vingt-neuf

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Je l'ai regardé un moment alors qu'il restait droit comme un piquet, à trois petits mètres de moi, l'air un peu perdu.

— Je croyais que tu ne fumais pas souvent ? s'étonna-t-il en s'avançant doucement vers moi.

— Ah si, enfin non, mais c'est que... bégayai-je stupidement, ne sachant plus quoi répondre.

Lorsqu'il releva les yeux vers moi, ses pupilles étaient encore plus belles à la lumière de la rue, irrésistibles.

QU'IL ÉTAIT BEAU, C'EST PAS HUMAIN DITES-MOI.

Il continua de s'avancer vers moi, doucement, les mains dans les poches. Je sentis l'espace diminuer entre nous, l'air manquer et la chaleur s'installer. C'était si agréable. Mes yeux balayaient le vide, je n'arrivais pas à ne regarder que lui, c'était bien trop déstabilisant. Michael avait ce petit côté irrésistible qui faisait que lorsque vous le regardiez fixement, vous n'aviez plus jamais envie de le quitter des yeux. Il n'était certes, pas le plus beau mannequin du Monde mais je n'aimais pas les mecs parfaits, ceux devant qui toutes les filles tombaient amoureuses sans même les connaitre. Michael lui, était attirant, mystérieux et PUTAIN J'AI TROP DU MAL À LE DÉCRIRE TELLEMENT IL EST SPÉCIALEMENT IRRÉSISTIBLE. Il était excentrique, tout en restant simple, il était drôle tout en restant sérieux, il était sexy tout en restant charmant.

Alors que je ramènai la cigarette à ma bouche une nouvelle fois, il l'attrapa rapidement et la jetta au sol, l'écrasant immédiatement lorsqu'elle toucha le béton.

— Qu'est ce que tu... commençai-je alors que je compris, je compris à quoi il jouait, en voyant son visage face au mien.

Il était irrésistiblement plus sexy que d'habitude, il regorgeait de sensualité et tout me disait que je devrais me jeter sur ses lèvres qui étaient maintenant d'un rouge vif, gorgées de sang.

— Chut, chuchota-t-il doucement, en déposant un doigt délicat sur mes lèvres entrouvertes.

Je restai comme ça un moment, étonnée. JE SUIS DÉFINITIVEMENT, CETTE FOIS SI, AU BOUT DE MA VIE, JE VOUS L'ANNONCE OFFICIELLEMENT.

— Michael, tu... essayai-je à nouveau.

— Laisse moi juste, faire ça, chuchota-t-il à nouveau, attrapant doucement mon menton pour guider ses lèvres aux miennes.

Mon dieu, je ne pouvais plus m'arrêter de rougir. Ma conscience me parlait de milliers de choses à la fois, je frissonnai, je respirai doucement, calmement, les lèvres en avant, comme pétrifiée par l'image qui se dessinait sous mes yeux ébahis.

Je savais que l'alcool y faisait pour beaucoup mais je le sentis sincère avec moi et je l'étais aussi. Comme si ce moment répondait enfin à l'horrible attirance qui nous liait depuis le début de la soirée, même peut-être depuis nos premières paroles.

Il sourit légèrement, laissant son sourire s'approcher du mien en douceur alors que maintenant, je ne regardai plus que ses beaux yeux verts/bleus.

Son souffle chaud rencontra le mien, nos haleines ne sentaient pas la rose mais peu importe, j'avais bien d'autres choses à penser à ce moment-là.

ALYSON, RESPIRE OU TU VAS FINIR PAR FAIRE UNE CRISE CARDIAQUE.

Puis, sans même que je n'ai le temps de m'y préparer, ses lèvres rencontrèrent les miennes dans une libération intense de sensations agréables. Le moment parut passer si vite mais fut pourtant si intense que j'eus l'impression d'être restée ainsi, immobile, durant une éternité, une éternité de plaisir.

Il me poussa brusquement contre le mur, me laissant à peine le temps de me concentrer sur la façon dont je l'embrassai. PEUT-ÊTRE QU'IL TROUVE ÇA DÉGUEULASSE.

Sans réfléchir, mes mains se glissèrent dans son cou, auquel je m'agrippai pour me rapprocher un peu plus de lui et sentir son torse bouillant contre moi. Nos poitrines se levaient à l'unisson et je sentis ses doigts froids contre ma joue, j'aimerais ressentir cette sensation tout au long de ma vie. Nos lèvres jouaient ensemble, elles se mélangeaient, s'embrassaient, se cherchaient, se trouvaient, durant un long moment avant que je ne sente que ma poitrine était sur le point d'exploser.

Il se retira doucement de moi, le souffle court. J'AI BESOIN D'UNE AIDE RESPIRATOIRE D'URGENCE. JE RÉPÈTE, MES POUMONS MANQUENT D'AIR.

— Waouh, lança Michael, une main contre le mur, alors que je restai collé à celui-ci.

J'ai assuré.

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alors ? VOUS ÊTES HEUREUX J'ESPÈRE MDR !

vous aimez ? laissez vos avis encore, ils sont vraiment cool à lire. merci pour tout, votre soutien etc.

on se dit jeudi pour la suite ou demain, je sais pas encore.

bisous

xx

emma

Twitter ➳ m.c (correction)Where stories live. Discover now