‹ t h i r t y - o n e ›

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sorry pour le retard

musique à écouter avec le chapitre c'est mieux

bonne lectuure !

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• wait room, in hospitalinside chino hills•

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• wait room, in hospital
inside chino hills•

Nous sommes maintenant le 4 mai, j'aurai 19 ans samedi prochain et pourtant depuis que je suis née je n'ai jamais été très chanceuse. Quand j'étais petite j'étais une très grande maladroite avec deux pieds gauches mais surtout un cerveau aussi petit qu'un poids. Je me suis toujours apportée des poisses. Je ne suis pas un aimant à emmerdes mais plutôt un aimant à malchance. C'est-à-dire que je ne me fais pas kidnappé ou autre chose mais les chances que j'ai de retrouver un membre de ma famille à l'hôpital sont très grandes et se multiplient chaques jours qui passent. Ça en devient pénible.

Il y a d'abord eu mon grand-père, un homme très macho qui battait sa femme mais qui était très gentil avec moi, il m'offrait des cadeaux dès que je le voyais. Il y a eu ensuite ma tante, la grande sœur d'oncle Zach et ma mère, elle était tellement gentille. Un cadeau tombé du ciel, elle se souciait de tout le monde sauf d'elle-même, alors elle en est morte. Puis maintenant ma mère. Elle est peut-être un peu trop à cheval sur mon comportement. Elle est stricte et ne pense qu'à elle et ce qu'elle renvoie. Par exemple si jamais j'aurai une exclusion elle dirait adieu à son image parfaite de cheerleader. Si jamais j'aurai une heure de colle je devrais aller en pensionnat. Tout le monde déteste les pensionnats et encore plus les gens qui les mettent dedans. Mais moi c'est ma mère et bien que je n'en puisse plus d'être contrôlée par mes deux parents sur des choses différentes, je l'aime avant tout parce-que c'est ma mère, c'est son comportement et je ne pourrai jamais lui en vouloir de vouloir garder une image parfaite d'elle-même. Alors la voir à l'hôpital pour les mêmes raisons que ma tante et mon grand-père me fait un énorme pincement au coeur. Rien que d'y penser, il se déchire.

Du plus loin que je me souvienne, je n'ai jamais aimé les hôpitaux. Rien que l'odeur qui en émane me donne la nausée mais en plus quand j'y vais ce n'est pas bon signe, c'est toujours pour la même chose. Et en plus là que ce soit pour ma mère, aarg ! L'attente est insupportable. Et le pire est que je me retrouve une nouvelle fois avec mon père et mon frère.

Le docteur, qui à dû entendre mon signal de détresse, arrive dans notre direction pile à ce moment là. Mais sa tête est baissée, il sert fort les feuilles qu'il a dans les mains et quand il remonte sa tête pour nous parler, il l'a secoue de gauche à droite. Son regard fuyant ne prédit rien de bon. Je ne sais pas quoi faire, mon sang bouillonne à l'intérieur et je me demande si ma mère va s'en sortir cette fois-ci. Quelques larmes arrivent à s'échapper bien que je leurs interdise de sortir mais c'est plus fort que moi, rien que de penser ma mère sans respirer, mon ventre se noue. Le docteur inspire puis pose son regard empli de tristesse sur moi.

‹ don't leave me ›Où les histoires vivent. Découvrez maintenant