« -Ne m'abandonne pas. »
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nous ne réagissons pas tous pareil aux chocs que l'on subi dans notre vie. certains tiennent le coup, d'autres arrêtent de manger, perdent le sommeil, se renferment dans l'alcool, la drogue, et parfois démissionnent de l...
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•autoroute pas loin de LA•
« -On arrive quand ?
- Quand je te le dirais. »
J'attends environ quelques minutes en regardant mes ongles et me disant qu'il faudrait que je fasse une manucure et reprends,
« -On arrive quand ?
- Même réponse que les septs dernières, maintenant arrête de me demander sinon je te laisse sur le côté de la route. »
Je fronce les sourcils et affiche une mine boudeuse en tournant ma tête pour admirer la fenêtre. Elle n'a jamais été aussi belle que maintenant. Des rayons de soleil la traverse tels des lasers. Ils viennent illuminer la voiture qui c'est obscurci car nous sommes déjà le soir.
Nous venons de sortir de l'autoroute il y a une dizaine de minute pour nous diriger dans la ville de Los Angeles. Les maisons défilent sous nos yeux, plus belles les unes que les autres. Et au numéro 13, le gros portail noir s'ouvre pour nous laisser pénétrer dans leur jardin. Un chemin se dresse devant nous pour nous emmener au parking incrusté au jardin de devant. Des dalles déposées en forme de T nous conduisent sur une terrasse très moderne avec des canapé en similicuir. À droite de celle-ci, une grande piscine bleu turquoise avec des graviers tout autour qui la dessine. Des arbres plantés un peu partout et le gazon fraîchement tondu apportent la verdure de ce milieu.
La villa qui se dresse devant nous me laisse l'eau à la bouche. J'ai toujours su que oncle Zach avait de l'argent dans ses poches mais à ce point, s'en ai presque jouissif pour les futures jours en leur compagnie.
Cameron se gare et reste les mains sur le volant, le regard perdu au loin, sans doute dans ses pensées. Puis sans que je ne le prévois, il sort de la voiture pour se diriger derrière. Je fais comme lui en claquant la portière et le voit sortir ma valise. Je fronce les sourcils mais ne dis rien. S'il l'a mets dans ma chambre ce ne serai pas mal alors je le laisse faire. Il referme le coffre et je m'avance jusqu'à lui pour prendre ma valise en main et mon sac sur l'épaule avant de lui faire un brief signe de main en souriant, un peu crispée. Il soupire et se masse les tempes en tirant une grimace. Il a l'air d'être en pleine réflection. Que lui arrive-t-il bon sang ?
« -Oh et puis merde, soupire-t-il en se dirigeant vers moi»
Et sans que je ne m'y attende, ses lèvres se posent sur les miennes. Tendre, doux mais passionné. Des crépitements se font dans mon bas ventre. Je suis tant surprise que quand je reprends enfin mes esprits, il s'est déjà détaché de moi et me murmure doucement,
« -Jamais deux sans trois. »
Puis il me fais un clin d'oeil et rentre dans sa voiture pour partir. Il a reprit son assurance habituel j'imagine. Je me retourne, encore un peu sous le choc et découvre ma famille au seuil de la porte. Oh mon dieu, la honte ! Zachary, sa femme et mes deux cousins, Mason et Evan sont là, en train de me sourire comme jamais. Les deux petits fronçent les sourcils ne comprenant pas trop puis font ensuite une grimace de dégoût.
Je me poste devant eux et les étreint chacun leur tour en souriant.
« - Tu ne m'avais pas dit que tu étais en couple ! me dit Zach en marchant vers le salon
- Je ne le suis pas.
- C'est pas ce que ce baiser montrait, sourit-il à pleines dents
- Gneugneu, dis-je en tirant la langue, on peux arrêter de parler de lui maintenant ? Je suis venue ici pour ma famille et pas pour parler d'un stupide connard qui est bipolaire. »
Je reprends mes bagages que j'avais laisser tomber par terre pendant mon altercation avec Zachary et les montent dans ma chambre après avoir dis bonjour et discuter un peu avec tout le monde. J'ouvre ma valise pour prendre de quoi me mettre en pyjama et file sous les draps car il est déjà tard et que je n'ai pas très faim.
J'attrape mon téléphone posé avant sur la table de chevet et l'allume pour voir les notifications que j'ai reçu. Seul le message de Nash y apparait.
Salutpoulette, ton voyage avec Cameron s'estbienpassé ?
L'enfer ! Ne me refais plus ce coup la hein !
Si terrible ?
J'entends deux petits coups à ma porte et avant même que j'ai fini de dire « entrez ». Une petite tête brune apparait dans mon champ de vision en suçant son pouce avec dans la main son doudou préféré "coco lapin". Il attend sagement que je lui dise de monter, comme autrefois.
« -Monte bébé, dis-jeavecun petit sourire. »
Mason ne se fait pas prier et monte sur mon lit, tout sourire. Il vient se loger dans mes bras et je passe son petit corps chaud sous la couette, blotti contre le mien. Sa tête se pose sur mon ventre tandis que ma main lui caresse les cheveux.
Jeteracontedemain, devoir de cousine.
Jecomprendspoulette, j'attends ton appel. Bonne nuit.
Je repose mon téléphone sur la table de chevet et m'endors, Mason serré contre moi.
Du plus loin que je me souvienne, avec Mason, on a toujours été très tactile. Il fait parti des personnes qui ont besoin d'attention, et je remplis mon rôle de cousine à coeur. Depuis qu'il sont nés, c'est-à-dire cinq ans, je viens régulièrement leur rendre visite et petit à petit, cette habitude avec Mason qu'il dorme avec moi c'est installée.
« -Bonne nuit mon chéri. »
Je lui fais un petit bisou sur le front et ferme les yeux pour dormir.
