Un duo héroïque - Fanfiction [Aizawa] x reader

Chapitre 5

J'ouvre doucement les yeux avant de brusquement me redresser sur mon lit. Merde il est quelle heure ? Combien de temps j'ai dormi ?

18h15. QUOI MAIS QU'EST-CE QUI C'EST PASSÉ ? Putain putain putain. Je sors vite de mes draps et enfile rapidement mon pantalon d'uniforme. Premier jour de cours et je dors tout l'après-midi... Comment je vais expliquer à Nezu que je ne suis pas allée en cours pendant toute une demi-journée ? Alors que je m'apprête à sortir de ma chambre, je remarque quelque chose sur mon bureau.

Il y a un petit de morceau de papier posé à côté d'un sac en papier.

Manges ce sandwich si t'as faim. Je me suis arrangé avec le proviseur : tu peux désormais manger dans le réfectoire qui se trouve au rez-de-chaussée. Des plats t'y seront préparés à partir de demain. Ah, et aussi tes cours de l'après-midi ont été annulés, reposes-toi. Mais rappelles-toi que c'est exceptionnel. 

Ça vient d'Aizawa ? Mon coeur bat étrangement vite. Il a vraiment fait en sorte que je puisse manger loin des autres parce que je n'aime pas la foule... Non, calmes-toi (t/p), il a fait ça parce que t'es son élève. 

Il a aussi annulé mes cours de l'après-midi pour que je puisse me reposer... Qu'est-ce que tu vas imaginer (t/p) ? Il a bien dit que c'était exceptionnel. Il a juste eu pitié de toi. 

Alors que les questions se bousculent dans ma tête, je prends le sac en papier et descend pour aller manger mon sandwich dans le réfectoire du bâtiment. Je tombe sur Aizawa, qui s'apprête à sortir. 

Je rougis et baisse les yeux, en me rappelant qu'il m'a vu en pleine crise de panique il y a quelques heures. Je fais toujours en sorte que personne ne me voit dans cet état d'habitude. Mais... une minute. Pour mettre ce sandwich dans ma chambre il a du rentrer alors que je dormais... Ce qui veut dire qu'il m'a probablement vue en culotte/t-shirt. Je rougis de plus belle tandis que mon professeur regarde le sandwich que j'ai dans la main.

Aizawa : Tu te réveilles que maintenant ?

(t/p) : Oui... J'ai rencontré beaucoup de nouvelles personnes aujourd'hui, et... ce genre de choses me fatigue beaucoup.

Aizawa : Je vois... Tu souffres de phobie sociale ?

(t/p) : On peut dire ça oui.

Il soupire et répond.

Aizawa : Il faudrait préciser ce genre de choses sur sur ta fiche élève, surtout si tu aspire au métier d'héros. Un héros agis souvent milieu de foule, sous les yeux de tous. Ça risque d'être compliqué pour toi.

Y a vraiment personne ici qui comprend que je veux pas devenir héroïne. Alors qu'il s'apprête à sortir je le retiens.

(t/p) : Excusez-moi Monsieur. En fait si c'est pas marqué sur ma fiche élève c'est parce que le proviseur ne le sait pas, et j'aimerai bien que ça reste comme ça.

Aizawa me regarde pendant quelques secondes, comme s'il hésitait sur la décision à prendre. Ne rien dire au proviseur revenait à prendre seul la responsabilité de mon anxiété sociale. *Mais d'un autre côté, j'ai étrangement envie d'aider cette fille.*

Aizawa : C'est d'accord. Je dois partir en mission maintenant, mais il faudra qu'on reparle de ça plus tard. Dans ce lycée, tu sera régulièrement amenée à rencontrer de nouvelles personnes, il faut donc que tu sois capable de gérer ces situations.

Il sors sans dire un mot de plus et je vais m'assoir à une table du réfectoire.

Donc c'est ça qu'on ressent quand quelqu'un se soucie de nous ?

✯✯✯

"Allez (t/p), tout ce que t'as à faire c'est activer ton alter dans la foule et voler quelques porte-monnaies"

Non... je ne veux pas !

"Tu vas pas faire ta chochotte maintenant ! Rappelles-toi qu'ici, c'est toi qui a le bon rôle."

Je... je refuse.

"Alors quoi ? On se démène tous pour toi. Contrairement à toi, nous on risque notre vie. Et tu sais pourquoi ? Pour que tu puisses vivre. Tu ferais bien de pas faire la maline si tu veux pas être abandonnée une deuxième fois."

Je veux pas me mélanger à ces gens. J'ai peur. Je ne veux pas m'approcher d'eux.

"(t/p) je vais m'énerver. C'est pas ce que tu veux, n'est-ce pas ?"

On me prend par les cheveux et me pousse dans la foule.

"Puisque tu veux pas coopérer, je vais devoir utiliser les grands moyens."

Un couteau se pose sur ma gorge et des larmes coulent sur ma joue.

Non... non lâchez-moi. Je ne peux pas.

"Tu sais que j'aime pas faire ça pourtant... Pourquoi tu me pousse toujours à aller aussi loin ?"

Je m'enfonce un peu plus dans la foule. Les têtes se tournent vers nous et nous dévisagent.

Arrêtez de me regarder !! Tournez-vous. Ne m'observez pas comme ça.

"Tout le monde te dévisage (t/p). Tu sais ce que tu as à faire si tu veux que ça s'arrête."

Oui je sais... Je vais le faire.

Le temps se ralentit autour de moi. 

"Bien. Tu vois, c'est pas si compliqué."

✯✯✯

Je me réveille en sursaut. Encore ce rêve... Le passé ne cesse de me rattraper et de me rappeler qui je suis. Une criminelle. Il serai hypocrite de ma part de prétendre que j'ai laissé Les Roses et leurs enseignements derrière moi lorsque j'ai suivi Nezu. Parfois, mes vielles habitudes reprennent le dessus, comme avec Bakugo hier. J'ai certes finis par lui rendre son porte-monnaie, mais je n'aurai pas du le lui voler en premier temps.

je m'assoit sur mon lit et observe quelques secondes ma chambre. Elle est assez grande et je peux voir par la fenêtre la nuit s'étendre sur la ville. Les meubles sont tous standards, bien que mon lit soit grand et confortable. Nezu m'a proposé de choisir des meubles permis un catalogue qui offrait de nombreux choix, mais je n'ai jamais été habituée à avoir un chez-moi. Par conséquent, je porte peu d'importance à l'ameublement d'une pièce.

Je me suis couchée hier soir sans avoir recroisé Aizawa, qui a du rentrer tard de sa mission. 

Je regarde mon téléphone qui indique 6h. Maintenant que je suis réveillée, autant en profiter. J'ai deux heures avant mon premier cours de la journée. Je vais aller faire un tour pour me remettre les idées en place.