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trente-trois

Lorsque je me réveillai, les garçons avaient disparus, je me frottai les yeux vivement, espérant voir Michael dans son lit et Calum juste en face mais il n'y avait personne. Aucun autre lit, aucune affaire des garçons. J'étais dans ma petite chambre, dans mon lit, dans ma médiocre maison, en bref, dans mon lieu quotidien. J'entendis ma mère en bas qui me criait de me lever rapidement pour aller en cours. Elle me criait aussi que j'allais être en retard si je ne 'bouge pas mon petit cul de mon lit tout de suite'.

NON JE DÉCONNE.

Calum dormait toujours et Michael était assit sur son lit, face à moi, passant une main dans ses cheveux rouges.

— Hey, lança-t-il en voyant que j'étais réveillée.

— Hey, répondis-je en souriant.

— Bien dormi ? demanda-t-il en se tenant la tête.

— J'ai dormi une demi-heure mais ça va, avouai-je essayant de relever ma tête mais le sang me tapait contre le crâne, j'avais l'impression d'avoir un ballon à la place de la tête.

Je m'étirai doucement et essayai de m'habituer à la lumière matinale qui m'aveuglait. J'avais si mal à la tête, c'était atroce. Et pourtant, je n'étais pas saoule au point de tout oublier, je ne m'étais même pas prise une vraie cuite, juste une petit cuite, gentille. MAIS J'AI MAL À LA TÊTE COMME SI ON AVAIT FAIT DU FOOT AVEC. La fatigue devait sûrement y faire pour beaucoup.

— Mal au crâne ? m'interrogea Michael en se levant.

— Tellement, lâchai-je en passant mes mains sur mes joues comme si mes cernes allaient disparaître d'un seul geste de main.

Il m'apporta gentiment un verre d'eau avec un cachet d'aspirine. Je m'assis contre mon oreiller pour pouvoir l'avaler convenablement et remis doucement mes cheveux raides et sombres en place.

Même si je ressemblai probablement à une momie, je m'en fichai, j'avais bien trop mal au crâne pour m'en préoccuper.

— Merci, crachai-je en toussant.

J'avais une haleine de chien en plus de ça, c'était horrible.

Il s'assit sur son lit, à côté et avala, lui aussi un cachet qui je l'espérai, fera passer cette migraine qui amplifiait son et luminosité.

— Dit, Alyson. Tu, enfin, tu te rappelles de ce qu'il s'est passé hier soir ? demanda-t-il doucement, presque gêné alors que je commençais à me poser la même question pour lui.

— Je sais pas, tu parles que quelle partie de la soirée ? le taquinai-je en terminant mon verre d'eau.

Il hésita longuement et je remarquai que ses yeux au réveil étaient absolument irrésistibles. Puis, il sourit.

— Peut-être le moment où on était dehors, tu fumais, j'avais bu, tu avais bu, j'ai écrasé ta cigarette au sol et puis j'ai fait quelque chose comme... raconta-t-il en s'avançant dangereusement vers moi.

Puis, il déposa un baiser aussi léger qu'une plume sur mes lèvres sèches. C'était agréable, bien plus romantique que le premier baiser mais la seule chose à laquelle je pensais en sentant mon haleine était : 'N'ouvre pas la bouche Alyson, n'ouvre pas la bouche.'

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bon, mdrrrr, j'espère vous avez bien flippé. Sinon, vous aimez toujours ? MERCI POUR LES 5K DE VOTES. Laissez vos avis comme ça, c'est super.

on se dit mercredi soir pour la suite.

bisous

xx

emma