Un duo héroïque - Fanfiction [Aizawa] x reader

Chapitre 16

*Point de vue (t/p)*

Je suis réveillée par le soleil qui m'aveugle. Je me tourne pour attraper mon téléphone. Samedi, 7h56. Je me pince le front. Ma tête va exploser.

Je me lève pour aller prendre une douche. Tiens, je me suis endormie toute habillée ? Ça ne me ressemble pas.

Et puis ça me revient. Aizawa. Je me fige. Il m'a emmené dans un bar hier soir. Merde. Qu'est-ce que j'ai fait ??

Je gémis et me mets sous la douche. Des musiciens ont joué et... Mes souvenirs sont confus mais il semblerait que j'ai dansé avec eux sur scène. Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de faire ça ?

Tiens, t'as soif ? 

C'est la chanteuse, Jess qui m'a dit ça. J'ai bu la vodka qu'elle avait apporté, ce qui explique mon état actuel. J'ai toujours évité les alcools forts et veillé à ne pas abuser de la boisson, c'est donc ma première cuite.

Et Aizawa... Qu'est-ce qu'il m'a pris. Je ne sais pas exactement ce que j'ai dit, mais il a fini par me porter sur son dos et... Non. C'est impossible. On s'est embrassés ??

Je gémis de plus belle et m'assois sous le pommeau de la douche. Qu'est-ce que je vais lui dire...? Est-ce qu'il voudra toujours être mon professeur ? Où peut être va-t-il demander à quelqu'un de le remplacer. Bravo (t/p), tu t'es mise dans une belle merde. 

Un café. C'est tout ce qu'il me faut tout de suite. Je m'habille rapidement et appelle le proviseur. Avant de sortir du lycée, je dois demander la permission à la souris ainsi qu'être accompagnée, toujours en prévision d'une possible attaque d'Akio.

Nezu : Oui allô, c'est toi (t/p) ?

(t/p) : Oui. Je me demandais si je pouvais aller à l'Antique.

Nezu : Si tu veux. Mais ne reste pas dehors plus de quinze minutes. Aizawa t'accompagnera.

Oh non pas ça.

(t/p) : M. Aizawa ? Vous êtes sûr qu'il n'y a personne d'autre de disponible ?

Nezu : Voyons (t/p), c'est le weekend. Il n'y a que lui et moi sur le campus, et je suis très occupé. Je le préviens de ce pas.

Sur ces mots, il raccroche. Finalement j'aurai pu me passer d'un café. Mais bon c'est trop tard maintenant. Je vais devoir affronter mon professeur plus tôt que prévu.

Je descends dans la salle commune et vais me chercher de l'eau en attendant qu'Aizawa arrive aussi. Aizawa... Shota Aizawa. Au moins, je connais maintenant son prénom. Sans que je ne l'explique,  je me sens chanceuse. Comme si c'était un petit privilège que moi seul pouvais avoir.

Aizawa : Tu ne te sens pas trop mal ?

Je sursaute et manque de renverser mon verre d'eau. 

(t/p) : Euh, ça pourrait être pire.

Je n'ose pas le regarder dans les yeux. Qu'est-ce que je suis sensée lui dire ?

Aizawa : Allons chercher ton café alors.

Il avait parlé d'une voix trainante. Je peux le comprendre. L'appel de Nezu l'a probablement réveillé, et ça ne doit pas être la chose la plus palpitante de me suivre dans mes quêtes de café.

On marche en silence pendant trois minutes avant que je n'ose parler.

(t/p) : Vous prendrez aussi du café ?

Aizawa : Tu me vouvoies maintenant ?

Aie. Il est de mauvaise humeur ? Je rougie et baisse les yeux.

(t/p) : Je voulais m'excuser pour ce que j'ai pu dire ou même... faire hier soir. J'espère que vous ne m'en tirerai pas rigueur et que vous pourrez oublier ce qu'il s'est passé.

Je m'incline en signe d'excuse et mon professeur reste silencieux. Finalement, il recommence à marcher vers le café et je me relève pour le suivre.

Aizawa : Tu n'as pas à t'excuser, je te taquinais. Je sais que tu n'étais pas dans ton état normal. C'est moi qui devrai m'excuser. Je n'aurai pas du t'emmener là-bas ou même te laisser boire.

Mon coeur se serre. Il regrette de m'avoir emmenée dans ce bar... Bien sûr (t/p). Qu'est-ce que tu crois ? Qu'il serai heureux d'avoir joué le baby-sitter toute la soirée ?

(t/p) : Non !

Aizawa me dévisage et je rougis de plus belle.

(t/p) : Je voulais dire, ce n'est pas de votre faute ! Vous avez juste voulu bien faire et j'apprécie votre geste. Je suis juste désolée d'avoir gâché votre effort.

Il a un sourire narquois.

Aizawa : Quel effort ? Je t'ai juste emmenée dans un bar. C'est toi qui a dansé, moi j'ai juste regardé.

Il... Il continue de me taquiner ??

Je le regarde d'un air déconcerté et il lâche un petit rire.

Aizawa : Oublions ça (t/p). Les gens boivent puis font des erreurs. C'est des choses qui arrivent aux personnes normales. Alors allons vite chercher ton café et rentrons.

Oublions ça... Une partie de moi est soulagée mais une autre, mieux cachée, est presque déçue. Tu t'attendais à quoi (t/p) ? T'es juste une élève pour lui. T'es juste un peu plus lourde que les autres puisqu'il faut t'accompagner pour que tu aies ton café.

Aizawa : Au fait, j'ai pensé à quelque chose. Peut-être qu'en dehors des cours, tu pourrais me tutoyer maintenant. 

Je le regarde, abasourdie.

(t/p) : Quoi ?

Aizawa : À cause d'Akio, on passe beaucoup de temps ensemble en dehors des cours. Le fait que tu me vouvoies constamment me fais me sentir vieux.

Il avait toujours son sourire un peu malicieux sur les lèvres. C'est tout ? Il veux que je le tutoie parce que ça le fait se sentir vieux ?!

(t/p) : Euh... Si vous voulez.

Aizawa : Aie, c'est mal parti. Tu viens de faire ta première erreur.

Il est rayonnant, comme si le fait que je le tutoies le comble. Quant à moi, je suis complètement éberluée, mais étrangement, je suis aussi enthousiaste face à sa proposition.

(t/p) : Pardon, je ferai attention.

Aizawa : Il y a intérêt, car maintenant que tu t'es engagée, je te punirais si tu fais une autre erreur.

Je m'empourpre à nouveau tandis qu'il rit de bon coeur. Je ne le pensais pas aussi taquin, mais ce n'est pas désagréable.

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Dans le bar souterrain qui abrite la ligue des vilains, un sombre projet se prépare.

Iguchi : Chef, j'ai repéré la fille. Elle se dirigeait vers son café favori, l'Antique.

Celui qui se fait appeler chef se lève et parle d'une voix forte à l'assemblée de vilains devant lui.

Tomura : Vilains ! Le moment est venu. L'occasion ne se représentera peut-être pas, alors il est temps de passer à l'action. Mais n'oubliez pas ! Akio veut sa fille vivante et sans une égratignure. Quant au parasite qui la colle constamment, son sort importe peu. Cependant, sa mort pourrai nous être bénéfique. Est-ce que vous êtes avec moi ?

Les vilains s'exclament tandis que le chef prend à part un homme à la peau brûlée et avec de nombreuses agrafes.

Tomura : Dabi, je veux que tu restes ici et que tu prépare un accueil spécial à (t/p). Sors le grand jeu, elle le mérite.

Dabi : Bien.

Sous le soleil matinal de la ville, une foule de vilains sort du bar souterrain sous les yeux terrifiés des passants. La nouvelle attaque de la ligue des vilains, et surtout d'Akio peut commencer.

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