Chapitre 24

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Une fois tout les examens cliniques terminés, on me laisse quitter l'hôpital. Les médecins disent qu'avoir poussé mon alter à l'extrême a nécessité beaucoup d'énergie. C'est pour cela que je me suis évanouie et que je dois me reposer pendant les deux jours qui viennent. Enfin un peu de tranquillité !

Le rythme de mes entraînements va être un peu réduit maintenant que la menace d'Akio est moins importante. En effet, La police pense qu'il ne se ré-attaquera pas à moi de si tôt. De plus, il est en ce moment même activement recherché dans toute la région, ce qui réduit sa marge de manoeuvre.

Je traverse donc la cour, en direction de mon dortoir. Les cours du matin ne sont pas encore terminés donc je suis seule. Aizawa est lui aussi parti de l'hôpital pour rejoindre sa classe.

??? : Hé ! Ho ! Te fous pas de ma gueule, je sais que tu m'entends très bien !!

Ce ton agressif... Ça ne peut être que...

(t/p) : Bakugo...

Je me retourne et le vois qui me cours après. Quand il arrive à mon niveau, un peu essoufflé, il me hurle dessus :

Bakugo : Ça t'amuse de me faire courir dans toute la cour comme ça, hein ? Fais gaffe, parce que maintenant que j'ai un peu transpiré, j'ai plein de nitroglycérine prête à exploser !

(t/p) : Mais pas du tout, c'est juste que je t'entends pas si tu me parle quand t'es à cinquante mètres de moi.

Un sourire monte à mes lèvres alors que je dis ça. Je ne sais pas pourquoi, mais voir Bakugo s'énerver pour si peu me fait un peu rire.

Bakugo : Parce que tu te fous de moi en plus ?!

Il se met en position de combat et quelques flammes crépitent dans sa main.

(t/p) : Non non, pas du tout, pardon. Calmes-toi !

À ces mots, je prends les poignets de Bakugo et les baisse. Il me lance un regard de dédain avant de continuer, en parlant normalement cette fois.

Bakugo : M. Aizawa m'a autorisé à sortir de cours pour aller te voir à l'hôpital.

Je lève un sourcil et le regarde d'un air suspicieux.

Bakugo : Bon, ok, j'ai séché, mais ne va pas croire que c'était pour toi ! J'en avais juste envie, et je me suis dit que je pourrai en profiter pour venir te voir. Sauf que t'étais déjà partie de l'hôpital quand je suis arrivé.

(t/p) : Oui, je suis partie parce que tout allait bien. Je suis toujours vivante et même pas blessée !

Enfin, je suis quand même un peu brûlée au niveau du cou, mais le médecin pense que ça cicatrisera rapidement...

Bakugo me regarde quelques secondes, et son visage s'attendri un peu alors qu'il me donne un petit coup dans l'épaule.

Bakugo : Je suis content qu'on t'es retrouvée. J'étais pas inquiet, je sais que t'es plus puissante que n'importe lequel de ces abrutis de la ligue, mais... Je suis heureux de savoir que tu n'as rien.

Je souris et lui donne moi aussi un coup sur l'épaule, un peu plus fort. Aie... il n'aurai pas fallu que je tape trop fort parce que j'aurai pu me tordre le poignet.

(t/p) : Mhooo, tu t'es inquitété pour moi. Sous cet aspect de gros dur, il y a donc bien un coeur !

Le visage de Bakugo perd son attendrissement temporaire pour retrouver son inlassable colère.

Bakugo :... Quoi ?! Qu'est-ce que t'as dit ? Je vais TE CREVER !!

Je ris et active mon alter pour me réfugier dans mon dortoir. Je viens de me rendre compte que des personnes, autres qu'Aizawa et Nezu tenaient à moi. C'est agréable d'avoir des amis.


Lorsque l'heure du déjeuné arrive, je descends dans le réfectoire de mon bâtiment et y trouve Aizawa, qui pose deux sandwichs sur une des tables.

Aizawa : Ah, tu es là. Je t'ai apporté à mangé. Le cuisinier qui s'occupe habituellement de tes repas n'est pas là. Il ne pensait pas te revoir dans la cantine de si tôt...

Je ris de façon un peu sinistre.

(t/p) : Il n'a pas eu tord. Mais merci beaucoup !

Je m'assois en face de lui et croque dans le sandwich qu'il me tend. Jambon beurre... Ça ne m'étonne pas. Il est plutôt du genre à faire dans la simplicité. Pendant que je savoure ce repas en sa compagnie, il me demande :

Aizawa : Est-ce que tu as entendu parlé du championnat sportif de Yuei ?

Je relève la tête de mon sandwich et le regarde, intriguée.

(t/p) : Non... Qu'est-ce que c'est ?

Aizawa : C'est un des événements les plus importants de l'année. Les élèves de même niveau se battent entre eux sur différentes épreuves. Tout est filmé et diffusé à la télévision. C'est l'occasion de se faire remarquer du public et des agences de héros.

Je fais une grimace.

(t/p) : Je suis obligée de participer ? Je ne suis pas contre l'idée d'affronter d'autres élèves, mais la partie qui dit qu'on est filmés et que tout le monde nous regarde me plait moins...

Aizawa : Je savais que tu dirais ça. Mais Nezu veut vraiment que tu participe. C'est pour ça que j'ai une proposition. Tu connais assez bien ma classe, les secondes A ?

(t/p) : Pas tant que ça... Je connais Bakugo et j'ai aperçu les autres lors de l'attaque du centre d'entraînement. Mais j'imagine que ça ne me dérangerai pas de me battre contre eux...

Aizawa a un petit sourire satisfait avant de continuer.

Aizawa : Voilà ce que je te propose : un jour avant le vrai championnat, tu fais ton propre championnat. Une épreuve sans caméras, sans public, et avec un nombre de concurrents réduits. Seuls quelques directeurs d'agences héroïques dignes de confiances et sélectionnés par Nezu seront présents. L'avantage est double : cela te permettra de participer un peu à l'événement malgré ta phobie sociale, mais cela servira également d'entraînement à ma classe avant le vrai championnat. Qu'est-ce que t'en dit ?

Je me gratte les poignets anxieusement. Toute la classe de seconde A, quelques directeurs d'agences et les profs, cela fait une quarantaine de personnes qui me regarderont... Je ne sais pas si j'en suis capable.

Aizawa, voyant que je reste silencieuse, relève ma tête pour dire, malicieusement :

Aizawa : Tu te souviens du début de l'année ? Je t'avais dit que tu avais deux semaines pour me prouver que tu méritais ta place ici. Tu ne vas tout de même pas me décevoir maintenant ?

C'est vrai... J'avais oublié qu'il m'avait dit ça. Demain, cela fera deux semaines que je suis arrivée à Yuei. C'est peut-être à cause de mon alter, mais j'ai l'impression que cela fait bien plus longtemps.

(t/p) : Je sais pas trop... Ça sonne un peu comme du chantage...

Aizawa ricane avant de me faire un beau sourire.

Aizawa : Pardon ce n'était pas le but... C'est vrai que j'avais menacé de te renvoyer si tu ne faisais pas tes preuves. Mais je ne vais pas te renvoyer maintenant. Tu as déjà montré à de très nombreuses reprises que tu méritais d'être ici. C'est juste que cela me ferait plaisir de te voir participer. Bien sûr, si au milieu de l'épreuve, tu ne te sens pas bien, ou que tu veux tout arrêter, tu pourras.

J'imagine que ça pourrai aller... Et je ne peux pas progresser si je ne confronte pas d'autres élèves. Je regarde mon professeur avec un petit sourire.

(t/p) : Je peux essayer.

La joie transparait sur le visage de Shota et il me tapote la tête. Je rougis et me contracte un peu. Je ne suis pas habituée à autant de proximité de sa part...

Aizawa : Je te promets que ça sera amusant.

Un duo héroïque - Fanfiction [Aizawa] x readerजहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें