pas de ta faute.
- Si ça l'était ! Elle m'a appelé il y a une semaine pour me demander de l'héberger un petit temps parce-qu'elle n'était plus en sécurité là-bas. J'aurai dû ! J'aurai dû, sa voix se brise à la fin de sa phrase, il se sent coupable et s'en veux à mort »
Je m'accroupis en face de lui et prends son visage en coupe pour le forcer à me regarder. Son regard empli de souffrance se plonge dans le mien. Il me supplie de l'aider. Son visage froissé par la culpabilité me demande un réconfort dont seule une mère pourrait lui donner.
