« -Ne m'abandonne pas. »
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nous ne réagissons pas tous pareil aux chocs que l'on subi dans notre vie. certains tiennent le coup, d'autres arrêtent de manger, perdent le sommeil, se renferment dans l'alcool, la drogue, et parfois démissionnent de l...
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•in hospital inside chino hills•
« -Cartoon, dis-je en réprimant un sanglot
- Hey sœurette. »
Comment est-ce possible ? Je croyais qu'il ne reviendrais jamais. Il m'avait fait tant de promesses qu'il n'avait pas tenu que cela n'était pas nouveau pour moi mais, ce dire que son frère part alors que vous ne savez même pas le pourquoi du comment fait plus mal que si vous le saviez. Il y a tellement d'émotions qui me traversent que je n'arrive plus à réfléchir correctement. Dois-je le détester pour être parti comme ça ? Où dois-je me réjouir qu'il soit revenu ?
« -Dis quelque chose je t'en supplie, m'implore-t-il »
Je me pince le bras pour savoir si tout ceci est un cauchemar mais non, je ne rêve pas, mon frère se tient bel et bien devant moi. Il veut que je lui dise quelques chose alors que je ne sais même pas quoi penser de tout ça.
« -Je sais même pas si je dois te détester où me réjouir de ta revenue, dis-je en riant amèrement. C'est presque trop facile de revenir ici pour voir maman dans son lit d'hôpital. De pleurer parce-que tu t'en veux de nous avoir laissé la. A non pardon, je me suis inclue dans le lot qu'elle imbécile je fais, dis-je en me tapant le front, de les avoir laissé la, me corrige-je »
Je presse mes paupières, ce n'est absolument pas le moment de pleurer. Je ne veux pas montrer qu'il a de l'effet sur moi, de l'emprise sur mes émotions. Je devrais être indifférente pour que ça lui fasse mal mais merde, je n'y arrive pas !
« -Tu sais quand je suis rentrée dans ma chambre le 31 au soir, jamais j'aurai pensée que j'aurai pu trouver sur mon lit un putain de papier qui me disait que mon frère était parti. Et qu'il ne reviendrai plus jamais. Je ne suis pas dupe, j'ai compris depuis longtemps que tu ne tenais jamais t'es promesse tu sais. Mais quand j'ai lu le papier, quand j'ai lu les mots que tu avais écrit sur cette putain de feuille de merde froissée, j'ai été anéantie, ça m'a détruit. Est-ce que tu sais le mal que ça nous a fait à Nash et moi de savoir que tu étais parti sans même un au revoir ? En laissant juste derrière toi ta petite sœur ! Je secoue ma tête pour chasser ces larmes qui menacent de couler. Je te haïs putain ! hurle-je Pourquoi tu ne penses toujours qu'à toi ? Tu es si égoïste, murmure-je
- Oui je m'en veux Thalia ! Tu veux savoir si j'ai pensé bien faire en te laissant ? La réponse est non. Je n'ai fais que penser au fait que j'étais un putain de grand frère de merde ! Chaque jours je me demandais si je devais pas mieux revenir. Mais après tu apparaîssais dans ma tête en me disant que tu étais mieux sans moi, que tu avais tourné la page de tout nos moments ensemble à rire. Dès que le mois d'octobre arrive je ne me sens pas bien. Et dès que le 31 du mois sonne je reste chez moi dans mon coin, à me dire que je suis une pourriture. Alors oui je sais que tu me déteste mais tu ne sais pas pourquoi je l'ai fait. Tu ne sais pas par où je suis passé avant de me décider à partir. Alors je sais que tu m'en veux parce-que je suis parti mais je devais le faire. »
